News Pékin Express
La demi-finale ?
Thomas : on l'a vécue à 200 à l'heure. On se dit qu'on avait les cartes de la finale entre nos mains, après on a essayé de ne pas refaire les erreurs de notre début d'aventure. Et on a espéré que la chance nous sourit et finalement elle ne nous a pas souri. On détient, d'ailleurs, le record du plus petit temps de détention d'amulette dans l'histoire de Pékin Express. Nous l'avons eue cinq minutes durant cette épisode 9. Pour gagner, il faut savoir perdre. On n'a pas été épargnés par cette enveloppe noire mais c'est tombé sur nous. C'est le jeu. On a eu pas mal de chance dans cette aventure malgré nos déboires.
On a manque d'un peu de chance. On a eu beaucoup de mal à faire du stop pendant l'un des sprints. On a été obligés de prendre un bus de réfugiés vénézuéliens parce qu'on n'arrivait vraiment pas à trouver de voiture. Et voilà qu'on arrive devant Stéphane Rotenberg longtemps après les autres et puis on tire l'enveloppe noire. D'ailleurs, ce trajet avec les réfugiés m'a ouvert les yeux. Ça m'a complètement bouleversé. Je suis hyper sensible et de les voir sans rien, ça me retourne. Notre vie est réussie par rapport à ces gens qui ne vivent avec rien. J'ai déballé mon sac et je leur ai donné tout ce que j'avais. Je leur ai donné à manger, des crèmes solaires, mes polaires, mes vêtements, je suis rentré presque en slip en France. J'ai vu une femme donner le sein à son bébé sur ce camion alors qu'on était asphyxié par les fumées de pot d'échappement. J'ai trouvé cette situation épouvantable et j'y repense souvent. Mais je tiens à remercier toute l'équipe de Pékin Express car cette aventure a changé ma façon de voir la vie et ça m'a permis de mieux connaitre mon frère.
Leur élimination ?
Thomas : c'est vraiment une grosse déception parce qu'on en a tellement bavé. On voulait aller au bout, faire cette finale avec Laetitia et Aurélie. Mais, en même temps, c'est un soulagement. J'étais complètement vidé. On était épuisé parce que le stress nous a rongés. On a fait des épreuves très physiques, on ne mangeait pas à notre faim, on ne dormait pas très bien...
La difficulté de faire du stop ?
Thomas : pour plusieurs raisons. Tout d'abord, on a décidé de faire les aventuriers et de ne pas se raser pendant des jours, donc on ressemblait plus à des ours qu'à des bûcherons. Nous avons aussi deux carrures qui n'incitent pas les gens à s'arrêter. Le soir de notre élimination, Mounir et Lydia ainsi que Aurélie et Laetitia nous ont dit que leurs chauffeurs nous avaient vus, avant eux, sur la route, mais qu'ils avaient eu peur de s'arrêter. Mieux vaut deux belles filles sur le bord de la route que deux nounours, tout rouges, qui crient partout et qui jettent leur sac.
Des internautes vous reprochent d'avoir été irrespectueux avec les locaux.
Thomas : je n'ai jamais été irrespectueux avec les locaux. J'ai mon franc parler. Et puis toutes les images de notre aventure ne sont pas montrées, c'est normal. Dans le premier épisode, nous avons aidé notre hôte à faire des travaux par exemple, ça vous l'avez vu à la télé... C'est sûr qu'on est bourru mais c'est notre façon d'être. On a pris beaucoup de plaisir avec les locaux. On a vécu de très belles choses. On est des gens simples et honnêtes.
Mathieu : on s'excuse si on a blessé des gens, mais on n'a jamais voulu manquer de respect à quiconque. Parfois, avec le stress, on peut être bourrus mais on ne voulait vraiment pas dégager cette image.
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |