News Pékin Express



“Pékin Express” se termine ce vendredi soir à l’issue de trois mois d’antenne et d’une course de douze étapes à travers l’Asie. Alors que M6 s’apprête à révéler le duo gagnant, la productrice de l’émission, Florence Du Hayot dresse, pour téléobs.com, un bilan de l’aventure cathodique.
Quel bilan faites-vous de cette troisième saison ? – Un bilan archi positif. C’est la plus belle part d’audience moyenne de Pékin Express dans un univers toujours plus concurrentiel. Avec la monté en puissance de la TNT et l’offre toujours plus grande de programmes, nous sommes très contents que l’émission progresse.
Cependant, si la part d’audience progresse (16,3 % contre 15,9 % de PDA en 2008), le nombre de téléspectateurs, lui, baisse… – Oui, mais cela s’explique notamment par la programmation de l’émission. Cette année, elle a été diffusée le vendredi au lieu du mardi, ce qui réduit déjà d’un quart la proportion de téléspectateurs devant leur écran. Et l’émission est arrivée plus tard dans l’année, à un moment, où, encore une fois, il y a moins de monde devant sa télévision le soir.
Ne pensez-vous pas que les polémiques soulevées l’année dernière autour de manipulations de la production ont un impact sur les audiences cette saison ? – Nous étions assez confiants, car malgré ces soupçons de tricheries en plein milieu de la diffusion du programme en 2008, il n’y a eu aucune désaffection du public à ce moment-là. D’autant que nous avons fait en sorte d’être très transparents cette année pour que l’on ne nous accuse pas de trafiquer les résultats des candidats, et que les téléspectateurs aient confiance. Nous avons notamment confié le tableau des étapes du parcours à un huissier…
Vous avez rencontré beaucoup d’obstacles pendant le tournage. Est-ce pour cete raison que vous avez réalisé “L’aventure continue”, diffusé après le résumé du jeu ? – Pas seulement, De nombreuses questions revenaient souvent depuis trois ans à propos de la sécurité, de la technique, de la santé, du logement de l’équipe etc. Personne ne soupçonne que l’on parle dix langues sur le tournage par exemple.
C’est vraiment une aventure pour tout le monde, pas seulement pour les candidats. Montrer certaines de ces facettes du tournage donne un attrait supplémentaire au programme. Aussi cette année, avons-nous préparé le making-of en amont en essayant de ne pas casser la magie de l’émission. Quand on peut surprendre, on le fait.
Et ça a marché ? – Oui, l’émission de deuxième partie de soirée a rencontré un bon succès et permis à M6 d’enregistrer de très bonnes audiences sur cette case horaire.
Prêts à repartir pour une 5e saison ? – Oui! Nous sommes déjà en train de faire le casting et le repérage de la route. Nous n’avons pas encore dépouillé toutes les candidatures mais, malgré des appels à témoin moins nombreux et dans un laps de temps plus court cette année, on arrive à près de 28 000 demandes, soit presque autant que pour la précédente édition. Quant à la prochaine destination de “Pékin Express”, elle reste secrète jusqu’à la rentrée !
Propos recueillis par Charlotte Clidi pour le NOUVEL OBSERVATEUR


une interview exclusive de Florence Duhayot, la productrice de pékin Express



Cinq pays à traverser avec 1 euro par jour et par personne en poche. On aura reconnu le principe de « Pékin Express », dont le fonctionnement a été critiqué l'an passé avec un fort soupçon sinon de truquages, du moins de coups de pouce donnés à certains candidats chouchous. Une nouvelle édition débute vendredi sur M6. Stéphane Rotenberg est aux commandes de cette « Route des dragons ».
Quand on vous voit présenter, vous donnez l'impression d'être en vacances. C'est le cas ?
Stéphane Rotenberg. Pas du tout. « Pékin Express » est une des émissions les plus difficiles à produire au monde. Le travail est gratifiant, mais exigeant, complexe, fatigant. Avec beaucoup de pression puisqu'on a le périple en totale sécurité. Or, on est 120 à se déplacer, pendant quarante-cinq jours avec cinq frontières à passer.

En termes de production, oui, parce qu'au lieu de trois pays traversés on est passé à cinq et c'est quelque chose qu'on ne fera sans doute plus. Ce sont énormément de complications, sur le plan administratif ainsi que de logistique et de sécurité. La Thaïlande et l'Indonésie n'ont pas été simples sur ce plan-là. Quant au Vietnam, Cambodge et Laos, qui sont encore un peu communistes, il est compliqué d'y gérer des caméras en liberté.
Cette édition est-elle, selon les termes de « Télé 7 jours », celle de « la dernière chance » ?
Un programme fastueux de cette envergure, qui coûte autant d'argent, joue toujours sa peau sur chaque édition, quoi qu'il arrive. Dans une conjoncture où toutes les chaînes regardent comment préserver leur économie, ce programme est condamné au succès. Il ne peut se permettre de n'être qu'un succès d'estime ou un demi-succès.
Quant aux soupçons de scénarisation trop poussée qui ont plané l'an dernier ?
En grattant un peu, les journalistes qui ont beaucoup critiqué se sont aperçus qu'ils avaient embouché une mauvaise trompette et que le ton était différent. Sur le jeu proprement dit, on a rajouté des règles, la « bible » a été déposée chez un huissier, et, surtout, on a ouvert le programme aux journalistes. Or beaucoup de choses qui ont été écrites paraissent dérisoires quand on voit la réalité du programme sur place : avec 120 personnes perdues dans des pays au milieu de dizaines de millions d'habitants, le fantasme du contrôle tombe.
Qu'est-ce qui rend accros des millions de spectateurs à « Pékin Express » ?
On est sur trois leviers : l'évasion, le rêve, le voyage dans des pays extraordinaires, les rencontres, l'aventure. Par ricochet, ce programme porte de la générosité, de l'ouverture.
Comment sont choisis les candidats ?
Il y a eu - c'est vertigineux - 28 000 réponses aux appels lancés en fin d'émission l'an dernier. Notre ambition est d'avoir tous les types de lien dans les équipes, de respecter la variété des régions, des âges qui vont de 20 à 70 ans cette année.
Y a-t-il des exclus d'office ?
Oui, les « Rambos ».
Paru dans le Journal Sud Ouest 24 AVRIL 2009



Cette année quelques journalistes privilégiés ont pu se rendre au Cambodge sur le tournage de Pékin Express : la route des Dragons ! Eva Roque, journaliste à Télé 7 jours, y était ! L'occasion pour vous de découvrir les coulisses du grand jeu d'aventure de M6 ! Découvrez l'interview d' Eva Roque


Pékin express, ça recommence. Nouveau continent, nouveau pays, les candidats repartent à l’aventure pour empocher les 100.000 euros.
Après la polémique de tricherie qui a secoué l’émission Pékin express l’an passé, les équipes de M6 repartent à l’aventure. Cette année, Stéphane Rotenberg emmène les candidats sur la route des dragons à travers cinq pays : le Cambodge, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam et l’Indonésie. La règle cardinale n’a pas changé ; les dix couples de candidats auront un euro par jour pour parcourir 10.000 kilomètres et empocher les 100.000 euros.
FRANCE-SOIR. Pékin express vit sa quatrième saison, pourquoi avez-vous décidé avec la production de partir sur la route des dragons ?
Stéphane Rotenberg. Le dragon est le point commun de ces cinq pays qui sont très différents géographiquement et culturellement. Le dragon est un animal légendaire pour eux, on raconte encore des histoires aux enfants sur ces animaux. C’était la meilleure façon de rassembler ces pays dans une même image.
Nous avons souvent la mauvaise impression que les pays de l’Asie du Sud-Est se ressemblent, mais nous découvrons dans Pékin express qu’ils sont nettement différents ?
Oui et j’en ai été étonné. Moi-même, je mettais l’Asie du Sud-Est dans une même cohérence. Ils ont tous des façons de vivre très différentes et non pas les mêmes religions. Les paysages ne sont pas les mêmes, nous allons passer sur des plages magnifiques, dans des jungles, à travers des montagnes et des volcans, donc c’est vraiment une très belle aventure.
Pékin express saison 4 passe dans cinq pays au lieu de trois, n’était ce pas compliqué au niveau logistique ?
Je pense qu’on ne le refera plus. Que la production m’excuse. En terme de logistique c’était vraiment dur. Déjà traverser trois pays ce n’est pas simple. Il y a des passages de douanes compliqués, ce sont des pays qui sont ouverts depuis une quinzaine d’années et il reste encore de vieux réflexes. En plus, il y a des caméras, des liaisons satellitaires et ça rend fou le moindre douanier. Ils sont par nature paranoïaque donc ils sont réticents. Et à chaque fois on est tranquille, on en a pour cinq heures en douane Graphiquement c’est génial mais logistiquement c’est l’enfer.
Et au niveau de la sécurité…
Il a fallu faire un petit peu attention en Thaïlande, mais il y a aussi des tensions chez nous en Occident. Ce n’est pas de l’insécurité, il faut juste prendre des précautions. Nous avons modifié le parcours sur une petite zone qu’on nous a déconseillée au dernier moment mais c’est tout. Encore une fois entre les bandes armées au Brésil, les révolutionnaires maoïstes au Népal, tous les ans nous sommes confrontés à cette situation. Je suis toujours un peu tendu lorsqu’on me dit que ces pays sont des coupe-gorge parce que ce n’est pas pire que de sortir à Miami à 23 heures.
Vous parcourez 10.000 kilomètres. Il y a de quoi se perdre…
Si. Les gens qui nous accompagnent ne connaissent pas forcément leur propre pays. On passe notre temps à nous perdre parce qu’on a beau avoir des cartes, on se perd. Ça fait partie de la croix du programme.
Les candidats sont-ils parfois découragés ?
Si et nous aussi parfois on a envie de rentrer parce qu’on est loin de tout pendant 50 jours. Mais dans ces cas-là, on discute avec eux.
Cette année, les candidats doivent manger des tarentules… Pourquoi leur faire déguster ce plat ?
Chaque fois, on ancre les candidats dans une réalité culturelle. La tarentule c’est le caviar du Cambodge. On ne l’a pas inventé. D’où cette épreuve.
Avez-vous des envies de destination pour l’année prochaine ?
Nous avons trois routes possibles sur trois continents différents. Pour l’instant, rien n’est défini.
Après les soupçons de tricheries qui pesaient sur la saison 3, avez- vous mis des précautions en place ?
Nous avons invité les journalistes à venir sur le tournage. Et puis nous avons rajouté deux trois petites choses pour être tranquille sur cette question.
FRANCE SOIR Propos recueillis par Magali Vogel, le vendredi 24 avril 2009
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |