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En grande majorité, les candidats sont maintenant rémunérés, parfois comme de vrais comédiens. De l'argent qui part aussi très vite : « Beaucoup de candidats perdent tout très vite car ils vivent comme si ces revenus allaient durer », lâche Bastien, ex de « Secret Story ». Puisqu’ils veulent être reconnus comme des acteurs, ils doivent apprendre à gérer une carrière. Certains savent déjà faire fructifier leur notoriété. Cependant les boites de prod ont trouvé une combine dans ces contrats, annonce Maitre Assous le fameux avocat des candidats de la télé réalité "Elles ont fait leurs calculs. Pourquoi faire un contrat dans les règles avec le salaire qui convient pour un individu, alors que seulement 10% à 20% des participants dudit programme feront finalement un procès. Ça leur coûte moins cher de payer 15000 € d’indemnités. Quand tous les candidats feront un procès, les choses changeront vraiment.» explique t'il au quotidien...
Koh Lanta : Lors des premières saisons les candidats ne signaient qu’une clause de confidentialité contre un chèque de quelque 3000 €. Mais depuis échaudés par des procès perdus, le producteur Adventure Line fait désormais signer 6 documents. Chaque candidat touche environ 8000 €, auxquels il faut ajouter entre 0,2% et 3% des recettes issues des produits dérivés. Le gagnant repart avec 100000 €.
« Les Ch’tis » la sérieréalité de W9 rémunère ses participants en fonction du nombre de jours de tournage. Chaque Ch’ti touche entre 3000 et 6000 € brut. Ceux qui ont déjà participé aux saisons 1 et 2 (et ont acquis une petite notoriété) ont été davantage payés pour la saison 3, qui a été tournée à Mykonos. Et le salaire qu’ils touchent lorsqu’ils travaillent comme DJ, serveur ou danseur pendant l’émission leur revient vraiment.
« Qui veut épouser mon fils ? », sur TF1, a fait gagner à Benjamin « 1300 € net pour dix-sept jours de tournage ». Et les candidats peuvent gagner de 4000 à 5000 € de bonus grâce aux parutions dans les magazines.
« Les Anges de la téléréalité » de NRJ 12 : ils signent des contrats d’artistes interprètes et sont payés à la journée. » Selon « Closer », ils touchent 12000 € pour 5 semaines de tournage. Une somme arrondie grâce à la presse people. Des bonus qui se chiffrent à des dizaines de milliers d’euros pour Amélie, Nabila ou Sofiane.
Dans Secret story, Tous sont payés environ 500 € par semaine passée dans la Maison des secrets. Et même après la sortie de la maison, ils perçoivent encore 300 € par semaine tant que le programme n’est pas terminé. Selon une candidate de la saison dernière, ces montants s’élevaient exactement à 492 € brut et 322 € brut en 2011. Comme l’émission dure environ douze semaines, un candidat éliminé au bout d’une semaine touche donc 4034 € brut et un candidat qui va jusqu’en finale 5904 € brut.
A ces « salaires » s’ajoute, pour le vainqueur, le chèque final non imposable de 150 000 €. Et, pour chacun des quatre finalistes, le montant accumulé grâce aux épreuves dans sa « cagnotte » qui peut culminer jusqu’à 80000 €. Et ce n’est pas tout. A chaque fois qu’un magazine achète une photo d’un candidat, celui-ci perçoit un tiers du prix. Bastien, le mentaliste de la saison 4, assure avoir touché 3000 € uniquement avec ces photos. Mais ce qui rapporte le plus, c’est le service après-vente des éliminés devenus vedettes d’un été, quand ils font la tournée de la presse people. « Une fois qu’on est sorti, les magazines nous contactent pour nous proposer de faire des articles et des photos sur de vraies ou de fausses histoires d’amour avec d’autres candidats », raconte Cindy, la bimbo de la saison 3. Ces « fausses paparazzades » rapportent chacune entre 2 000 € et 10 000 €. Et les apparitions en boîte de nuit sont rémunérées entre 300 € et 1 500 € la soirée.
Au total, les gains du vainqueur ou finaliste de l’émission peuvent culminer jusqu’à 250 000 €, voire 300 000 €.
« L’amour est dans le pré », de M 6. Lors de la semaine de tournage dans leur exploitation, ils ne sont ni rémunérés ni même défrayés. Lorsqu’ils arrivent à la ferme avec leurs deux prétendantes, les candidats au grand amour sont remboursés uniquement de leurs premières courses au supermarché. Mais, ensuite, ils doivent assumer toutes les dépenses, y compris les restaurants et les éventuelles activités. « On ne rembourse rien, parce qu’on veut qu’ils vivent la vraie vie de la ferme, expliquait la productrice,
« MasterChef » sur TF1. Frédéric Bayard, candidat de la saison 1, évoque « des journées de tournage qui s’étalent parfois entre 6h30 et minuit, des heures d’attente interminable, une subordination totale où les candidats surveillés par des nounous ne sont pas libres de leurs mouvements, des passeports confisqués. Le tout pouvait durer jusqu’à quatre-vingt-quatorze jours pour les finalistes ». Un menu très lourd pour une addition qui finalement ne leur rapporte qu’entre 2600 € et 3000 €.
« Pékin Express », sur M 6, a un gain qui peut aller jusqu'à 100 000 €, pour les autres, « les participants ont droit à un bonus de 1200 €, versé en deux fois (500 € après le tournage, 700 € après la diffusion), pour garder le secret » explique Anthony de la saison 4. Dans certaines éditions, les candidats percevaient « un crédit de 200 € à l’issue de chaque étape éliminatoire ».
Les escroqueries
Les sommes en jeu attirent parfois des escrocs, en quête de proies faciles. Des agents proposent leurs services aux ex-participants des émissions pour monnayer les prestations de ces derniers, lors de soirées en boîte de nuit ou de séances photos et interviews chocs avec les magazines people. « Dès qu’on sort de l’émission, beaucoup nous contactent », raconte Bastien de « Secret Story 4 ». « Comme on ne connaît personne dans le monde de la nuit, on se sent obligé de leur faire confiance », explique une autre candidate. Bien sûr, ces bookers empochent une partie du cachet des ex-anonymes : 30% selon une candidate, « beaucoup plus », croit savoir une autre. Mais, surtout, « ils sont sans scrupules », selon Bastien. Une candidate de la saison 5 de « Secret Story » affirme que son agent, qui la faisait travailler au noir, a disparu en « oubliant » de lui régler certaines sommes. Cindy, de la même émission, affirme que sa bookeuse lui a « escroqué 60000 € ». Selon la bimbo blonde, ces derniers jouent sur l’amitié et leur fragilité pour les flouer : « Quand on sort de l’émission, on est sonné et vachement naïf. Ces bookers peuvent être des mères de famille avec trois enfants, qui ont copiné avec notre meilleure amie, notre tante ou nos parents… » D’autres se disent victimes d’un paparazzi ou d’une agence photo « qui a fermé sans (les) payer », comme Benjamin, de « Qui veut épouser mon fils ».
sources : EXTRAITS DE L'ARTICLE DU PARISIEN DU 19 AOUT 2012
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Il y a : 1 Commentaires | Par : Nico |