News Pékin Express






Comment les candidats dépensent-ils leur argent ? Que contient leur sac à dos ? Qui accompagne chaque binôme ? Le producteur du jeu, Thierry Guillaume, répond.
La version 2010 de Pékin Express représente 10.000 kilomètres parcourus, 170 véhicules empruntés, 340 personnes rencontrées pendant l’auto-stop ou l’hébergement. Mais aussi beaucoup de questions qui se posent au vu des images enregistrées en Amérique du Sud et diffusées chaque mardi soir sur M6.
Toute l’aventure est-elle filmée ?
« Sur les 45 à 50 jours que dure l’aventure, pour ceux qui vont jusqu’au bout, il y a dix jours pendant lesquels on ne tourne pas, explique Thierry Guillaume. Tous les cinq ou six jours, on a un jour de repos, notamment pendant les transferts qui s’opèrent par bus, train ou avion. C’est surtout à destination des équipes techniques, qui doivent récupérer. »
Que font les candidats pendant les jours de repos ?
« Toutes les deux étapes, ils passent une nuit dans un campement, en général un camping avec douche chaude. Mais ça reste rudimentaire, pour rester dans l’esprit de la course. Ils en profitent pour laver leurs affaires. »
Lors de ces jours de repos, des amitiés ou des inimitiés voient le jour et des stratégies se mettent en place. « Ces journées ont des répercussions sur la course, reconnaît Thierry Guillaume. On montre certaines choses dans Pékin Express, l’aventure continue (diffusé dans la foulée, NDLR), car c’est la vocation de cette émission. Et on diffuse aussi des images d’événements qui ne sont pas au centre du jeu, comme les malaises en dehors de la course. »
Comment l’argent est-il dépensé ?
Chaque candidat dispose de 1 € par jour. Dans la pratique, il reçoit à chaque début d’étape 3 €, soit le budget pour trois jours. Il ne doit être dépensé que pendant la course, du matin jusqu’à 17 heures. « Certains préfèrent ne pas s’arrêter pour acheter à manger. Patrick et Nino se sont fait éliminer de cette façon », rappelle Thierry Guillaume. Parfois les chauffeurs qui les prennent en stop doivent s’arrêter, les candidats en profitent pour s’acheter à manger ou à boire. Seule exception : pendant le trek dans le désert, chaque binôme a reçu 15 litres d’eau ainsi que des fruits secs et des barres de céréales. Question de survie.
Des surprises ?
Les concurrent commencent à bien connaître la mécanique du jeu : ils savent qu’il y aura le drapeau rouge pour stopper les concurrents, les équipes mixtes pour ralentir la course…
« On a essayé de les surprendre avec des nouveautés : on a augmenté les bonus. Les équipes pouvaient se qualifier avant la fin d’une étape et passer du temps dans un endroit de rêve, comme les Galapagos. Dans les prochains épisodes, il y aura la balise infernale : dès qu’elle sonne, les duos doivent descendre de voiture. »
Qu’y a-t-il dans les sacs ?
Outre les affaires recommandées par la production, les équipes peuvent apporter des cadeaux pour les habitants, comme du maquillage, des montres… « On vérifie avant le départ que ça reste raisonnable. Si une équipe transportait un sac rempli de montres, ça déséquilibrerait la compétition. Certains s’en servent pour l’auto-stop. Le troc est autorisé », précise Thierry Guillaume. Des candidats dotés d’un talent particulier, tels le dessin ou la coiffure, sont encouragés à apporter leur matériel, pour en faire profiter les habitants, comme le Belge Nicolas qui a exercé ses dons de coiffeur sur une Chilienne.
Qui voyage avec les candidats ?
« Chaque binôme est accompagné d’un cameraman et d’un journaliste, ainsi qu’un chauffeur et un traducteur dans une voiture qui les suit. Ces derniers cherchent l’hôtel pour l’équipe technique le soir. Les candidats dorment seuls, sauf quand il y a des doutes sur la sécurité d’un lieu. L’équipe technique tourne tous les dix jours pour garder du recul et avoir un nouveau regard sur les candidats », raconte Thierry Guillaume.
