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Nabilla donne une longue interview pour sa rentrée : «Je suis redescendue sur Terre !»

Après une interview donnée à Paris Match il y a quelques mois, Nabilla attendait de savoir ce que la Justice lui réservait. Maintenant qu’elle sait que n’échappera pas à un procès, elle peut continuer à gérer son image et amorcer sa rentrée médiatique. On parle notamment d’un livre autobiographique, duquel elle va devoir faire la promotion. Entre deux rendez-vous cachés avec Thomas, rapidement révélés dans la presse et sur Internet, elle a décidé, en cette fin Août, d’accorder une longue interview à Paulette Magazine. Son adolescence, la célébrité, ses ennuis judiciaires… elle dit tout.

Son adolescence :
Jusqu’à l’âge de 13 ans, j’étais un peu garçon manqué, un peu racaille, toujours en survête- ment. Je n’écoutais que du rap et je me bagarrais beaucoup à l’école. Vers 14-15 ans, j’ai commencé à me maquiller et à me mettre en valeur. Je me suis féminisée, même si quand on est jeune, on peut tomber à côté. J’ai commencé le mannequinat très tôt, je suis partie en Corée pendant six mois environ. Je me suis vite rendu compte que ce n’était pas fait pour moi. J’aimais la photo mais je ne supportais pas d’être juste un numéro, je voulais avoir un nom.

La chirurgie esthétique :
Je n’ai fait refaire que mes seins que je voulais plus gros. Ce n’était pas un complexe, j’étais simplement obnubilée par la perfection. Je ne voulais plus avoir de défauts. Je suis comme ça, je veux toujours plus. J’ai plutôt des complexes sur mes lacunes en culture et ma façon de parler. J’ai mis du temps à acquérir un certain vocabulaire parce que j’ai arrêté l’école très tôt. Mais j’ai appris sur le tas et je trouve qu’il n’y a rien de mieux.

Son image de bimbo :
Mon caractère ne correspond pas forcément à mon physique. Je suis très jeune dans ma tête et pas du tout bimbo, au contraire. Parfois je me comporte comme un garçon. Mais à un moment donné, j’ai compris ce qui marchait et ce qui plaisait. J’aime ce corps, même s’il est parfois compliqué à gérer. Pour certains, gros seins égal pas de cervelle. J’essaie de moins exposer ma féminité, de moins en jouer, contrairement à avant où je pensais n’avoir rien d’autre à offrir. En ne misant que sur la féminité, les gens n’ont pas envie de creuser. À l’époque, je manquais de culture et au lieu de faire semblant d’en avoir, j’ai assumé mes lacunes en public. J’ai joué ce jeu parce que je n’avais pas le choix.

Ses débuts dans L’Amour est Aveugle 2 :
Je voulais avant tout être devant une caméra, voir ce que ça faisait, c’est tout. Cette forme de mise en avant peut être fulgurante. J’en avais besoin à l’époque. C’était le moyen le plus rapide de devenir célèbre et celui qui me correspondait le mieux. J’en suis très fière.

Son avis sur Loana :
Loana est vraiment fragile psychologiquement. On n’a pas le même caractère. J’ai vécu des choses pires (son passage en prison, ndlr) que son buzz, il m’en faudrait bien plus pour en arriver là. La téléréalité est un milieu assez radical. Quand tu évolues, les gens ne sont pas forcément contents pour toi, ils sont très jaloux. On part tous du même point, alors forcément ils se disent «Pourquoi elle et pas moi ?».

Son couple avec Thomas :
Il était le plus beau mec de l’émission (Les Anges 5), et moi la fille la plus fraîche, donc voilà c’était physique ! Finalement on a eu un vrai coup de foudre, on s’est rendu compte que l’on était pareil. Thomas est mon premier amour. C’est très compliqué car la passion est parfois destructrice. Cette relation me protégeait, me tirait vers le haut mais en même temps quand on se disputait, j’étais dévastée…

Ses ennuis judiciaires :
Tu en sors toujours grandie si tu arrives à les surmonter. Ça m’a endurcie, et surtout ça m’a permis de sortir du star system, cette course au succès, à la célébrité, etc. Je suis redescendue sur terre et j’ai réalisé que je devais faire les choses pour moi et pas pour les autres.

Sa vision du futur :
Je suis passée de gamine qui ne pensait qu’à sortir et à s’amuser à une femme qui se projette dans le futur. Ça fait assez peur. Les événements ont été une cassure mais ça m’a laissé le temps de réfléchir. Quand tu prends une claque, tu ne peux que mûrir. Aujourd’hui, je n’ai plus envie de jouer un personnage, je veux juste être moi-même, que ça plaise ou non.

Un retour à l’anonymat ? :
Si c’est possible oui, j’en aurai sûrement envie quand je fonderai une famille. Les choses seront différentes plus tard.

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Par : Nico

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