News Nouvelle Star 2009

Thomas éliminé de Nouvelle Star au 8e Prime, réagit en ITW [MAJ 9/6]

C'est Thomas qui est éliminé à l'issue du 8e prime de ce Mardi 26 Mai 2009, après un prestation de "New York avec toi" de Téléphone qui a divisé le jury, on notera alors la réflexion de Manoukian "il transforme tout ce qu'il touche en chamallow, mais au moins ça se mange".
Ensuite, pour deuxième chanson, il a interprèté ''Starman'' de David Bowie, malgré une prestation assez médiocre, il reçoit un seul et unique rouge de Sinclair qui s'est ennuyé.
Le duo qu'il a fait avec Soan était intéressant d'un point de vue musical, à cause de leurs genres opposés.
Ce dernier a même embrassé sur la bouche un Thomas qui avait l'air heureux de quitter l'émission.
Rendez-vous la semaine prochaine pour la demi-finale composée de Soan, Leila et Camélia Jordanna

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Dans cette itw il revient sur les commentaires du jury à son égard puis ses projets d'avenir.


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Thomas : “Je n’aime pas prendre la vie au sérieux”
De retour dans sa Charente natale, Thomas Bonneau, le « Lapinou » du télé-crochet de M6, revient avec enthousiasme sur son parcours. Evoquant sans ambage son style et sa personnalité. Le Zébulon de Nouvelle Star a retrouvé la quiétude de Barbezieux (Charente), ses « petites habitudes », sa famille et ses amis. Thomas Bonneau, l’apprenti coiffeur à la mèche sauvage, homo assumé, revient sur son parcours cathodique. Avec cet enthousiasme et cette insouciance qui caractérisent les jeunes gens de 17 ans, bien dans leur peau.
FRANCE-SOIR. Comment vous êtes-vous retrouvé dans Nouvelle Star ?
THOMAS. J’en ai parlé à une cliente du salon de coiffure dans lequel je suis apprenti, au moment où j’ai vu l’appel à témoins sur M6. Ma patronne m’a dit : « Il faut que tu le fasses ! Tu as 17 ans, tu es jeune, et qui ne tente rien n’a rien ! » Elle a beaucoup insisté et a fini par téléphoner pour m’inscrire.

Pensiez-vous finir quatrième sur 25.000 ?
Non, car je n’ai pas une grande expérience. J’avais déjà chanté en public pour la Fête de la musique et le Téléthon, et participé à des concours de chants régionaux. Mais je craignais que mon style ne corresponde pas à l’émission. Donc je suis réellement content d’être arrivé jusque-là. C’est une grosse victoire pour moi.

Quels ont été vos rapports avec le jury ?
Le jury a été cassant quelquefois, mais globalement très sympa. J’ai eu de très bons rapports avec Lio, qui a tout de suite aimé mon personnage et ma personnalité.

Et quand Lio dit que vous êtes sa chanteuse préférée, ça vous vexe ou ça vous amuse ?
Je sais qu’elle est sincère quand elle dit qu’elle m’adore. Mais j’ai aussi des principes, et un certain respect que j’aimerais qu’on ait envers moi. Alors cette phrase m’a un peu vexé. C’est vrai que j’ai des manières et qu’il y a du féminin en moi, mais je reste un mec quand même.

Vous aviez fait votre coming out bien avant de participer à Nouvelle Star…
Oui, bien avant. Contrairement à ce que l’on a dit, l’émission n’a rien changé à cela.

Que répondez-vous aux gays qui prétendent que vous représentez mal leur communauté ?
Ça me met un peu en colère. Déjà, je trouve le terme « communauté » discriminatoire. Les gays sont des gens comme tout le monde. Je n’ai jamais cherché à représenter qui que ce soit… Sinon, je me serais déguisé en drag-queen sur un char à la Gay Pride (rire).

Comment jugez-vous votre style ?
Contrairement à ce que les gens pensent, je suis assez timide. Je dirai que je suis androgyne et excentrique, que j’aime bien délirer. En tout cas, je n’aime pas prendre la vie au sérieux. Et puis, avec une élimination par semaine, j’avais décidé de m’amuser sur scène, de peur de le regretter. Mon meilleur moment restera For to the Floor, une chanson pop qui m’a permis de trouver mon univers musical. Je l’ai chantée avec un arrangement original que j’ai soufflé à Olivier Schultheis, le chef d’orchestre de l’émission… En plus, j’étais habillé en Jean-Paul Gaultier, la classe !

La semaine dernière, on vous a enfin entendu sur du David Bowie…
Tout le monde voulait me voir en Bowie ou en Freddie Mercury, mais c’était un vrai défi pour moi. Et avec trois bleus et un rouge, je sors sur une réussite. Mais il était temps que je rentre chez moi, je ressentais une certaine pression et de la fatigue.

Ce baiser avec Soan était-il prévu ?
En fait, il m’avait dit il y a quelque temps de ça : « Lapinou, si tu sors et que je suis encore là, je t’embrasse. » Mais au moment de l’annonce des résultats, avec toute la pression, j’avais complètement oublié. Alors j’étais vraiment très surpris.

Il embrasse bien ?
(Rire) J’ai pas eu trop le temps de voir… Mais il pique un petit peu.

Quels sont vos projets ?
Il y aura la tournée, ça va être extraordinaire, je pense. Je verrai ensuite si on me propose quelque chose. Mais j’aimerais quand même passer mes diplômes de coiffure. Et dans l’hypothèse où il n’y aurait rien après, je reprendrai ma vie d’avant. La vie continue !
Loïc Torino-Gilles, le mardi 2 juin 2009 FRANCE SOIR


THOMAS, UN ADO PRESQUE COMME LES AUTRES
La Nouvelle Star sera désignée ce soir sur M6 sans Thomas. Le gamin de Barbezieux, éliminé fin mai, n'en souffre pas. Portrait
Depuis la Nouvelle Star, Thomas n'est pas redevenu un ado (presque) comme les autres. Il l'est resté. La belle aventure est entre parenthèses, contenue encore dans un «merveilleux souvenir». Et il est là, blondinet tout frêle, à vivre simplement ses 17 ans dans la maison familiale aux portes de Barbezieux.

Tantôt sérieux, tantôt foufou, Thomas Bonneau fait le show chez ses parents en attendant la tournée de la Nouvelle Star, dans dix-sept villes de France, avec les quatre autres finalistes. Ce «cadeau de consolation», comme il dit, donne lieu à de méritées et salutaires «vacances», le temps de recharger les batteries. Et se ressourcer, pour le plus célèbre Barbezilien du moment, ça veut dire «profiter à fond» des amis, de la famille - deux sœurs et un petit neveu -, «des repères». Retourner le plus tôt possible chez sa patronne pour «ranger le salon» et surtout retrouver sa fameuse mèche. Mais aussi préparer l'avenir. «Je vais passer mon CAP de coiffure [il passait l'épreuve pratique hier, NDLR] pour assurer mes arrières si jamais la chanson s'arrête.» Jean-Claude Bonneau, le père magasinier, est fier du fils qui garde la tête sur les épaules. «C'est un bosseur. Quand il dit quelque chose, il le fait.»
Thomas a tenu bon pendant toute l'aventure de M6 mais sentait qu'il ne serait pas la nouvelle star. «Dès le début je savais que d'autres étaient plus solides que moi et, honnêtement, je ne m'attendais pas à faire huit semaines.» Le chanteur dans l'âme ne vit pas mal son éviction. «Je m'y étais préparé.» Il évacue à 200 à l'heure «la pression» accumulée pendant toutes ces semaines au pavillon Baltard de Nogent-sur-Marne.

Comme un convalescent
«Il est un peu comme un convalescent qui rentre chez lui, comme quelqu'un qui ne peut pas encore marcher mais qui regarde tout partout autour», estime la maman Patricia, ambulancière de son état. Cette mère-là aime son fils et ça se voit. Elle lui jette des regards débordants de fierté, parle de lui avec admiration. Ce lien était visible à l'écran, il se perçoit toujours à Barbezieux. Mère et fils se flattent et se chamaillent. Quand elle énumère les qualités principales de Thomas, «généreux, courageux, aimant», en ayant l'air de les chercher trop longtemps, il s'exclame: «Eh ben, j'en ai donc si peu?» Et à l'inverse, si elle va trop vite en égrenant ce qu'elle aime moins, le côté «coléreux, impulsif et impatient», il s'énerve: «Tu as beaucoup moins de mal à trouver mes défauts!»
La meilleure amie, Mélanie, fait tampon. «Avec moi, il ne se met jamais en colère.» Cette jeune Baignoise aux cheveux ondulés qui connaît Thomas depuis le collège a eu «très peur de le perdre quand il est parti à Baltard». Peur que l'ami joue les stars et renie son entourage. «Mais non, je continue de te coller», lui lance le garçon avec un regard complice et une sorte d'autodérision dont il semble coutumier. La fidélité est une autre qualité de Thomas. Une vertu importante à ses yeux. Chez lui mais aussi chez les autres. «Mes vrais amis se comptent sur les doigts d'une main. Avec la Nouvelle Star, j'ai pu voir qui étaient les plus sincères», dit celui qui, «curieusement», a beaucoup plus de relations depuis son passage à la télé…

«Il est resté authentique»
Assis derrière la table de la cuisine, Thomas raconte son histoire sans en rajouter et évacue un reste de timidité en triturant des queues de poire. D'un trait habile, il redécore une petite orange avec un marqueur dont il ne se sépare plus depuis la frénésie des autographes. «J'ai des listes entières à transmettre à Thomas», s'esclaffe sa mère alors même qu'un ami du père vient de franchir le seuil de la maison avec pareille requête. «ça serait pour Emma, Manon et Anaïs, les trois filles de mon chauffagiste.» Le garçon se prête de bonne grâce au petit jeu «qui fait partie du rêve». Trois mots gentils, des «bisous», un cœur et l'affaire est entendue. Le téléphone sonne. Thomas décroche. «Maman, il faut que tu changes de numéro.» C'était encore une admiratrice… «Thomas est resté authentique, estime sa mère. Il n'a pas attrapé la grosse tête et je n'aurais pas aimé que ce soit le cas. Avec mon mari, nous avons appris la simplicité à nos trois enfants.»

Pendant qu'il était à Baltard, il leur a manqué. «C'est sûr qu'on a eu quelques coups de blues, confesse Jean-Claude, le père. Mais bon, on pouvait aller le voir tous les mardis, c'était déjà ça.» De toute façon, il n'a pas l'intention de s'envoler bien loin et n'effleure qu'à peine l'idée d'indépendance. «J'aimerais avoir mon studio ici. Tout près de chez mes parents, ça ne me dérange pas. Tant qu'ils ne viennent pas tous les jours chez moi.» Son père l'encourage à songer au permis de conduire, sa mère se fait à l'idée «que les enfants s'en vont un jour, même si c'est dur, surtout quand c'est le petit dernier». A 17 ans, poussé et «grandi» par l'aventure de la Nouvelle Star, Thomas va bientôt monter sur la scène du monde adulte. Pour vivre sa passion à fond. Comme un ado qui rêve de tout sauf d'un quotidien désenchanté
LA CHARENTE LIBRE 9 JUIN 2009 Benoît CAURETTE

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Par : Nico

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