News Koh Lanta le choc des héros
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ITW au Parisien du 26 Mars 2010
Denis Brogniart: "On ne voulait pas un casting bling-bling"
Tele-Loisirs.fr : Vous n'êtes pas un peu déçu par le casting des sportifs ? A part Franck Leboeuf ou Djamel Bouras, on ne les connaît pas vraiment...
Denis Brogniart : Mais pourquoi voulez-vous que je sois déçu ? Au contraire, je suis heureux du casting ! Le but du jeu, ce n'était pas de faire du clinquant ou du bling-bling, mais d'avoir des gens motivés et au palmarès sportif remarquable. Donc je ne suis pas du tout déçu. J'avais mis la barre assez haut : je voulais absolument un vainqueur de la Coupe du monde de foot 98, car ça fait partie des événements qui m'ont fait rêver. Et on a Franck Leboeuf... Sinon on a des champions olympiques, du monde...
La seule qui ait un palmarès un peu moindre, c'est Betty Lise. Mais elle a une histoire un peu particulière, dans la mesure où elle s'était inscrite, sans même m'en parler alors que je la connais bien, au casting des anonymes. Elle a passé tous les écueils jusqu'au moment où je suis intervenu dans le casting. Et là par honnêteté, je l'ai appelée pour lui dire qu'elle ne pourrait pas participer. Je ne veux pas avoir quelqu'un que je connais dans un casting d'anonymes.
Vous n'avez pas réussi à convaincre Zinedine Zidane, grand fan de Koh-Lanta ?
Non, mais vous savez je n'ai pas essayé très longtemps, dans la mesure où Zinedine est quelqu'un d'extrêmement occupé par de multiples activités. Et puis, c'est compliqué pour un salarié de Canal + d'aller faire les beaux jours d'une émission de TF1...
Les sportifs ont-ils eu des exigences particulières ?
Aucune ! C'était vraiment le principe de base. Je leur ai expliqué qu'il s'agissait d'un Koh-Lanta normal et ils ont tous adhéré au concept. Ils ont été livrés à eux-mêmes comme des candidats normaux et ont parfaitement joué le jeu.
Concernant les anciens candidats de l'émission, comment s'est déroulé la sélection ?
Une fois qu'on avait les sportifs, on a constitué une équipe d'anciens candidats charismatiques qui, en théorie, avaient des capacités physiques et des compétences relativement équivalentes. On ne voulait pas forcément les participants ayant remporté l'émission, mais ceux qui avaient marqué l'aventure.
Les sportifs étaient-ils bien préparés à la survie ?
On n'est jamais prêt pour ça ! C'est tellement loin de leur univers. Mais ils ont un physique et une capacité de concentration bien au-dessus de la moyenne. Cela dit, aucun n'avait une préparation adéquate pour survivre en milieu hostile, si ce n'est Gwendal Peizerat, habitué à faire de l'alpinisme.
Maintenant que vous avez ouvert Koh-Lanta à des sportifs connus, allez-vous faire de même avec des people ?
Franchement, il n'est pas du tout prévu de Koh-Lanta people. Et à titre personnel, je ne le souhaite absolument pas. Les sportifs ne sont pas venus pour leur promo, mais pour vivre une expérience. Je pense qu'il s'agit de la seule catégorie de "gens connus" qui puisse s'adapter à ce concept, fait pour des anonymes. Car le ressort de l'émission, c'est surtout l'identification aux candidats. Si on met des people, cela n'est plus possible. On aurait plutôt un phénomène de curiosité.
Quand allez-vous tourner la saison 10 de Koh-Lanta, qui sera diffusée cet été ?
Au printemps, d'ici quelques semaines, en Asie.
TELE LOISIRS Propos recueillis par Julien Thomas
ITW de Denis Brogniart à 20min : «La lutte est absolument indécise»
TELEVISION - Le présentateur de la nouvelle édition de Koh-Lanta, le Choc des héros, raconte à 20minutes.fr les coulisses de la sélection des candidats...
La 11ème édition de Koh-Lanta, le Choc des héros, est diffusée ce vendredi soir sur TF1. Denis Brogniart, le présentateur, raconte à 20minutes.fr comment il a pensé à des sportifs de haut niveau pour relever le défi.
Comment vous est venue l’idée de cette édition de Koh-Lanta, le choc des héros?
Dans le cadre de mon activité de journaliste sportif, je suis conduit à fréquenter beaucoup d’athlètes. J’en ai tellement vus me dire qu’ils adorent l’émission ou me demander: «Est-ce que tu crois que si je participais à Koh-Lanta, je tirerais mon épingle du jeu?», que j’ai fini par en parler à TF1. Tout le monde en a conclu que ce serait une très bonne chose de prendre des sportifs, mais pas tout seuls, sinon on n’a pas de point de comparaison. C’est pourquoi, nous avons voulu mettre des anciens en face.
Aviez-vous une liste de sportifs en tête dès le départ?
Non, je n’avais fait aucune liste à l’avance. Ceux qui connaissent bien le monde du sport trouvent le casting très bien. Je voulais des joueurs avec un bon palmarès. Au final, ils sont presque tous champions olympiques ou champions du monde dans leur discipline. Et j’ai eu ma danseuse: Franck Leboeuf. Il était dans l’équipe de France de football pendant la coupe du monde 1998. Je suis très fier du casting.
Comment les avez-vous démarchés?
Myriam, on l’a contactée et elle a dit «oui» tout de suite. Pour Frédérique Jossinet, c’est autre chose. David Douillet m’a laissé entendre qu’elle rêvait de participer à l’émission et comme, par ailleurs, je l’adorais, je l’ai voulue dans les candidats. C’est une vraie pile électrique! En plus, elle a un palmarès incroyable: elle est vice-championne olympique et vice-championne du monde de Judo. On a vite trouvé un terrain d’entente pour qu’elle puisse venir relever un défi qui lui tenait à coeur. Après, je leur ai dit à tous: «Ce sera un Koh-Lanta classique, il n’y aura pas de passe-droit». Ils étaient tout à fait d’accord avec ce postulat. Ce sont des compétiteurs. Ils y sont allés pour gagner et pas par intérêt personnel. Je suis très admiratif, car ils n’avaient pas d’expérience en la matière.
Avez-vous fait des choix entre différents sportifs?
Nous avons dû en faire, au même titre que sur l’émission normale. Nous avons choisi certains sportifs au feeling ou à leur motivation. Sur les mêmes critères que pour les anonymes en fin de compte. Mais je ne vous donnerai pas de noms. Nous sommes ravis de notre sélection. On m’aurait dit au départ: «c’est ce casting que tu auras», j’aurais signé d’emblée, sans réfléchir. Ils font tous honneur à leur titre et à leur niveau.
Et comment avez-vous sélectionné l’équipe des anciens?
Nous avons d’abord déterminé l’équipe des sportifs et seulement ensuite nous nous sommes penchés sur les anciens de Koh-Lanta. Nous voulions qu’il y ait une équité entre les deux équipes. C’est pourquoi nous avons pris des personnes du même âge. Et la lutte est intense et absolument indécise. Il nous arrive de devoir visionner les épreuves a posteriori sur les enregistrements pour déterminer le gagnant.
Un choc des héros 2 serait possible?
Bien sûr qu’on aimerait. Mais c’est l’audience qui nous dira s’il y aura une deuxième édition. Depuis dix ans, nous ne faisons aucun plan sur la comète. Si l’émission a du succès, évidemment qu’on souhaite faire une revanche.
Propos recueillis par Laure Beaudonnet 20minutes
Denis Brogniart et LA Productrice Corinne Vaillant: TV MAG
ITW DIRECT8 Mercredi 24 mars 2010 dans Morandini
Entretien EXCLUSIF avec Denis Brogniart, animateur de cette onzième saison
Quelle est l'origine du concept ?
Ce projet s'est construit au fil des années. J'ai l'occasion de rencontrer beaucoup de sportifs au quotidien. Ils me disent tous adorer Koh-Lanta, comme Zinedine Zidane. Il signe d'ailleurs la préface de mon livre*. J'ai donc toujours gardé cette idée dans un coin de ma tête. Selon moi, les sportifs de haut niveau sont les seules personnes «célèbres» que le public puisse accueillir dans Koh-Lanta. Pour nous, c'est un vrai pari. Il ne s'agit pas de regarder les champions dans le jeu, mais plutôt d'effectuer une comparaison avec les "anciens", de voir ces sportifs de si haut niveau, habitués à souffrir de privations (les judokas notamment) se retrouver sur Koh-Lanta et endurer les épreuves avec autant de mal que les autres. Ce casting ne peut que crédibiliser le programme. En revanche, j'ai toujours précisé que tout le monde serait au même niveau. Il n'y a eu aucun passe droit. C'était nécessaire pour que l'aventure fonctionne.
C'est un démarrage en puissance qui nous attend...
Les sportifs ont eu droit à un naufrage «classique», digne d'un premier Koh-Lanta. Par contre, nous souhaitions vraiment différencier l'arrivée des anciens. C'était leur deuxième naufrage, on voulait une expérience très marquante, unique au vu de leur passé d'aventurier...
Peut-on s'attendre à un Koh-Lanta plus intense ?
Le jeu est différent d'un Koh-Lanta «classique» car plus court. Cependant, pour la survie, cela ne change pas grand-chose. Le plus difficile se joue au début de l'aventure, dans les premiers jours : s'acclimater au manque de nourriture, aux conditions de vie... Une aventure plus longue peut par contre changer la donne en ce qui concerne l'éloignement des proches, la gestion des autres. Là où la différence se fait sentir, c'est au niveau des épreuves. Elles ne sont pas plus dures, ce sont les jeux cultes de Koh-Lanta, il n'y a aucun changement de règles. Et pourtant, elles ont l'air plus intenses. Ce sont les candidats qui augmentent le niveau. Ils vont plus vite. Jamais dans toute l'histoire de Koh-Lanta il n'y a eu une confrontation aussi importante, ni de candidats aussi forts. Au jeu de la palissade par exemple, Djamel Bourras se hisse seul, à la force des bras. Je n'avais jamais vu ça.
Sur quels critères ont été choisis les sportifs ?
Ils voulaient tous faire Koh-Lanta. Tout s'est joué uniquement sur leur motivation. On ne va pas à Koh-Lanta par hasard. Lorsque l'on s'inscrit, c'est pour changer sa vie, pour répondre à un besoin, à des questions que l'on se pose. C'est cette véritable recherche personnelle, la même que celle des candidats lambda, qui nous a convaincus.
Il n'était pas question de venir chercher de la notoriété. Ce sont tous des aventuriers... Gwendal Peizerat par exemple part explorer l'Himalaya... La notion de jeu, de défi, était très importante. D'ailleurs, comme des candidats normaux, ils ont été surpris, ils pensaient que l'aventure était moins difficile.
Quelle relation entretenez-vous avec les candidats ?
Cela ne me pose aucun problème de connaître au préalable les candidats. J'étais plus angoissé sur Le retour des héros car c'était la première fois que je recroisais des participants. Cette fois-ci, tout est clair. Ils savent que des règles existent, que je suis intransigeant. Je les tutoie dans la vie mais une fois dans le jeu, le vouvoiement est de rigueur. Je ferme mes écoutilles et mets tout le monde au même niveau. Cela m'aide beaucoup dans la mesure où je n'ai aucune préférence. Je m'attache uniquement au côté fair play, aux prestations lors des épreuves. Je suis simplement pour que le meilleur gagne.
Pourquoi avoir choisi la Nouvelle-Calédonie ?
C'est la seconde fois que Koh-Lanta se déroule en Nouvelle-Calédonie. Cependant, cette saison n'a rien à voir avec celle de l'Ile des Pins, située plus au Sud. Les régions sont très différentes. On est revenu car c'est un paysage paradisiaque. C'est très sympathique également de tourner en France, même si cela entraîne quelques inconvénients. En Nouvelle-Calédonie, le programme est très populaire. Cette notoriété nous a obligés à être encore plus vigilants en terme de confidentialité.
Parlez-nous de l'ambiance sur le tournage...
Avec les candidats, l'ambiance est évidemment bonne. Mais je ne redeviens convivial que lorsqu'ils sont éliminés. Avant, je reste concentré dans le jeu. Concernant l'équipe de production, c'est une grande famille. Si l'on cumule les périodes de tournage depuis le début de Koh Lanta, nous serons restés plus d'un an et demi ensemble. Malgré les diverses équipes, tout le monde se mélange et se connaît très bien. Nous sommes tous liés par notre amour du programme. Ces tournages de longue haleine font que nos rapports humains dépassent ceux du travail.
Comment expliquer l'attente autour de ce nouveau Koh-Lanta et le succès de l'émission après plus de 10 ans ?
Le choc des héros est la 11e aventure de Koh-Lanta. L'émission est devenue un programme récurrent, une saga. Je pense que le public l'apprécie pour trois raisons. Tout d'abord, c'est un véritable dépaysement, le téléspectateur découvre une région, part à l'aventure... Nous donnons du rêve. Ensuite, le concept du jeu est extrêmement fort : des personnes livrées à elles-mêmes, sans aucune intervention extérieure... Enfin, l'identification est le facteur qui explique le mieux une telle pérennité. Cette fois, le spectateur pourra s'identifier aux anciens, comme d'habitude, puis très vite aux sportifs. Ils éveilleront tout d'abord de la curiosité. Le jeu les happera tellement vite qu'au bout d'une émission, les champions du monde deviendront des candidats normaux. Le spectateur pourra alors aussi s'identifier à eux. C'est cela qui fait la force de Koh-Lanta.
* Denis Brogniart raconte son aventure dans Mes secrets de Koh-Lanta aux Editions du Toucan, parution le 24 mars 2010.
Source : tf1pro / Merci à notre partenaitre TVNEWS
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |