Résumé Divers de Autres émissions TV
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Sur cette DF, l'originalité de leurs réflexions semblait davantage polarisée par le classement des bookmakers ( ce qui est plutôt rare en France même si TPMP s'y met aussi ) plutôt que sur une analyse fondée des qualités ou non des morceaux proposés. Soit. La plupart de leurs indications sur le sujet était réel hormis pour la Belgique qui jamais n'avait été une « grande favorite » de l'édition en cours.
La surenchère d'écrans LED observée lors des Concours précédents a occasionné une discussion au sein du groupe de référence de l'Eurovision dont Edoardo Grassi, notre chef de délégation, est partie prenante depuis peu. C'est ainsi qu'il a été préconisé cette année à un retour classique de l'espace scénique avec l'élimination ( temporaire ? ) de ces écrans tout en prévoyant 800 spots censés assurer un spectacle visuel lumineux. La scène n'est à mes yeux sûrement pas la plus sublime de l'histoire loin s'en faut même si l'idée des 2 ponts encadrants l'environnement central est assez pertinent car il permet ainsi d'élargir les capacités de déplacement des artistes en présence.
Les prestations les plus marquantes de la soirée furent celles de la Lituanie, d'Israël, de la République Tchèque, de la Bulgarie, de l'Estonie et surtout de Chypre, mais pas forcément sur le plan de l'intérêt artistique... Il faut à ce moment précis dire que le niveau général de cette demi-finale était bien supérieure à celle qui nous attend demain soir. Car le sort y avait réuni plusieurs des pays favoris pour remporter la compétition 2018.
Israël était annoncé vainqueur à coup sûr depuis de longues semaines. Avant de se faire dépasser sur le fil par la chanteuse albano-chypriote suite à ses répétitions tonitruantes. Netta Barzilai a une personnalité détonante et son titre « Toy » au discours féministe revendiqué est très efficace. Et plutôt complexe dans sa construction mélodique. Tout sauf une chanson « facile ». Mais voilà, cette chanson hyper produite perd de sa force en live. Surtout lors de ces éléments auditifs comportant des bruits de poule émis par la chanteuse au physique peu conforme aux canons eurovisuels connus de tous. Ca sonne franchement moins bien que sur un son « studio ». Puis la chorégraphie est assez brouillonne, elle manque de structure narrative et donne l'impression d'avoir affaire davantage à une farce. « Joke act » dit-on. Et forcément, sa côte est redescendue.
L'interprète de la République Tchèque, le « Justin Timberlake » local, s'était blessé en répétition et on s'est même demandé s'il pourrait concourir. Il était pourtant bien présent. Un titre moderne et actuel, avec une bonne présentation mais on ne l'imagine pas du tout vainqueur samedi soir.
L'Estonie a sorti l'artillerie lourde cette année avec une chanteuse lyrique dont le morceau plait beaucoup aux eurofans. Sans doute que l'investissement financier sur sa robe hyperbolique question taille y est un peu pour quelque chose. On parle de 65000 € ! A faire pâlir d'effroi Madame Ernotte. L'utilité étant de pouvoir effectuer des projections graphiques spectaculaires sur cette tenue terriblement eurovisionnesque ( on ne verra jamais ça ailleurs que là ). Mais on imagine pas cette FORZA accéder au Graal, car cette pop lyrique est par nature fatalement clivante et insuffisamment fédératrice.
La Bulgarie fait peur. Mais pas sur le terrain concurrentiel... Un collectif de 5 interprètes regroupé sous le nom d'EQUINOX. Avec au milieu de 4 messieurs aux mines à peine austères et semblant évoluer dans un Chateau des Carpathes en état de rénovation supposé une Barbarella à laquelle on aurait pas idée de confier son jeune enfant un samedi soir pour une mission de baby-sitting. Pas sûr que leur quintet attire tant de votants que cela lors de la finale même si « Bones », aussi électro-pop soit-elle, reste classée correctement chez les bookmakers.
Le titre de la Lituanie fût une – LA - très belle surprise de la soirée. « When we're old » est une très belle ballade, extrêmement douce et chantée par Ieva, une artiste incontestablement sensible dôtée d'un fort joli timbre de voix, très agréable à l'écoute. Un moment grâcieux et très à part au cours de cette soirée. J'ai pour ma part beaucoup aimé. Et là, au contraire de l'israélienne, son live embellit le morceau.
Ce sera sûrement le moment kitsch de la finale mais moi, j'ai adoré. La Finlande et son titre très gay-friendly, enfin de ceux qui plaisent le plus aux fans gays du concours, est assorti d'une scénographie assez surréaliste où il se passe durant 3 minutes ou presque toujours quelque chose. Un peu comme une Chantilly que l'on ajouterait à une Forêt Noire pourtant bien garnie en ingrédients roboratifs. La roue tournante façon numéro de cirque en introduction, les danseurs curieusement habillés de type milice allemande dans une guerre qui ne dit pas son nom, le retourné finale de la dame qui s'élance sans crainte pour conclure une prestation « riche » en effets divers dont la pluie de feu pyrotechnique, bref le climax du mauvais goût certainement... mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime notre Eurovision. Sans oublier la choriste qui rate la marche de l'escalier.....
Enfin, comment ne pas terminer par non la moindre des candidates, celle représentant Chypre, si spectaculaire dans tous les sens, mais vraiment, tous les sens du terme. J'ignorais jusqu'à la voir qu'on pouvait avoir sur la tête autant de cheveux. Et ils tournent, et ils tournent. C'est fou comme ils tournent et c'est fou comme Mademoiselle Foureira en semble fière. A vous rendre jaloux surtout si vous êtes chauve vous-même.
Trève de plaisanterie, reconnaissons à cette Beyonce méditerranéenne une performance très puissante exprimée au sein d'une chorégraphie très dense ultra (-hyper ) maitrisée jusque dans ses moindres détails, du regard sensuel jusqu'aux pieds en passant par des lèvres généreusement offertes aux Tvspectateurs subjugués par tant d'audace. Ca envoie du bois lourd. Mais il faut le dire, l'ensemble paraît totalement artificiel et surtout, terriblement exagéré. C'est « too much » disait-on jadis ? Voilà. C'est vraiment too much. Comme un millefeuille interminable auquel on aurait rajouté des étages pâtissiers entiers
Les bookmakers avant même cette DF avait projeté Chypre en tête de leurs pronostics ( une remontée incroyable de plus de 15 places !!!!!! ) mais on a énormément de mal à voir cette petite île gagner l'Eurovision 2018. Non pas parce qu'île et petite, mais parce que les jurys internationaux ne lui accorderont sûrement pas leurs points maximaux. Ce serait très surprenant. Surtout après le si austère gagnant de l'édition précédente dont on avait salué la qualité artistique et musicale. Là, ce serait plutôt un retour aux années 2000, à des victoires comme celle de Ruslana en 2004 ou Héléna Paparizou l'année suivante.
RDV jeudi soir sur FR4 à 21 hrs pour la DF2. Avec notamment un des grands favoris de ce Concours, le norvégien Alexander Rybak déjà vainqueur... en 2009. L'année de Patricia Kaas.
LES PAYS QUALIFIES SONT sans ordre précis :
ISRAEL
REPUBLIQUE TCHEQUE
ESTONIE
BULGARIE
LITUANIE
FINLANDE
CHYPRE
AUTRICHE
ALBANIE
IRLANDE
PLAYLIST DE TOUTES LES PERFORMANCES DE LA SOIREE
Gilles Hébert.
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