Comment est formé le duo d’“inconnu(e)s” ?
« Les candidats qui ne se connaissent pas remplissent comme les autres un questionnaire de personnalité. Le but est qu’il se passe quelque chose entre eux. Parfois ça évolue : Chloé et Anne-Marie se sont trouvé des points communs et elles ont la même volonté d’aller au bout d’elles-mêmes. L’an passé, les rapports entre Caroline et Jean-Luc étaient chaleureux au départ. A la fin, ça n’allait plus du tout… »
Liste des effets personnels recommandés
1 blouson imperméable léger type k-way
1 blouson chaud
1 pull polaire
2 chemises ou 2 tee-shirts à manches longues
7 tee-shirts ou hauts
2 pantalons
3 shorts
1 sous-vêtement chaud (type tee-shirt Thermolactyl)
2 paires de chaussures (1 imperméable et 1 plus légère)
7 paires de chaussettes
7 ensembles de sous-vêtements
2 pyjamas (1 chaud, 1 léger)
1 maillot de bain
1 paire de tongs ne craignant pas l’eau
1 serviette de bain
1 serviette de toilette
1 ceinture
1 paire de lunettes de soleil
1 casquette ou chapeau
1 foulard
1 bonnet
1 paire de gants
Gaëlle Guitard 04/05/10 FRANCE SOIR






Quatre couples se sont engagés dans l’aventure. Ont-ils réussi à se ménager des moments de tendresse ? Ont-ils survécu à leurs disputes ? C’est l’heure du bilan.
Sur les dix équipes de Pékin express : la route du bout du monde, quatre sont formées par des amoureux. Après ces trente-six jours à toute allure, certains se sont séparés, d’autres se sont sentis encore plus unis. Où en sont-ils aujourd’hui ?
Solange (61 ans) et Hervé (58 ans) : unis comme avant
Les doyens, ensemble depuis vingt ans, ont fait preuve d’une entente parfaite.
Leur bilan. « On ne s’est pas engueulés une seule fois, ce qui ne nous a pas surpris, souligne Solange. On se connaît par cœur. Lorsque l’un des deux était fatigué, l’autre prenait le relais. » Et Hervé d’ajouter : « On est complémentaires et on a appris de nos erreurs passées. » Le couple de sexagénaires marche main dans la main depuis vingt ans, après un mariage chacun. « On ne refait pas les mêmes erreurs, on met de l’eau dans son vin », glisse malicieusement Hervé.
Fabrice (22 ans) et Nicolas (26 ans) : c’est fini
Le couple belge s’est séparé après deux ans de relation.
Leur bilan. L’émission leur aura permis de gagner du temps. « Nicolas voulait se pacser et adopter, alors que moi je voulais acheter un appartement avec lui. Cette aventure m’a ouvert les yeux, confie Fabrice. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt, ni la même façon de voir les choses. J’ai découvert un Nicolas différent. Plus rancunier, plus insultant à mon égard. » Mais Fabrice est conscient qu’il a lui aussi manqué de patience par moments. « J’ai été très dur quand il avait besoin de se reposer. Notamment lors de l’ascension du volcan Chimborazo et du treck dans le désert. » L’aventure s’est donc terminée dans l’amertume. « Nous ne sommes plus en contact », précise Fabrice.
Et l’intimité ? « Le soir, après le départ du cameraman, on parlait et on s’endormait. Tous les six jours, on se détendait lors des journées de repos, mais on en profitait pour créer des liens avec les autres équipes. »
Cécilia (32 ans) et Mathieu (26 ans) : indestructibles
Les Montpelliérains ne sont pas venus faire du tourisme ni tester leur couple. Un seul objectif : gagner.
Leur bilan. « Notre couple n’a ni été renforcé ni affaibli, il était déjà très solide, commente Cécilia, préparatrice sportive, comme son homme. Mais on s’engueulait cent fois plus souvent que chez nous, car on était sur les nerfs. » « On en ressort plus forts et enrichis », constate de son côté Mathieu. Les tourtereaux veulent se marier, en 2011.
Et l’intimité ? « C’était difficile... Dans les familles, il n’y avait pas toujours de porte, ni de rideau, raconte Cécilia. De plus, on était fatigués et stressés. On se contentait souvent d’un petit câlin. Un soir en Equateur, on s’est mêmes couchés à 19 h 38 ! » Petite rectification de Mathieu : « Les gros câlins, c’était possible dans le désert, sous la tente... »
Jessica (27 ans) et Frédéric (40 ans) : toujours connectés
Ensemble depuis deux ans, après une rencontre sur Internet, ils se sont beaucoup disputés sur le trajet qui les a menés de la forêt amazonienne à Ushuaïa.
Leur bilan. « Il y a eu des hauts et des bas, se rappelle Frédéric. Les mots ont parfois dépassé nos pensées. On a même envisagé de se séparer. Mais l’aventure nous remettait sur les rails. » Sa compagne Jessica, qui le traitait aux moments critiques de Molière de mon c.. à « cause de son côté théâtral », est enthousiaste : « On est encore plus unis qu’avant. On regarde les tatouages que nous avons faits sur l’île de Pâques (ils y ont passé deux jours, tout seuls, NDLR) avec émotion. On n’a plus le droit de se séparer ! » Leur but n’était pas de tester leur couple, « pour ça il y a l’île de la tentation » s’amuse Frédéric, mais l’endurance de leur duo. Aujourd’hui, les moments difficiles sont derrière eux et le mariage est encore plus d’actualité.
Et l’intimité ? « Comme on est échangistes, c’était la fête sous la tente tous les soirs ! », plaisante Frédéric. « Sérieusement, on sent mauvais, on a faim... La libido est au niveau zéro, admet Jessica. Et chez les familles, difficile de tenter quoi que ce soit, par respect pour les gens. » « Une fois en Equateur, on a joué aux ombres chinoises dans la tente... », se souvient quand même Frédéric. Petits coquins !
FRANCE SOIR Gaëlle Guitard 25/05/10






Pépins, blessures, abandons… Plus que jamais, les candidats sont allés au bout de leurs forces pour traverser, cette année, l’Amérique du Sud. Eprouvantes pour les aventuriers, cette épopée a été tout aussi stressante pour l’équipe de production et son animateur.
« Pékin Express est un programme difficile à gérer mais c’est aussi et surtout une très belle expérience », lance Stéphane Rotenberg. « Sur place, nous devons, en permanence, veiller à la sécurité des participants. C’est seulement une fois rentrés à Paris que nous relâchons la pression. »
A chaque journée de tournage sa frayeur. « Nous sommes le cauchemar des douaniers, explique avec humour l’animateur. Nous transportons, en effet, des caisses entières de matériel de communication. La réglementation est très stricte à ce sujet. Quand ce ne sont pas les autorités, ce sont les locaux qui, sans le vouloir, nous mettent des bâtons dans les roues et retardent la progression de la course ». « Dans les petites villes, on leur apprend à se méfier des étrangers. Il n’est pas rare que les habitants appellent la police quand les candidats leur demandent de loger chez eux », poursuit Stéphane Rotenberg.
Bientôt l’Océanie et l’Afrique ?
Trépidante, l’aventure Pékin Express pourrait bien à l’avenir réunir, comme Koh-Lanta, des célébrités. « C’est une réflexion que nous menons depuis trois ans. Mais rien n’est fait pour le moment. Nous aimerions également réunir les gagnants des éditions précédentes. Reste à savoir où nous irions et avec qui. » En attendant une éventuelle déclinaison du concept, une sixième saison devrait voir le jour l’année prochaine. « Ça semble plutôt bien parti, poursuit l’animateur. Nous avons, en effet, débuté les castings. Toutes les conditions sont réunies pour que l’on reparte. »
Quant à la prochaine destination ? « L’Océanie et l’Afrique pourraient nous séduire. Nous avons également un projet de routes européennes. Reste à savoir si nous pourrons décrocher les autorisations. C’est toujours une question très compliquée à régler. » Et d’ajouter : « Il y a vingt ans, nous n’aurions probablement pas pu faire Pékin Express. 80 % des pays que nous avons traversés depuis le début de l’aventure étaient fermés. Nous ne vivons malheureusement pas dans un monde de Bisounours. »
FRANCE SOIR Ingrid Bernard 08/06/10




Pour la première fois dans l’histoire de Pékin Express, les candidats ont dû affronter la glace. Les trois équipes encore en compétition reviennent sur cette ascension de tous les dangers.
Cette année, encore plus que les autres, les candidats de Pékin Express sont allés au bout d’eux-mêmes pour rejoindre « la route du monde ». Traverser la jungle amazonienne, gravir le plus haut volcan d’Equateur, affronter la sécheresse du désert d’Atacama semblait déjà des exploits aux yeux des téléspectateurs.
Les trois équipes encore en course, Matthieu et Cécilia, Jessica et Frédéric et Yousra et Randa vont pourtant se découvrir des ressources insoupçonnées en escaladant, ce soir, le Perito Moreno, glacier de 60 m de haut, situé à la frontière du Chili et de l’Argentine. « C’était impressionnant. Nous étions entourés de crevasses. Une mauvaise chute et nous pouvions nous tuer », explique Yousra.
Encadrés pas des guides de montagne, les équipes ont dû se surpasser aussi bien physiquement que mentalement. « J’ai vraiment cru que j’allais mourir, poursuit Jessica. Je n’ai jamais ressenti autant de douleurs dans tout mon corps. Mais je n’avais pas le choix. Heureusement que Fred était là pour me rassurer. » Et Yousra d’ajouter : « Nous sommes allés de surprises en surprises tout au long de l’étape. Lorsque j’ai vu que l’on nous demandait d’escalader un versant à l’aide de piquets, je me suis dit que ça n’allait pas être possible. J’ai pensé à ma sœur et je me suis lancée. »
En jeu de cette étape périlleuse : la qualification pour la finale, mais aussi trois amulettes de 10.000 euros chacune que les candidats pourront transformer en argent en cas de victoire. « En grands joueurs, nous nous sommes donnés à fond. Nous voulions donner le meilleur de nous », affirme Matthieu. Une étape qui promet bien des surprises…
Un dispositif exceptionnel
« Ce n’est pas à n’importe quelles conditions que nous souhaitions faire découvrir ce site incroyable aux candidats, explique Thierry Guillaume, producteur de l’émission. Nous avons fait appel à une entreprise habilitée à emmener des touristes sur le glacier du Perito Moreno. Chaque binôme ainsi que leur cadreur était encadré par deux guides de haute montagne. Ils n’hésitaient pas à les rappeler à l’ordre au moindre faux pas. Le trek, d’ordinaire, proposé aux touristes a été adapté pour l’émission. Il a duré deux heures au lieu de trente minutes. »
Ingrid Bernard 22/06/10 FRANCE SOIR


La faute à toutes ces altercations quotidiennes, ces « casse-toi pauvre con » auxquelles les spectateurs ont pu assister. « Pékin Express nous a coûté notre couple, assure Fabrice. Là-bas, j’y ai découvert un Nicolas que je ne connaissais pas, arrogant, insultant à mon égard. Mieux valait qu’on se sépare maintenant que dans dix ans. »
« Pékin Express », une machine à briser les couples? Fort heureusement non, même si cette saison, on a bien cru que les Belges ne seraient pas les seuls à être victimes de ce périple sur les terres d’Amérique du Sud. Frédéric et Jessica, les deux fiancés rencontrés sur Internet, se sont distingués par des engueulades d’anthologie. Et notamment cette phrase lancée par la jeune femme à son mari : « Il est complètement con, c’est pas un caractère, c’est une philosophie! »
Depuis, les deux tourtereaux ont retrouvé leur nid marseillais, sans perdre leurs bonnes habitudes : « On s’engueule toujours, mais à chaque fois, on se rabiboche. » Hormis les deux retraités Hervé et Solange ainsi que les sœurs Yousra et Randa, le langage fleuri n’aura épargné aucun candidat.
Les randonneurs de « Pékin Express » auraient-ils les nerfs fragiles? « Sans aucun doute », répond Jessica, qui avoue « qu’entre la fatigue, les problèmes d’hébergement, les épreuves physiques et le manque de nourriture, les caractères sont soumis à rude épreuve ». Notamment sur le plan affectif… La libido rangée dans le sac à dos et le désir amoureux abandonné dans le fossé, les couples mènent au cours de l’aventure une vie d’ascète, presque monacale. Les candidats l’avouent avec le sourire, « les câlins ne font pas partie du quotidien ». Surtout lorsque « vous êtes sale, fatigué et que vous dormez chez un étranger », s’amuse Jessica.
Pas de lune de miel à « Pékin Express » donc, mais de la privation souvent synonyme de torture. « Il faut savoir mettre une croix sur tout ça avant de participer, soulignent Solange et Hervé, respectivement 61 et 59 ans, sans quoi on s’énerve facilement. » Les prochains participants sont prévenus…
LE PARISIEN 22 JUIN 2010 (M6/PATRICK ROBERT.) ALAIN PIROT





Compétiteur et fin stratège, le couple de sportifs a l’avantage sur les « deux sœurs loyales » de l’aventure, Yousra et Randa.
Après avoir parcouru près de 10.000 kilomètres à travers l’Equateur, le Chili et l’Argentine, les deux équipes encore en lice – le couple de sportifs, Cécilia et Matthieu, et les deux sœurs inséparables, Yousra et Randa – s’affrontent, mardi soir, au cœur d’un archipel de légende : la Terre de Feu. Une course contre la montre qui promet bien des rebondissements.
Largement favoris depuis le début de l’aventure, Cécilia et Matthieu l’ont toujours dit : ils sont venus pour gagner. « Nous n’avons jamais caché nos intentions, explique Matthieu. Nous sommes des compétiteurs et nous avons participé à Pékin Express pour aller jusqu’au bout de l’aventure. » Préparés physiquement et psychologiquement, les deux amoureux sont bien conscients d’avoir quelques avantages sur les autres équipes. Fins stratèges, ils n’ont pas hésité à mettre des bâtons dans les roues aux autres candidats pour empêcher leur progression, quitte à se les mettre carrément à dos. Stéphanie n’avait d’ailleurs pas mâché ses mots à leur encontre en quittant l’aventure. « Nous n’avions pas tous la même conception de cette aventure, avait-elle expliqué. J’ai trouvé des personnes avec qui partager et d’autres qui écrasaient. »
« Ils ont la hargne, mais ça ne les empêche pas d’être loyaux »
Manque de fair-play, mensonges et manipulations, le couple de sportifs a souvent été décrié. Pourtant Matthieu tient aujourd’hui à s’expliquer. « Nous sommes bien plus humains que les images veulent bien le montrer. Si nous étions comme ça, nous n’aurions pas d’amis. » Jessica, leur plus fidèle alliée dans l’aventure, n’hésite pas à les défendre. « Ils ont la hargne, mais ça ne les empêche pas d’être loyaux. Sur une étape, ils nous ont laissé leur voiture en risquant d’arriver derniers. Cécilia monte facilement en puissance, mais, comme tout le monde, elle est capable de pleurer. » Reste que ces deux-là ont une détermination sans faille. Ils ont su prouver que même en difficulté, ils réussissaient à s’en sortir.
Face à de tels compétiteurs, Yousra et Randa risquent d’avoir du mal à faire le poids. Plus discrètes, leur aventure est avant tout humaine. « Nous sommes venus là pour rencontrer de nouvelles personnes et de nouvelles contrées », explique Yousra. Conscientes d’être les outsiders, elles se sont tout de même montrées déterminées tout au long de l’aventure. « Avec ma sœur, notre devise, c’était de ne jamais rien lâcher. Nous n’étions pas les plus fortes physiquement mais nous nous sommes prises au jeu au fur et à mesure des étapes. Nous nous sommes découvert des ressources insoupçonnées », poursuit la jeune femme. Solidaires, surtout dans l’adversité, les deux sœurs ont économisé leurs forces du mieux qu’elles le pouvaient. « Avec Randa, nous ne nous sommes jamais engueulées, poursuit Yousra. Cela aurait été bête de gâcher nos forces inutilement. Mais une chose est sûre, dans la vie de tous les jours, je suis bien plus impulsive que ça. » Reste que même si elles ne remportent pas cette grande finale, les deux sœurs auront tout gagné : la reconnaissance de leurs petits camarades et la fierté de leur maman
FRANCE SOIR Ingrid Bernard 29/06/10




Cinq équipes de Pékin Express sur dix avec Cécilia et Matthieu, les grands gagnants de 2010 étaient mardi soir à Clermont-l'Hérault, pour aider France Choroïdérémie à avancer dans la recherche Yves le papa de Cécilia la jeune Nébianaise est rassuré. Mardi soir salle Georges-Brassens, Solange et Hervé, le couple le plus âgé de l'aventure, ont avoué que sa fille avait beaucoup de coeur et qu'en dehors du jeu, ils ne l'avaient jamais vu "engueuler" Matthieu : « Mais elle est comme ça, c'est une battante et quand elle est dans la compétition, elle fonce... ». Cécilia le reconnaît, l'image qu'on a donnée d'elle est aujourd'hui un peu difficile à assumer : « Parfois, c'est moi et je le reconnais, mais ce n'est pas toujours le cas », dit-elle. La preuve qu'elle n'est pas aussi "vipère" que ça... « Fachée avec Cécilia, moi ? », répond Solange tout sourire entre deux dédicaces et séance de photos : « Mais ce sont tous nos petits enfants ! ». A voir leur complicité, c'est sûr, une jolie chaîne d'amitié s'est nouée entre eux. Et pour leurs fans, Florian et Christophe, Solange et Hervé, Chloé, Cécilia et Matthieu ont signé des autographes, raconté leur belle aventure, leurs instants de partage inoubliables. Et même Jessica et Matthieu, arrivés avec beaucoup de retard d'Arles (ils n'ont pas pris la bonne sortie d'autoroute) ont pu aussi témoigner de l'amitié qui les lie désormais aux deux gagnants héraultais.
Le maire de Clermont-l'Hérault est aussi venu féliciter les candidats juste avant la transmission de la finale en direct, promettant d'offrir le verre de l'amitié à tous, si le couple nébianais était le vainqueur 2010. Pari réussi. C'est sous les applaudissements d'une jeunesse en délire, que Cécilia et Matthieu étaient ovationnés. Pendant ce temps autour de Marie-Catherine Faure la présidente de l'association "France Choroïdérémie"comblée, c'est toute une équipe qui s'active à préparer à manger, à boire, vendre des tee-shirts, casquettes, et autres... Et même le Lions club de la vallée de l'Hérault, par la main de son président Jean-Louis Lacroix, est venu remettre personnellement un chèque de 1 800 € à Marie-Catherine : « Fruit de la collecte réalisée lors de la marche pour la vue qui s'est déroulée à Aniane le lundi de Pentecôte dernier ». Vous avez dit générosité
MIDI LIBRE 2 JUILLET 2010



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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |