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Melle Lareigne du Pensionnat raconte son expérience et se fait juger par ses véritables élèves ! [MAJ 21/10]

Elle est la digne remplaçante du terrible Mr Navarron, qui avait fait trembler les élèves de Chavagnes et de Sarlat il y a quelques années. Elle s'appelle Mademoiselle Lareigne, et elle n'a rien à lui envier ! La mine grave, le regard sévère, elle sait autant hurler que forcer les élèves à se tenir à carreaux. Le site internet de PUBLIC l'a retrouvée pour l'interroger. Et si on pourrait penser que le corps professoral du Pensionnat n'est composé que de comédiens, il n'en est rien... Explications avec Melle Lareigne.



Elle confie tout d'abord etre vraiment enseignante et non comédienne " je le suis depuis quinze ans, d’espagnol, en collège et lycée. C’est en salle des profs que j’ai découvert l’annonce pour le casting de l’émission." avant de parler de son autoritarité très forte "Je ne vais pas vous mentir, dans la vie comme au pensionnat, je ne me laisse pas faire. Franchement, les élèves se souviennent plus souvent d’un bon prof avec qui l’on ne bronche pas, que d'un prof qui ne sait pas gérer sa classe."

Questionnée ensuite sur le fait que les élèves sont privés de smartphone & de WiFi elle declare alors que cela est aussi dur pour les profs " Le choc a été brutal, au début, mais au bout d’un mois, ils s’y étaient faits ! Ce qui est indispensable, c’est l’amour et l’affection, pas le téléphone ou la télévision." tout comme le menu du pensionnat d'ailleurs : langue de bœuf, foie de veau, cervelle... "C’est vrai que c’était difficile ! Moi non plus je ne suis pas une adepte de la cervelle ! J'aurais rêvé de petits gâteaux, mais j'ai fait comme les élèves, je n'ai pas triché. A la fin, ils mangeaient presque tout. C'était peut-être meilleur que chez eux !"

Enfin elle parle dans cette itw de l'élève qui l'a le plus marquée " Lauryne ! Elle a un caractère aussi fort que le mien. Nous avons fait une bataille de regards mémorable... Dans le premier épisode, elle me “déteste”, mais à la fin, elle est venue me remercier !"


Interrogée par le journal 20 MINUTES, Melle Lareigne (ou plutôt Mme, car elle est mariée dans la vraie vie) raconte qu'elle était effectivement surveillante il y a quelques années, avant d'enseigner aujourd'hui l'espagnol à Angoulême : "J’ai subi un premier casting via Skype, puis deux autres à Paris. Et j’ai montré qui j’étais !"

La véritable Agnès Lareigne révèle être toute aussi autoritaire avec ses élèves de 2013 : "Je suis la même au «Pensionnat» et à Angoulême. Je fais preuve au quotidien de beaucoup de dynamisme et d’autorité, parce que je n’aime pas qu’on me marche sur les pieds. Je crois qu’il faut des règles strictes et des cadres pour que les enfants apprennent. Mardi, c’était formidable. J’étais sans le vouloir la star. Ça les fascine que leur prof ait participé à une télé-réalité." Mais elle fait parfois preuve d'un peu plus d'indulgence que son personnage : "Le début au «Pensionnat» fut fort difficile, mais il faut croire en ces élèves, en cette génération. Il ne faut pas l’accabler de tous les maux. Ce ne sont pas des bons à rien, ce sont simplement des enfants, qui n’ont peut-être pas chez eux ce que j’avais moi."

Toutefois, elle promet que Melle Lareigne va se détendre un peu au fil des épisodes : "Je fais beaucoup parler de moi ces jours-ci, mais ça se calmera. J’ai gardé mon sérieux, mais plus le programme avance, plus Melle Lareigne est souriante, ouverte, et moins agressive. Parce que les élèves ont compris qu’on était là pour leur bien. (...) Ils le disent au départ, «Mlle Lareigne, c’est la reine de la méchanceté»… Alors je vais passer pour quelqu’un de très autoritaire, de réac, de ringard, mais j’aimerais dire aux parents, «Prenez un peu de temps pour écouter vos enfants, enseignez-leur la politesse, montrez-leur qu’ils existent pour vous»."

Interrogée sur les conséquences que pourraient avoir l'émission et son personnage dans sa vie personnelle, Agnès Lareigne n'a pas peur : "Oh, j’ai plus peur de me casser la figure dans la rue que de ça… Pourquoi y aurait-il des conséquences? Mais s’il y en avait, j’assumerai, je me suis inscrite, je suis grande. Dans le programme, les élèves m’appellent «la chouette», que voulez-vous... Je ne vais pas m’offusquer de cela. J’ai un visage allongé, j’ai les yeux qui ressortent, je suis une thyroïdienne. Ca m’est complètement égal. Les bimbos sont à foison dans la rue, moi, je suis ce que je suis. Les richesses intérieures valent plus."


Le site internet du journal Charente Libre est allé interrogé les véritables élèves de Melle Lareigne à Angoulême ce 08 Octobre. Et les réactions sont unanimes : "Elle n'est pas du tout comme ça, sauf quand on ne la respecte pas ou qu'on est insolent. (...) Ils l'ont caricaturée. (...) On savait qu'elle aimait faire du théâtre, mais de là à la retrouver dans une téléréalité, c'est étonnant par rapport à ses valeurs."

Quant à Agnès Lareigne, tout cela l'amuse encore une fois beaucoup : "C'est un peu caricatural, mais ça ne me dérange pas. Je ne comprends pas cet engouement. J'ai fait ce que j'avais à faire. (...) Il est vrai que certains élèves trouvent cela un peu improbable de voir leur prof à la télé, mais ils sont fans de l'émission et viennent me demander ce que je vais faire après."



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Par : Nico

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