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Le documentaire sera suivi à 21h10 d'un best off ou d"une émission inédite, c'est le mystere encore ! En effet selon les infos ce sera soit pendant 4h : "Il était une fois des Guignols de - 4 milliards d'années avant JC à 2008" une émission revenant sur l'histoire donc ou alors un best off à moins que ce soit la meme chose mystère...
En attendant voici la bande annonce de cette soirée avec le making off du docu


Pour la première fois, des reporters ont pu suivre en totale liberté l’équipe des Guignols pendant une journée, guidés par PPD en personne, depuis la conférence de rédaction jusqu’au départ pour le plateau en passant par la cantine, le bureau des sports (avec Michel Platini), le bureau des politiques, la cafétéria (avec George et Carla), la loge des costumes (avec Karl Lagerfeld, où PPD doit recevoir Monica Belluci)…
"Une immersion inédite dans la rédaction la plus mystérieuse de France : des caméras indiscrètes filmant les luttes de pouvoir entre les journalistes ; des secrets dévoilés sur la fabrication de l’émission qui fait et défait les présidents de la République; des révélations fracassantes concernant l’influence des politiques sur la ligne éditoriale d’une émission prétendument indépendante ; des images exclusives de ceux que vous ne voyez jamais et qui pourtant sont essentiels à la création du programme ; la preuve qu’il existe bien un comité de censure ; sans oublier, à la fin de ce reportage exceptionnel, la diffusion du JT interdit que nous avons enfin pu nous procurer... Bref, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Les Guignols sans jamais oser le demander !"
"Du temps des dinosaures à l’apparition de l’espèce humaine il y a sept millions d’années, en suivant la lente évolution de ce dernier. L’homme se redresse, se met à marcher, à parcourir et à conquérir le monde. Et, en mai 1988, il réélit François Mitterrand. Le 29 août 1988, soit quatre mois plus tard, sous l’impulsion d’Alain de Greef, alors directeur des programmes de la chaîne, LES ARÈNES DE L’INFO sont programmées dans NULLE PART AILLEURS pour succéder aux Nuls. Les premières marionnettes fabriquées ont été celles de François Mitterrand, de Raymond Barre (qui était candidat à l’élection de 1988), de Jacques Chirac, ex-Premier ministre, et de George Bush père. Depuis l’origine, toutes sortent des ateliers d’Alain Duverne. PPD s’installe pour toujours dans le fauteuil de présentateur de l’émission. En septembre 1990, LES ARÈNES DE L’INFO deviennent LES GUIGNOLS DE L’INFO et s’impose en tant que rendez-vous quotidien en direct incontournable".
Cette rétrospective offrira de revoir tous les événements majeurs de l’Histoire, année par année, qu’ils soient d’ordre politique, militaire, sportif ou culturel,à travers des images d’archives des Guignols. Ils seront commentés face caméra par les témoins en latex qui les ont vécus au plus près.


• Entre 2,5 et 3 millions de téléspectateurs ont regardé Les Guignols chaque soir en 2008.
• En 2007, les Guignols ont réalisé les trois plus hauts scores d’audience de leur histoire : 3 514 000 le 22 janvier et le 20 février, et 3 628 000 le 8 mars.
• 4 000 jourrnaux télévisés des Guignols diffusés en vingt ans.
• 300 : nombre moyen de personnes travaillant chaque mois pour les Guignols, dont une cinquantaine mobilisée exclusivement sur le JT, chaque jour, en direct.
• 314 personnalités célèbres guignolisées, de l’abbé Pierre à Zinedine Zidane, auxquelles il faut ajouter les marionnettes d’anonymes, d’enfants, d’extraterrestres, d’animaux, d’insectes, de dinosaures, d’acariens…
• Trois semaines : c’est en moyenne le temps nécessaire à Alain Duverne pour fabriquer une marionnette, du dessin à la livraison.
• Deux marionnettistes (aussi appelés manipulateurs) animent chaque Guignol. Au total l’équipe en compte trente-trois.
• Quinze auteurs se sont succédé à l’écriture pour les JT quotidiens. • Six imitateurs récurrents ont participé aux GUIGNOLS.


Autre vidéo coulisses du journal, par télé loisirs


TELE LOISIRS





Les Guignols de l'info fêtent leurs 20 ans. Deux décennies qui n'ont pas adouci leur mordant...
BRUXELLES Le titre est cru ? Qu'importe. On le dit comme on le sent. Et puis, durant ces vingt dernières années, les Guignols n'ont jamais franchement mis les gants, avec ceux qui composent et rythment notre actualité. Ou alors si, mais des gants de boxe, plutôt que de velours.
L'histoire des Guignols débute en 1988, sous l'impulsion d'Alain De Greef, alors directeur des programmes de Canal+. Pour succéder au JTN des Nuls, il a l'idée d'adapter un programme britannique dont il est accro : Spitting Image , qui parodiait les personnalités du monde politique anglo-saxon. Les Arènes de l'info (on ne parle pas encore de Guignols de l'info) ne sera jamais que la fusion entre ce principe et le feu JTN, journal télévisé des Nuls. Les débuts sont difficiles : humour lourdingue qui ne fait pas mouche, contenu qui sent le réchauffé. Forcément, à l'époque, l'émission est enregistrée trois semaines à l'avance !
Ce n'est qu'en 1991, alors rebaptisée Les Guignols de l'info et remodelée (en direct), que la mayonnaise prend. Et on peut clairement dire que la marionnette de Mr Sylvestre (Sylvester Stallone) en est l'huile. Essentielle. Symbole de l'impérialisme américain trop gourmand et pas super-subtil, son personnage détonne avec le classicisme moribond des infos relayées par les autres médias, en pleine guerre du Golfe. Les Guignols ont profité de la guerre ? On ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs.
Le téléspectateur, en quête de subversion, de piquant et désireux de voir les puissants mis en difficulté, a trouvé son poulailler.
En nous pondant des trouvailles dont on parle encore deux décennies plus tard, ils ont contribué à tuer (un peu) le politiquement correct télévisuel dans l'œuf. Et même si certains hommes politiques caquettent encore, ou restent le bec béant devant le costard que leur taillent leurs marionnettes, une seule chose à dire : nous, on se régale. Et tant pis si certains y perdent des plumes. Bon annif '! Alexis Carantonis © La Dernière Heure 2009

Quelques expressions de l'émission sont cultes, aujourd'hui. Et vous, parlez-vous bien guignol ?
BRUXELLES Voici le best of du lexique guignolesque, dont la première page s'est écrite il y a 20 ans.
"Vous regardez trop la télévision, bonsoir" : C'est la ritournelle avec laquelle PPD ouvre le journal, chaque jour.
"Atchao, bonsoir" : Phrase lancée par PPD pour clôturer le journal. Elle a été inventée par Arnold Boiseau. Elle lui est apparue "comme une évidence" au vu du phrasé particulier d'Yves Lecoq et du petit défaut de prononciation du vrai PPDA. "Ispice di counasse" : La citation fétiche d'Oussama Ben Laden et ses sbires. Selon Bruno Gaccio, qui a quitté l'équipe en 2007, elle a été adoptée pour illustrer "l'imbécillité des Afghans dans leur façon de traiter les femmes" . L'expression a cessé d'être employée lorsque l'équipe apprit que certains jeunes de banlieue s'en servaient pour désigner l'autre sexe...
"Ah que coucou !" : Phrase que prononce Johnny en ouvrant la boîte à coucou d'où surgit un œuf. Bête à en manger du foin. Donc forcément indispensable. C'est François Rollin, l'humoriste français, qui est à l'origine de la trouvaille.
"Mangez des pommes !" : On ne compte plus les dizaines de fois où l'injonction est sortie de la bouche du Jacques Chirac guignolisé. En 1995, le leitmotiv a été inspiré par une interview où l'ex-président évoquait un pommier appartenant à un de ses proches. On considère l'accroche comme un possible vecteur de la victoire du vrai Jacques Chirac."Je vous dis pas le prix, c'est indécent !" : Elle est plus récente. La marionnette de Nicolas Sarkozy l'utilise souvent pour parler de sa dernière folie. Qu'il s'agisse d'une Rolex, d'une paire de Ray-Ban de collection ou de son dernier trois-pièces automne-été. Il la complète en s'empressant d'ajouter, après que PPDA lui rappelle qu'il s'agit de sa vie privée, le montant déboursé. A. Ca. © La Dernière Heure 2009
"Aux Guignols, on ne tape que sur les forts..."(16/03/2009)
Lionel Dutemple est de ceux qui gribouillent, jour après jour, les textes de PPD et de ses invités
BRUXELLES Dans Les Guignols, deux choses sont drôles. La manière dont les pantins déclament leurs palabres, et le contenu de ce qu'ils radotent. Si la première partie du taf est du domaine des imitateurs (Yves Lecoq en tête), ce sont les auteurs qui se chargent de la deuxième. Parmi eux, un certain Lionel Dutemple, un des auteurs des textes depuis maintenant 10 ans.
Les Guignols ont 20 ans, qu'est-ce que ça vous inspire ? "Beaucoup de fierté. À bien y réfléchir, on fait une des seules, si pas la seule émission vraiment libre dans le Paf (paysage audiovisuel français, NDLR)."
Il n'y a donc pas de bureau de censure ?
"Absolument pas. Même pas un bureau avec Johnny responsable de la censure, comme vous le verrez ce soir dans Les coulisses des Guignols (Rires). La seule limite, c'est celle qu'on s'impose nous-mêmes..."
Donc, il y a quand même des règles, une espèce de charte ?
"Bien sûr ! Vous êtes malade ou quoi ? Les Guignols sont suivis par des millions de fidèles. On ne peut évidemment pas tout dire. On a développé une certaine éthique : pas de cul, jamais la vie privée. On n'a, par exemple, pas traité les histoires de coucheries de Dominique Strauss-Kahn. Ni le mystère autour du bébé de Rachida Dati. Ni la rupture entre Cécilia et Nicolas Sarkozy. Par contre, dès l'instant où Sarko s'amuse à immiscer le privé dans le public, comme à Euro Disney avec Carla, vous pensez bien qu'on saute dessus..."
Vous est-il arrivé de déraper ?
"C'est arrivé. Notamment avec Philippe Séguin, qu'on avait montré en sado-maso. Là, on avait peut-être un peu poussé le bouchon un peu loin. Puis plus récemment, avec Benoît XVI, qu'on avait fait appeler Adolf II. Tollé le lendemain, évidemment. Mais l'actualité récente autour du personnage a prouvé que, finalement, on n'était pas si loin de la réalité..."
Chirac et Sarkozy apprécient-ils le spectacle ?
"Sarkozy, lui, il n'aime pas trop. Chirac, je pense qu'il était plutôt dans un état d'esprit : laissons-les s'amuser, après tout. En même temps, on n'est pas dans leur slip. Dons je ne sais pas trop. Et puis on s'en fout un peu, nous, de ce qu'ils pensent de nous. C'est ce qu'on pense d'eux qui compte !"
On compte peu de marionnettes belges dans le lot. La Belgique n'intéresse pas les Guignols ?
"Y a quand même Johnny ! Mais c'est vrai qu'on ne parle pas souvent de la Belgique, malgré le fait qu'on est aussi suivis chez vous. Mais nous, on n'est que le reflet de ce que les médias français transmettent. Si TF1 ou France 2 se mettent à s'intéresser à vous, ce sera le cas dans Les Guignols aussi. Mais c'est bizarre, on me dit souvent que Les Guignols ne parlent pas beaucoup des Belges. Mais si c'est pour parler de Dutroux, je ne suis pas certain que vous soyez demandeurs. Nous, on tape sur les forts. La Belgique c'est petit, et puis c'est gentil..."
Quand cela va mal, pour vous ça va bien ?
"C'est sûr qu'on a plus de matériel quand l'actu est forte. Et qui dit actu forte, dit actu dure. Il y a des jours où on pourrait presque se passer des Guignols. À d'autres, on est, je pense, beaucoup plus importants, avec le décalage qu'on propose, le changement d'angle qu'on opère sur l'info." Interview > A. Ca. © La Dernière Heure 2009
Les peoples et politiques réagissent à leurs Guignols dans TVMAG





Puis commentaires dans l'édition du 18 mars




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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |