News Wild, la course de survie

Les experts de WILD font le bilan de l'aventure , leur peur, difficultés ....

Les experts Eleonore, Remi et Nicolas se sont confiés à ICI PARIS sur leur participation à WILD LA COURSE DE SURVIE....

Comment avez-vous été contactés?
Eléonore Courroy, 35 ans, formatrice en survie : Par les réseaux sociaux. On nous a demandé une vidéo de présentation. Puis des questions techniques sur notre parcours, notre motivation, notre état d'esprit.
Nicolas Bastid, 37 ans, ancien légionnaire : J'ai des ados chez moi, avec eux je regardais Pékin Express, Koh lanta, mais jamais je n'aurais pensé pousser la porte d'une maison de prod pour un casting. On est venu me chercher. J'ai dit : « Pourquoi pas? » Comment avez-vous vécu l'aventure?

L'aventure
Nico : Parfois, il y a des tensions, une baisse de moral. Il faut être un peu violent, aller chercher ce qu'il y a dans les tripes de l'autre, monter la pression.
Eléonore : Nous-mêmes, on est humain et on était en souffrance aussi.

Leur plus grande peur
Eléonore : Face au jaguar, sur le coup j'ai cru que j'allais mourir. En quelques secondes, il y a une décharge d'adrénaline, donc on est dans le coup de boost, d'euphorie hormonale. J'ai eu peur après coup surtout. Mais j'aime ça.
Nico : Dans le désert, je me suis vu mourir. Déshydraté total. Avec 30 % de vision, les jambes en coton. Et des bêtes partout : serpents, scorpions, "bounas"; au bout de dix piqûres, ça te coupe ta respiration et tu peux te retrouver avec un arrêt cardiaque!

Dans leur sac
Nico : Un kit type à chaque biotope. Un quart, une gourde, un couteau, une paracorde, le GPS. Un pantalon, des chaussettes, des tee-shirts...
Remi : du bois parfois, une couverture de survie, une bâche. On n'avait pas le droit d'apporter quoi que ce soit. Eléonore : On m'a confisqué mon pisse-debout !

Le manque d'eau paraît terrible...
Eléonore : Oui. Il n'y a plus que ça en tête. Sur le premier épisode, j'avais du mal à parler car j'avais la bouche sèche. Si je tombais face à une plaque de boue, je mangeais la boue. Adrien a filtré une bouse d'éléphant! On arrive à un point où on boirait n'importe quoi. R

Leur bilan
Nico : Tu t'adaptes tout le temps. Je n'ai jamais été poussé à rude épreuve comme celle-ci.
Eléonore : C'était très riche en échanges humains. On a été surpris. Chaque événement est un moment de dépassement.

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Par : Nico

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