News Pékin Express

Si Pierre et Isabelle ont réussi à gagner l'épreuve d'immunité c'est le duo de soeurs Laeticia et Dianeba qui termineront dernières au pied des pyramides et seront ainsi éliminées, mais un repechage n'est pas à exclure la semaine prochaine.
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Qu’avez-vous pensé de l’Egypte ?
Dianeba : C’est un très très beau pays, avec ses pyramides, le sphinx, toute cette chaleur humaine et sa culture. Ce qui m’a déçue, c’est qu’on n’était pas assez entourée de femmes. Il y a beaucoup d’hommes là bas, et très peu de femmes. Ce qui m’a marqué également, c’est l’accueil des gens, même sans les connaître.
Laetitia : Le soleil, la chaleur, l’ambiance, c’est excitant de voir un endroit du monde qui est à la fois différent et très plaisant pour les occidentaux. Mais plus on avançait dans le pays, plus les différences étaient frappantes. Les grandes villes sont beaucoup trop bruyantes et polluées ! Mes poumons étaient encrassés ! A la périphérie des villes, on était beaucoup mieux accueillie par les locaux et on ressentait mieux cette chaleur humaine.
On a toutes les deux eu un vrai coup de cœur pour Alexandrie. C’est une ville magnifique, peu bruyante et beaucoup moins polluée que Le Caire !
Lors de l’étape de sélection pour l’épreuve d’immunité, comment s’est passée la vente de boissons ? Aviez-vous une technique particulière pour attirer les clients ?
Dianeba : Pour vendre, il faut crier, il faut de la voix, il faut de l’animation ! Donc j’ai fait mon show dans la rue. Notre but était d’attirer l’attention. Même si mon anglais n’est pas terrible, j’ai essayé de me faire comprendre.
Laetitia : Le plus difficile, c’est que tous les autres candidats étaient déjà passés avant nous, dans les mêmes endroits. Donc les gens étaient « blasés » ! Ce qu’on recherchait, c’était les locaux, pas forcement les touristes. On voulait quand même avoir ce contact avec les gens du pays. C’est vrai que parfois, j’étais mal à l’aise, j’avais l’impression de leur prendre leur argent. Déjà qu’ils n’en avaient pas beaucoup, ca me faisait culpabiliser ! Mais il faut se dire que ce n’est qu’un jeu.
Dianeba : Ah non, moi je n’ai pas du tout culpabilisé ! J’ai fais mon show et je suis repartie ! C’était marrant !
Comment avez-vous procédé pour vous faire offrir à manger ?
Laetitia : Notre point fort était la facilité à aller vers les gens. On n’a pas fait de cinéma, on est restée vraie. On ne leur a pas menti. On a joué sur notre sourire, le dialogue et le langage. L’accueil est très important. On connaissait un peu les traditions, donc on était assez à l’aise de ce côté là.
Dianeba : Pour nous, c’est naturel d’aller demander à manger. On est arrivé devant les gens et on leur a dit « nous sommes étrangères, nous avons faim, pouvez-vous nous offrir à manger ? ».
Avez-vous eu l’occasion de tester des spécialités Egyptiennes ?
Dianeba : Oui, on a goûté à un jus à base de sucre de canne. C’était assez rafraichissant. Sinon, on a mangé des pâtes assez pimentées, une sorte de kebab au bœuf et des gâteaux sucrés.
Laetitia : Et des chips faites maison !
Avant de quitter l’Egypte, Ludovic et Samuel ont absolument tenu à s’initier à la Chicha, la coutume locale. Avez-vous essayé également ?
D et L : Il y avait énormément d’hommes dans les bars, et on ne se mélange pas forcément. On a vite ressenti qu’on ne voulait pas de nous. On a donc préféré ne pas y aller pour respecter leurs convictions.
Quel était votre technique pour faire du stop ?
Laetitia : On n’avait pas vraiment de technique, notre but était surtout de stopper les voitures et ensuite d’essayer de se faire comprendre.
Dianeba : Mais c’est vrai qu’on n’était pas du tout préparée à ça !
Laetitia : Mais comment tu veux te préparer à ça ? En France, on ne va pas aller sur l’autoroute pour s’entrainer à stopper des voitures ! (rires)
Au fil de la compétition, c’est vrai qu’on a développé une technique pour gagner du temps : Dianeba arrêtait les voitures et moi j’expliquais aux gens ce qu’on voulait.
Pour partir à la recherche du drapeau rouge, vous avez du traverser le Caire. Avez-vous pu découvrir un peu plus la ville ?
Laetitia : Après l’épreuve d’immunité, on est retourné au centre du Caire. Malheureusement, dans la précipitation de la course, on n’a pas vraiment eu le temps d’apprécier ni de visiter la ville, on était en « speed » ! Les gens nous regardaient par curiosité, mais ne venaient pas forcément vers nous. Mais quand ils s’apercevaient qu’on essayait de communiquer avec eux, ils étaient rassurés !
Dianeba : Oui, on a toujours eu une certaine facilité à aller vers les autres, c’était un de nos points forts.
C'est la première fois que vous partiez en voyage ensemble, qu'est-ce que cela vous a apporté ?
Laetitia : Depuis notre retour de voyage, on s’appelle quotidiennement. Et si on n’arrive pas à s’avoir au téléphone, on s’envoie des sms. Comme on habite loin l’une de l’autre, on a besoin d’avoir des nouvelles. Grâce à Pékin Express, on s’est rapprochées, et on a besoin de savoir ce que fait l’autre en permanence ! Il s’est passé un truc au cours de ce voyage. Ca nous a fait comprendre que la famille, c’est important.
Dianeba : C’est vrai qu’on est plus soudée qu’avant. Cette aventure nous a permis de resserrer nos liens.
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |