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Une grave erreur coute leur place à Nathalie et Julie au 3e épisode de Pékin express + ITWS [MAJ 9/5]

M6 proposait le 3e épisode de la route des Fauves de Pékin express, ce mercredi 4 mai 2011 pendant 3h10, un numéro long long long, interminable, à croire qu'à M6 ils sont vraiment suicidaires pour décourager autant les gens de suivre le programme , du coup celui ci manquait cruellement de rythme !!! Pourtant il s'est passé plusieurs choses ce soir, mais tout etait trop long donc ennuyeux ;: on a échappé heureusement au retour des belges, Dianeba et Laurence sont revenues, le drapeau noir a fait son apparition, les jeunes mariés ont été immunisés à l'épreuve classique de mi parcours, des missions ont été données aux candidats et l'étape s'est conclue par un choix desastreux pour la mère et la fille !

En effet Nathalie et Julie elles decideront de ne pas utiliser le dossard vert apres de longues hésitations, la mère pensant qu'elles étaient bien classées, grosse erreur elles terminent 7e et sont donc rétrogradés se retrouvant dernières. Pire l'étape est éliminatoire, elles sont donc éliminées à leur grande tristesse. Celles qui avaient gagné les deux premieres étapes cedent ainsi leurs amulettes aux doyens...

RESUME COMPLET DE L'EPISODE ET VIDEOS ICI

INTERVIEW


L'interview de Julie et Nathalie par M6
Qu’avez-vous ressenti au moment de l’annonce de votre élimination ?
Nathalie : On est restée abasourdie ! J’aurai été foudroyée que ça n’aurait pas été pire. On ne s’y attendait vraiment pas…
La question que tout le monde se pose : pourquoi ne pas avoir utilisé le dossard vert alors que vous étiez tout de même en danger à cause du drapeau noir ?
Nathalie : Au début, notre choix était de jouer le dossard vert. On a attendu 3h avant l’annonce du verdict final. On a pensé que c’était pour laisser le temps à d’autres concurrents d’arriver. C’était beaucoup trop long ! Et surtout, ça nous a fait cogiter pendant trop longtemps ! Je voulais réserver le dossard vert pour des épreuves plus physiques, comme celle du Kilimandjaro, au cas où Julie n’arriverait pas à suivre le rythme.

Julie : Depuis le début, je voulais jouer le dossard. Maman était d’accord. On a essayé de peser le pour et le contre. Finalement, elle a voulu le conserver pour toutes ces raisons. Mais une décision se prend à deux, et je me suis laissée influencer.

Vous vous en êtes voulu mutuellement ?
Julie : Maman s’en voulait. Et je lui en voulais indirectement, mais je ne lui ai pas dit.
Nathalie : Heureusement, sinon je pense que je me serais suicidée !(rires)
Julie : Elle pleurait assez comme ça ! Mais je m’en voulais aussi de ne pas avoir pris la bonne décision. Je sais qu’elle a voulu le préserver pour moi, pour la suite de la course lorsqu’il aurait été vraiment utile.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous pendant ces quelques jours en Afrique ?
Julie : Au niveau physique, on a pris le rythme du jeu assez rapidement. Ce qui m’a fait le plus peur au début, c’était de devoir porter mes 15kg de sac à dos. J’ai pensé que je n’y arriverais jamais !
Mais c’est vrai que les conditions d’hygiène n’étaient pas supers. Au Kenya, on devait se laver dans des bassines. Mes deux douches par jours m’ont manqué ! Et c’était difficile aussi au niveau de l’alimentation. On mangeait beaucoup de pain rassis et du riz presque tous les jours.
En ce qui concerne la communication, on s’est bien débrouillée. On parlait un peu anglais et on a appris quelques mots de swahili avec maman.

Comment se sont passées les premières nuits chez l’habitant au Kenya ?
Julie : Excellentes ! Le premier jour, on a dormi chez une famille d’instituteurs avec plein d’enfants. Tous étaient très chaleureux ! On les a aidés à préparer à manger, et je me suis même proposée pour faire la vaisselle alors que je ne la fais jamais à la maison ! C’était très convivial. On a mangé de la canne à sucre pure et un gâteau de maïs bouilli.
La famille nous a dit qu’elle ne mangeait de la viande qu’une fois par semaine à cause de son prix élevé. Mais elle a absolument tenue à nous en faire goûter, alors qu’on pouvait très bien s’en passer. Elle a demandé à sa fille d’aller en acheter, et ils se sont privés pour nous. On a été vraiment touchée par ce geste et la générosité de ces gens.

Quel est votre meilleur souvenir de ces quelques jours passés en Afrique ?
Julie : On n’a pas un meilleur souvenir, on en a plein ! Rencontrer les locaux, les familles, les pyramides…
Nathalie : Pendant ce voyage, on est allée de surprise en surprise. Il nous est arrivé tellement d’histoires ! Mais malheureusement, on n’a pas tout vu à l’écran. Un jour la voiture qui nous avait prise en stop a chauffé. Elle est partie d’un coup et on a fini dans une dune ! Et ce garçon blond qui est tombé amoureux de Julie et qui lui a chanté une chanson !

Julie : Pour remercier les gens, on a pensé à leur offrir des cadeaux. On avait apporté 2kg de stylos et de bracelets fluorescents pour les enfants des familles qui nous accueillaient. Sur la route, on distribuait des stylos. Il y a même des instituteurs qui étaient au courant qu’on avait des stylos et ils sont venus en réclamer spécialement pour leurs élèves.
Les autres candidats avaient aussi pensé à apporter des cadeaux en Afrique. Mais lors de la préparation du sac à dos, ils ont du faire des choix. 2kg en plus, c’est beaucoup ! Mais nous, on a tenu à les prendre avec nous. Et lors de notre élimination, on les a remis à d’autres candidats pour qu’ils les distribuent à notre place.

Pensez-vous retourner en Afrique ?
Nathalie et Julie : OUI ! C’est dans nos projets. On en rêvait, mais on n’y a pas assez goûté avec Pékin Express. On va revenir, avec toute la famille cette fois ! On ira en Afrique noire, en Tanzanie, faire des safaris, et surtout revoir les familles qui nous ont accueillies.
On essayera de refaire le parcours, mais avec le stress en moins ! Et cette fois ce n’est pas 2kg de cadeaux qu’on apportera, mais une valise entière !

Avec quelle équipe aviez-vous le plus d’affinités ?
Nathalie : On était assez proche les uns des autres. On aimait tout le monde ! Les deux frères, Samuel et Ludovic, nous faisaient rire. Luc et Clémence étaient très fair-play. Ce sont des gens bien, à qui j’aimerais ressembler plus tard.
Chacun était spécial et avait un petit quelque chose. Cette année, le casting était vraiment réussi ! Tous les candidats avaient leur place dans la course.

Et quelle équipe souhaiteriez-vous voir gagner la course ?
Nathalie : On a bien respecté le secret, et aucun candidat n’est au courant du résultat. Mais je suis quasiment sûr que ce sont les deux frères, Samuel et Ludovic. Je sens que ce sont eux ! Ils sont très rapides.
Mais qui que ce soit, on sera contentes pour eux. Cet été, on va faire une grosse fête avec tout le monde pour fêter la victoire de l’équipe et l’anniversaire de Julie.

Qu’avez-vous appris l’une sur l’autre grâce à l’aventure Pékin Express ?
Nathalie et Julie : A se supporter ! (rires)

Nathalie : On ne s’est pas disputée pendant la course. C’est sûr qu’il y a eu quelques petits mots mais rien de méchant. On a appris à gérer l’échec aussi. C’est très frustrant, et même si c’est loin maintenant, on n’a pas encore complètement digéré l’élimination ! J’ai vu aussi que ma fille est capable de se surpasser, et c’est ce que j’espérais.

Julie : Ma mère est une vraie mère poule ! Mais je n’ai pas appris beaucoup sur son caractère car je la connaissais déjà telle quelle.

Nathalie : Ah si, il y encore une chose : je déteste le vert maintenant !

Qu’est-ce que l’aventure Pékin Express vous a apporté ?
Nathalie : Que du bonheur et de l’enrichissement personnelle.

Julie : L’expérience Pékin Express nous a appris à relativiser par rapport aux petits problèmes de la vie. Comme mes mauvaises notes par exemple ! (rires).

Nathalie : On a gagné en humanité. Il y a tant de gens qui se contentent de peu et qui ont l’air heureux quand même alors que nous, Européens, sommes d’éternels insatisfaits !
Il ne faut pas oublier que nous somme tous humains. Et dans « humanité » il y a « main », alors lorsqu’on peut s’entraider, il faut se tendre la main.

J’ai d’ailleurs écrit un poème sur notre parcours dans Pékin Express.

En Egypte :

"Je suis passée par Le Caire
Et sans en avoir l'air
Tout doucement j'ai glissé
Jusqu'aux Pyramides de Gizeh

Remontant vers Alexandrie
C'est au monastère Der Suriani
Que j'ai posé mon habit...

Alexandria me voilà !
Fort Qaït Bay et ses chats
Le souk de Maïdan
M'a laissée sans voix !

Dès l'aube repartie,
Vers Port Saïd mon amie
Le canal m'a donné
Une amulette argentée...

De retour au Caire
Porte Bab el Fatuh
Une vendeuse de rue, je fus
Jusqu'à Hussein Square...

En allant vers Dashur
J'ai vu des yeux de braise
Mangé des "Kroms" à l'aise
Et ce sans faire la cour...

Pas de temps à perdre
Maidum s'impatiente
Les pyramides sentent
Que j'ai fini mon détour...
Le Kenya...Me voilà !!!

Au Kenya :

Depuis les ailes d'un oiseau
Nous vîmes notre Eldorado
Si vert (!!!!!), des cases deci-delà
Enfin arrivées au Kenya

Des heures de transfert
Les yeux bandés
Subir les embardées
Du nouvel univers...

Il fait chaud
Les gens sont si charmants;
Partout des enfants
Où sommes nous ? A Bondo.

Barak, rappelle toi
Tes racines sont là
Victoria Lake à deux pas
Usengi rira de moi

Déjà on reprend la route
Kisumu nous déroute
La caravane s'étale et
A Kaimosi on s'installe

Le grand Rift Valley devant
C'est à Kessup qu'on nous attend
Pour y effectuer une opération
Devant des centaines d'enfants

Apprendre à compter
En swahili, s'il vous plaît
Et tout en courant
Fut pour nous jeu d'enfant !

Kabernet, une autre étape...
Au matin, le drapeau frappe
C'était bien mal compter...
La chance nous a (quittées) abandonnées...
M6.FR


ITW CLOSER

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Par : Nico

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