News Pékin Express












Beau-père et gendre ont décidé de partager l’aventure Pékin Express ensemble. Le doyen de l’émission a su motiver son gendre… Un vrai défi.
FRANCESOIR. Etonnant de se lancer dans Pékin Express en étant beau-père et gendre…
Morta. Pour moi, c’était un vrai défi. Je ne suis pas très sportif à la base, je voulais prouver à mon beau-père que j’étais capable de faire quelque chose avec lui. En participant à Pékin Express, je souhaitais aussi apprendre à connaître Loulou, parce qu’avant, je n’avais pas vraiment l’occasion de lui parler autrement que pour les repas de famille.
Loulou. Ce n’était pas ma principale préoccupation. Ce que je voulais avant tout, c’est vivre une aventure humaine. Pékin Express, c’était un moyen comme un autre d’aller au-delà de l’Hexagone.
Comment vous définiriez-vous mutuellement ?
M. Loulou est têtu est tenace. C’est un vrai compétiteur.
L. C’est un grand enfant. Il n’est pas encore très mature. Je lui ai déjà dit mais je trouve qu’il a tendance à exploser d’un coup, il ne connaît pas le juste milieu.
Qui était le meneur de votre duo ?
M. Loulou. Heureusement qu’il était là. Lorsqu’on a gravi le Pain de Sucre, à Rio de Janeiro, j’étais à bout de souffle. Je n’aurais jamais tenu sans lui.
L. C’est vrai que quotidiennement, je veillais à l’avancée de l’équipe, à établir une stratégie et à motiver mon gendre. Mais ça ne posait pas de problème.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous ?
M. L’endurance. Il fallait sans arrêt marcher, c’était une aventure très physique.
L. Essayer d’avancer pendant que les autres équipes étaient déjà dans un véhicule. On était souvent derrière, il fallait combler le retard par un moyen ou un autre.
Quelles sont les qualités requises pour gagner ce jeu ?
M. Il faut avoir la tchatche et être un bon négociateur. Comme les filles ont plus de chances d’être prises lorsqu’elles font du stop, il nous faut compenser par la force physique.
L. Un mélange de condition physique, de chance et de connaissance de la langue. Ce dernier élément nous pénalisait vraiment.
Etiez-vous là pour gagner ?
M. Bien sûr. Même si ce n’était pas ma principale motivation. Mais Loulou est quelqu’un de compétiteur, on n’était pas là pour rigoler. Et puis, plus on fait d’étapes, plus on peut voir de pays…
Quelle équipe vous faisait le plus peur ?
M. Eric et Pierre. Physiquement, ils étaient plus forts que nous.
L. Dans un premier temps, le côté physique d’Eric et Pierre. Mais ensuite Pauline et Aurélie, les deux sœurs. Cynthia et Maïté m’ont aussi beaucoup impressionné. Et le père et le fils. Parce que Gérard est quelqu’un de vraiment posé. Mais je les appréciais beaucoup.
Edition France Soir du mardi 5 février 2008 Ingrid Bernard n°19713





Interview du producteur Philippe Stoltz
Pékin Express, c’est avant tout une aventure collective. Et quand il s’agit de sécurité, la production ne lésine pas sur les moyens. Philippe Stoltz, le producteur, le confirme.
FRANCESOIR. Comment est assurée la sécurité sur Pékin Express ?
PHILIPPE STOLTZ. Chaque équipe est accompagnée d’un cadreur et est suivie par un véhicule de production avec un journaliste et un traducteur. Cette voiture assure la sécurité. Chaque équipe doit respecter les règles de vitesse et ne doit jamais perdre de vue le véhicule de production. Le cadreur est aussi garant de la sécurité puisque, lorsque les participants entrent dans la compétition, ils oublient bien souvent les règles de base. En tout, il y a 160 personnes de onze nationalités sur place. La sécurité n’a pas de prix.
Avez-vous déjà eu des frayeurs ?
En Russie, on a eu très peur parce que les chauffeurs étaient imbibés de vodka et étaient en permanence armés. En Chine, il nous est arrivé aussi quelques péripéties. Sur une étape, les autorités locales nous ont demandé de stopper la course et de changer totalement d’itinéraire pour rejoindre l’Inde. On a négocié pendant six heures. On a eu peur de devoir arrêter le tournage. Les autorités ont tout contrôlé. On n’avait pas le droit de filmer, mais les cameramen se sont quand même débrouillés pour le faire.
Est-ce vrai que cette année a été la plus dangereuse ?
C’est vrai qu’avant de partir, on avait quelques craintes, notamment avec le Brésil. On a renforcé la sécurité sur cette étape. Mais il ne s’est rien passé. C’était bien plus dangereux en Russie !
Pékin Express, c’est un vrai travail d’équipe. Les cadreurs doivent s’attacher aux candidats…
Non, il ne faut surtout pas que ça arrive. Pour cela, nous faisons en sorte que les cameramen changent d’équipe à chaque étape. Dès le départ de l’aventure, les cadreurs savent combien de temps ils vont rester sur le programme.
Les traducteurs sont-ils là pour aider les candidats ?
Non ! Ils sont là en cas de litige. L’année dernière, une Chinoise a fait semblant de ne pas comprendre que Tibère et Nicole n’avaient pas d’argent pour la payer. Le ton est monté. Un traducteur a été obligé d’intervenir.
Etes-vous aussi intervenu lorsqu’en Inde Nelly paniquait face au phénomène de foule ?
Non. En Inde, Nelly et Fabien ont été confrontés à un phénomène culturel. La candidate était stressée par tous les hommes qui l’entouraient. Les locaux ne sont pas habitués à voir des Européens. Pour eux, c’est quelque chose d’exceptionnel. Ils ne vous veulent pas de mal. En plus, Nelly était blonde. Ils vouent un culte particulier aux blondes. Elle est apparue comme une déesse. On n’a pas eu besoin d’intervenir car son frère réussissait à la rassurer et surtout à s’imposer face aux Indiens.
Stéphane Rotenberg cherche-t-il, comme les candidats, un foyer pour dormir ?
Oui. En général, avec Stéphane, on se retrouvait pour chercher un foyer. Il nous arrivait parfois de trouver un hôtel. Si l’on peut appeler ça un hôtel… (Rire). Mais vous savez, lorsque l’on va sur Pékin Express, c’est pour partager des moments forts avec les locaux. Chacun vit sa propre aventure…
Edition France Soir du mardi 19 février 2008 Ingrid Bernard


























Plus motivées que jamais, les deux sœurs lilloises sont bien parties pour remporter l’aventure. Aurélie revient sur leur étonnant parcours.
FRANCESOIR. Vous arrivez en demi-finale de Pékin Express. Si au départ on ne vous sentait pas très motivée, aujourd’hui vous êtes de vraies compétitrices…
AURÉLIE. C’est vrai. Au tout début, on avait peur de tout et puis on a peu à peu pris confiance en nous. Mais pas une seule fois on ne s’est dit que l’on venait ici pour gagner Pékin Express. Notre but était de faire notre maximum, pour ne rien avoir à regretter.
C’est un juste équilibre, entre vous et votre sœur, qui vous a permis d’avancer…
On l’a découvert au fur et à mesure. On s’est rendu compte qu’on avait des compétences différentes. J’arrivais plus facilement à arrêter les voitures alors que Pauline, qui s’exprimait mieux en espagnol, communiquait plus facilement que moi avec les autochtones.
Au début de l’aventure, c’est vous qui poussiez Pauline. Et puis on a vu votre sœur prendre le relais quand vous avez été malade…
C’est le plus beau moment que j’ai vécu de l’aventure. Quand Pauline m’a dit qu’elle voulait qu’on s’inscrive à Pékin Express, elle devait partir pour Paris. Je me suis dit que ça nous permettrait d’être encore ensemble pendant deux mois. A l’époque, elle m’idôlatrait. Cette aventure m’a permis de lui faire comprendre que j’étais fière d’elle, moi aussi. Je voulais vraiment qu’elle prenne confiance. C’est pour ça qu’au début de l’émission on me voit sans arrêt en train de la booster. Mais c’est elle qui a fait un effort surhumain quand j’ai été malade pour aller me chercher à manger.
Comment avez-vous vécu le retour à la réalité ?
Ça a été horrible ! Au retour du tournage, j’avais l’impression d’être sur une autre planète. Je n’ai d’ailleurs pas pu reprendre le travail tout de suite. Au final, j’ai même changé de boulot. Pendant l’aventure, j’ai pris conscience que ce que je faisais ne me correspondait pas. Ma sœur n’arrêtait pas de me répéter que j’avais des talents de négociatrice. Du coup, je suis passée de chargée de recouvrement à commerciale ! Cette expérience nous a aussi fait prendre conscience qu’en France les gens ne pensaient qu’à eux. Là-bas, les autochtones n’ont rien mais ils donnent tout !
Qu’est-ce que ça vous fait de vous voir à la télé ?
Avec ma sœur, on pleure toutes les deux. Notre mère aussi d’ailleurs. Elle se demande comment elle a pu nous laisser partir quand elle voit l’état dans lequel on est… Chaque semaine, toute la famille se réunit pour regarder les épisodes. Au début on était trente devant la télé, aujourd’hui on est soixante (rire) !
Si vous gagnez, qu’allez-vous faire de l’argent ?
Sur place, on a pris les coordonnées de toutes les familles qui nous ont reçues. On a pour projet de leur envoyer des cadeaux, mais aussi de retourner les voir, avec toute notre famille…
Propos recueillis par Ingrid Bernard, le mardi 1 avril 2008 FRANCE SOIR










A l'occasion de la diffusion en Belgique de Pékin Express sur la chaine Plug RTL, Yasmine et Harold ont donné une ITW à la derniere heure ce 24 septembre 2008!
BRUXELLES Ils sont belges et fiers de l'être. Mieux : en ces temps de tension communautaire, Yasmin et Harold aiment préciser qu'ils vivent en Brabant flamand et qu'ils cultivent donc leur bilinguisme. Le couple, embarqué dans l'aventure de Pékin Express à l'autre bout de la terre, possède une autre spécificité : Yasmin et Harold sont mariés depuis 18 ans et se découvrent encore. Notamment grâce à l'aventure télévisée - et humaine - qu'ils viennent de vivre...
Participer à une émission comme Pékin Express, c'était un coup de folie ?
Yasmin : "Non, un moment d'inconscience peut-être. On n'avait jamais vu l'émission dans son entièreté mais ça nous correspondait, l'aventure. Et quand on s'est inscrit, on pensait vraiment avoir peu de chances d'être sélectionnés, comme on est belges et que l'émission est française."
Harold : "Il faut dire que Yasmin nous a inscrits à mon insu. J'ai d'abord cru à une blague. Mais cette aventure est du sur-mesure pour nous. On voulait lâcher prise. On adore voyager et on est à la moitié de notre vie. On avait ce désir de voir la vie autrement."
Le côté humain de Pékin Express était donc important pour vous ?
Yasmin : "Oui. C'est très frustrant d'ailleurs de rencontrer des gens accueillants et de devoir les quitter si vite. J'avais donc prévu un carnet de bord dans lequel j'ai demandé à chaque personne rencontrée d'y inscrire un petit mot. Ce sont des moments forts partagés."
Outre le côté découverte et humain, il y a aussi la compétition...
Harold : "Sans la compétition, on n'avancerait pas dans l'aventure. On avait comme principe de rester fair-play, quoi qu'il arrive. Et puis, il faut dire qu'on voit peu les autres candidats. Contrairement à ce que certains prétendent. C'est comme le fait qu'on logerait tous dans des hôtels quatre étoiles entre les prises. C'est faux ! "
Quel est alors l'endroit le plus insolite où vous ayez passé la nuit durant l'aventure ?
Yasmin : "La plus insolite est en fait la plus jolie nuit sur place. Nous étions dans un camion à ciel ouvert, rempli de paille sous laquelle il y avait des pastèques. On s'est endormis en regardant les étoiles. C'était magnifique."
Et des moments difficiles, il y en a eu ?
Yasmin : "Quand on a croisé des enfants dans la misère, dans des états épouvantables. Forcément, en tant que mère, ça m'a fait beaucoup de mal. La pauvreté, à l'écran, on ne la montre pas. On se demande ce qu'on peut faire pour aider ces enfants. Je travaille déjà avec deux associations, mais je préfère rester dans l'ombre, le caritatif devient quelque chose à la mode."
Au final, vous êtes satisfaits de votre parcours dans le jeu ?
Yasmin : "Oui, parce qu'on s'est toujours amusés. On ne s'est jamais dit que l'aventure était nulle. On avait l'intention de faire ce qu'on a fait. On n'était pas épuisés, même si on était dans l'action et qu'au final on a tous les deux perdu du poids !" Propos recueillis par Ch. Vanbever © La Dernière Heure 2008



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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |