News Star Academy 1 à 5

Pour ce troisieme album qu'elle souhaite encore plus personnel que les précédents elle aimerait se mettre à écrire en s'investissant dans les textes mais cependant elle va travailler avec Guy Chambers, le compositeur de Tina Turner, Robbie Williams et Kylie Minogue qui devrait lui écrire quelques titres en anglais. Elle souhaite également que Laurent Voulzy lui compose également une chanson pour un album qu'elle veut plus accoustique. Côté identité visuelle du CD, comme pour Histoires Naturelles et Histoire Naturelles Tour, c'est la maman de Nolwenn, Muriel, qui s'en occupera selon le site purepeople.
L'album pourrait sortir à la fin de l'année mais si c'est comme le précédent il faut plutot basé vers debut 2009.
En octobre dernier à l'occasion de la sortie de son dvd live elle s'était confiée au journal La derniere heure : Le troisième album se dessine
BRUXELLES Maintenant que cette belle tournée est terminée, Nolwenn peut désormais penser à la suite. "Le troisième album se dessine. Maintenant que la tournée est terminée, je vais vraiment pouvoir m'y atteler. Même si j'ai tendance à ne pas respecter les timings, j'aimerais qu'il sorte en décembre 2008, ce qui me permettrait de partir sur les routes au printemps. Mais c'est difficile de parler de ce genre de choses en matière de musique et de création. Parfois, ça peut aller très vite, parfois ça peut prendre des mois, des années. Je vais en tout cas faire en sorte que ça sorte à ce moment-là. J'ai déjà des idées, je réfléchis au concept, à l'imagerie, tout ça. Quant aux musiques, aux textes, j'ai envie que cet album soit encore plus personnel, parce qu'il n'y aura plus l'histoire de cette rencontre avec Laurent. Là, on se focalisera plus sur moi et sur mes textes. Tant mieux. C'est un défi pour moi qui suis musicienne, de composer. C'est frustrant de ne pas avoir cette liberté de me dire : allez, ça y est, je me lance." Nolwenn espère bien entendu continuer la belle collaboration qu'elle a entamée avec Laurent Voulzy. "Ce n'était pas la petite histoire d'un disque. C'est une amitié qui se prolonge et j'espère qu'on aura l'occasion de faire quelques titres ensemble, selon ses projets à lui aussi..." Quelques morceaux en anglais pourraient aussi voir le jour. En tout cas, la chanteuse aimerait bien avoir la possibilité de chanter dans ce qu'elle considère sa deuxième première langue. "J'ai autant de ressenti en anglais qu'en français. En plus, ma voix a une sonorité différente en anglais, je la place différemment et je préfère la manière dont je chante en anglais qu'en français. C'est d'autant plus frustrant. Ça apporte autre chose. Je pense que ça peut être intéressant et j'ai vraiment envie de le faire et peut-être même à terme partir faire quelques concerts là-bas avec la formation que j'avais cet été. On était peu sur scène, c'était super. On envisage déjà ça pour le Québec au printemps, les Francofolies de Montréal peut-être..."
Selon diverses sources en cette fin juillet 2008 (mois où elle a tres tres peu travaillé dessus comme on a pu le voir à la télé) son 3e opus sera quasiment entierement en anglais, la sortie de l’album, et pour le moment repoussée à février ou mars 2009, bien que l'album niveau chansons devrait etre fini en fin d'année 2008. Elle devrait ensuite partir l'été 2009 en tournée des festivals comme l'an passé à peu près puis faire une grande tournée en septembre 2009, avec peut etre des dates aux USA. Etats unis ou elle va travailler ce mois d'aout 2008
Enième report apprend t'on via son site officiel en ce début novembre 2008 , puisque l'album ne serait dans les bacs pas avant avril 2009 desormais... Nolwenn repart à Los Angeles dans les prochains jours pour commencer l'enregistrement de quelques titres; à l'heure actuelle quasiment toutes les chansons de l'album sont écrites, il ne reste plus qu'à choisir celles qui vont figurer sur l'album, ainsi qu'en adapter certaines en français, puisqu'elle elle travaille avec de nombreux internationaux dont : Teitur, Jonatha Brooke, Michelle Featherstone et Rupert Hine. Elle a également commencé à travailler sur le visuel.
L'enregistrement final de l'album aura lieu en Janvier/Février 2009 pour etre prêt fin Février (mois où elle participera également au concert des Enfoirés). Elle souhaite par ailleurs démarrer sa tournée en Septembre 2009 avec au préalable des mini-showcases pendant tout l'été à travers la France.
Nouvelles infos en ce mois de février 2009 via Nolwenn qui a repris l'enregistrement après une trève pour les Enfoirés... Nous apprenons desormais la direction musicale dans laquelle elle s'est dirigée pour ce nouvel opus... Ce troisième album sera tendance Pop-Folk, et Nolwenn n'écrit plus seulement ses textes, elle compose également certaines mélodies qui figureront sur cet album annonce son site.

OOOooohhhh quelle surprise, nous apprenons ce 5 mars 2009 via son site officiel que l'album est oh miracle encore reporté à Septembre 2009 (ou peut être 2099) . L'excuse évoquée cette fois, les changements au sein des maisons de disques ont eu lieu, dont Mercury, le label de Nolwenn, qui a fusionné avec ULM. Par conséquent, ils expliquent qu'une grande partie de l'équipe qui travaillait avec Nolwenn sur son nouvel album a changé et afin que l'album puisse être installé médiatiquement dans la meilleure configuration possible, sa sortie est reportée à la rentrée 2009. On apprend aussi au passage que l'album n'est toujours pas terminé. Il faut dire qu'entre faire le tour des cours de tennis du monde entier et l'album on ne peut pas tout faire...



Selon des informations à prendre au conditionnel, circulant sur le forum de l'artiste, l'album serait déjà bouclé, l'enregistrement studio se serait bien passé et sans dépassements de budgets. Le service marketing d'Universal serait entrain de mettre en place le plan promo pour une date de sortie en septembre 2009 en théorie.

Nouveau report une fois encore, ce n'est pas ce mois ci de septembre qu'il sortira mais le 9 Novembre prochain, annonce sa maison de disque .Enregistré cet été aux Etats-Unis à Los Angeles, ce nouveau disque plus acoustique, enregistré et produit par Rupert Hine (Tina Turner, Suzanne Vega, Bob Geldof...), devriat etre composé de 4 titres en anglais dont un duo avec la chanteuse Jonatha Brooke devrait également faire partie du tracklisting. Le premier single extrait devrait, lui, être dévoilé dans le courant du mois de septembre, et une grande tournée devrait se mettre en place pour 2010.
Mais non finalement puisque la date a encore changé en ce début septembre, mais cette fois ci ce devrait etre la dernière fois. Son site officiel donnant des infos de la bouche de la chanteuse, le nouvel opus de Nolwenn sera dans les bacs le 7 Décembre prochain. Son site officiel d'universal fera lui peau neuve prochainement.

On croyait qu'on n'allait jamais l'entendre cet album, il aura fallu attendre des années pour l'avoir et on en a enfin une trace sonore oui oui ! En effet ce mardi 27 octobre 2009, Universal a diffusé sur internet sur le site officiel de l'artiste son nouveau single intitulé : "Faut il faut il pas ?". Mais au final on en ressort un peu déçu vu l'attente, là on se retrouve avec un titre qui nous fait penser pour son refrain sonore au générique de 1ere compagnie ou aux films de guerre des années 40... avec ses sifflements


Surprise l'album portera un nom assez étrange, intitulé "Le Cheshire Cat et Moi". Très inspirée par l'univers d'Alice au pays des merveilles, la chanteuse dévoile une pochette qui n'est pas sans rappeler l'adaptation du film de Tim Burton, annonce le magazine ELLE, qui dévoile par la même occasion les visuels ses visuels, eux aussi très surprenants ! Il ne s'agit pas de photos cette fois mais de peintures, réalisées par un ami peintre : Thomas Jacquet...
Le single « Faut il, faut il pas ? » sera disponible en téléchargement légal le 9 Novembre 2009


L'album aura droit à trois éditions, toutes en édition limitée selon son site officiel :
- Edition digipack, limitée, 2 volets.
- Edition digipack collector, 3 volets, contenant 2 titres bonus et 11 cartes postales illustrées. Les deux nouveaux titres seront "Ici c'est moi qui commande" et "Aucune idée
- Edition limitée carrefour, à 10 000 exemplaires, contenant un DVD bonus avec interview de Nolwenn et making of de l'enregistrement d'une durée de 26 minutes.
+ une version Téléchargement Légal avec les 11 titres et le livret version digital.
Son tout nouveau site officiel sera en ligne dès le mercredi 25 novembre 2009 à cette adresse : http://nolwennleroy.artiste.universalmusic.fr/

Sur cet album, 11 chansons écrites par Nolwenn dont 3 en anglais. L’ambiance y est cette fois feutrée, plus épurée dans les arrangements, parfois même dénudée pour laisser place à la musicalité et aux nappes vaporeuses…un vrai album de pop folk, pour lequel Nolwenn s’est attaché les services de Ruth Wall, la harpiste du phénomène brit trip hop Goldfrapp, de l'arrangeur de cordes de Björk et Antony and The Johnsons et d'un ancien du fameux band danois The Raveonettes. . Sa voix connue pour ses éclats sublimes cèdent ici la place à une belle expressivité, allant du susurré et du joué malicieux à des parties plus denses, tout en nuances avec un joli travail d'air et de tenue annonce ainsi sa maison de disque dans un communiqué !!!
Tracklisting de l'album
1 / Le Cheshire Cat
2 / Faut-Il Faut-Il Pas ?
3 / Mademoiselle De La Gamelle
4 / Feel Good
5 / Cauchemar
6 / Valse Au Sommet
7 / Parfaitement Insaisissable
8 / You Get Me
9 / Textile Schizophrénie
10 / Amis Des Jours De Pluie
11 / Safe & Sound

C'est enfin le jour J, 7 décembre 2009; jour de la sortie de cet album ! Mais après tant d'attente on en ressort cependant énormément déçu et on se demande si sa grande et puissante voix n'est pas partie voir ailleurs à force d'attendre.

Un album très court 38min, à écouter avant de dormir pourrait on dire, peu varié dans les styles comme le furent les autres, où chacun pouvait trouver ce qu'il aime. Car "Le Cheshire Cat et Moi" a tout pour nous endormir hélas. En espérant que Nolwenn retrouve ses précédentes racines dans un éventuel 4e opus dans de très nombreuses années surement. Si Universal lui fait encore confiance.



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ITW DIRECT SOIR


Elle n’aime pas parler d’elle. Elle se montre même prudente dès qu’on effleure sa vie privée. Jusqu’à se fermer comme une huître lorsqu’on évoque son histoire d’amour avec le tennisman français Arnaud Clément. «Je ne dis plus rien, je joue l’anguille», dit-elle en roulant ses beaux yeux bleus. Nolwenn Leroy a appris très tôt à se protéger. Dès son entrée au château de Dammarie-lès-Lys. Dans cette Star Academy, face aux caméras, elle passait pour une fille «fade et mystérieuse».
«Je ne voulais pas me donner en spectacle, explique-t-elle. Cette expérience m’a permis de comprendre les dangers du système. Ne pas trop se livrer, ne pas pactiser avec le diable…» Depuis neuf ans, Nolwenn Leroy suit cette stratégie à la virgule près, mais elle a trouvé un autre moyen de se dévoiler. Un peu. Sans filtre. En couchant ses émotions sur papier. «L’écriture me permet d’aborder des thèmes qui me font réagir et de dire des choses très personnelles», convient-elle. Lors de sa collaboration avec Laurent Voulzy, pour son deuxième album, Histoires naturelles, la Bretonne avait pris soin de lever un coin du voile sur cette «part d’ombre» – comme elle aime à le dire – qu’elle essaie d’apprivoiser chaque jour.
En invitant le Cheshire Cat – ce chat au large sourire créé par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles – sur ce troisième album, Nolwenn Leroy a ouvert un peu plus sa boîte à secrets. «Depuis toute petite, j’ai un mélange de fascination et de répulsion pour ce personnage», avoue-t-elle. L’animal représente surtout sa lutte pour (re)devenir elle-même. Pour ne pas succomber aux illusions de ce métier. Son premier album, sorti dans la foulée de son triomphe à la Star Academy, était un passage obligé. Désormais, la Française savoure son indépendance. Cette liberté qui lui permet de dessiner son univers à sa guise. «Je travaille sans manager. J’ai eu une mauvaise expérience qui m’a quelque peu refroidie, mais quand on est créatif, autant l’être jusqu’au bout!
De la couleur musicale de l’album jusqu’à son emballage – merveilleusement réalisé par le peintre Thomas Jacquet, Nolwenn Leroy a tout contrôlé. Avec un certain plaisir. Elle a aussi choisi l’homme qui réaliserait ses rêves en studio: Teitur Larssen. «J’ai fait ma petite cuisine entre les îles Féroé et la Suède, sourit-elle. C’était magique! Et c’est ce qui donne ce côté brut et organique à l’album…» Avec Teitur Larssen, la Bretonne soigne aussi son capital confiance.
En sait-on plus aujourd’hui sur cet «animal étrange et rebelle» – comme elle le chantait dans Histoires naturelles? La demoiselle revendique son signe astrologique (Balance) dans Faut-il, faut-il pas? et évoque sa maladresse chronique dans Mademoiselle de la Gamelle. Elle dévoile aussi cette facette, moins connue d’artiste engagée avec Valse au sommet. Mais Nolwenn reste un être Parfaitement insaisissable. Un titre fort qui lui va comme un gant.
Un monde onirique
Après nous avoir promenés dans «un cabinet de curiosités» avec Histoires naturelles, Nolwenn Leroy pousse cette fois les portes d’un monde onirique, «entre Lewis Carroll et Charles Dickens», avec ses contes et ses légendes. «C’est un peu mystérieux, un peu sombre…» La Bretonne se glisse dans le costume d’Alice. Sifflotant et chuchotant sur des airs folks. A la fois malicieuse et charnelle.
«Ce n’est pas une révolution, c’est une évolution!» La fée Nolwenn se défend d’avoir changé de style. Avec cet album 100% acoustique, elle a trouvé le sien. Tout simplement. Dans cette légèreté musicale – que les arrangements du «Viking» Teitur Larssen exacerbent. Dans cette douceur qui sied tant à sa voix. On est à des années-lumière de la sauce aseptisée vendue par la Star Academy. Et, franchement, personne ne s’en plaindra.
LA TRIBUNE DE GENEVE 16DECEMBRE 2009 JEAN-DANIEL SALLIN | photo universal D GAU

Nolwenn Leroy nous emmène dans un univers féerique avec des cordes, des claviers et de la harpe.
RENCONTRE Audacieux, à des années lumière des débuts, son nouvel album « Le Cheshire cat et moi » est une divine surprise.
Qu'avez-vous fait pendant les deux années qui ont précédé cet album ?
>> J'ai réfléchi à la direction musicale que je voulais prendre, à la couleur que je voulais donner à cet album. Et puis, j'ai pris le temps d'écrire.
Vous signez la totalité des textes en français...
>> J'avais déjà écrit la moitié de l'album précédent ( Histoires naturelles, ndlr), mais ce n'était pas ce qui était ressorti. On avait plutôt parlé de ma collaboration avec Laurent Voulzy.
Avez-vous conscience que votre écriture est ici plus singulière ?
>> J'avais des choses à dire. J'avais aussi beaucoup appris aux côtés de Laurent. C'était le moment pour moi de faire le grand saut et de travailler sur un disque qui soit vraiment plus personnel. Je voulais aller au bout de mes idées sans faire de compromis.
Pourquoi avez-vous choisi l'artiste féroen Teitur pour la réalisation du disque ?
>> J'étais ami avec lui depuis plusieurs années. Je suis allée le voir lorsque j'ai commencé à travailler sur l'album. J'ai demandé des conseils et comme j'aimais tellement la couleur de ses albums, je me suis dit que c'était la personne qu'il me fallait. Teitur n'avait jamais arrangé pour un autre artiste. Je pense qu'il a aimé le défi, la démarche. Je travaille seule, je n'ai pas d'agent ni de manager, je fais ma petite cuisine dans mon coin. C'est quelque chose qui lui a plu, je pense.
Comment avez-vous travaillé ensemble ?
>> Cela s'est passé de manière assez artisanale, il y a eu des séances d'écriture, de composition. Après, nous sommes allés chez Teitur aux îles Féroé pour la pré-production. On s'est enfermés ensuite dans un home studio en Suède, on vivait un peu en communauté. Les amis de Teitur venaient de Copenhague (l'arrangeur des cordes de Björk, la harpiste de Goldfrapp, ndlr) pour faire leurs parties instrumentales. Aujourd'hui, j'aurais du mal à envisager les choses autrement.
En quoi le Cheshire cat, un des personnages emblématiques d'« Alice au pays des merveilles » vous a-t-il inspiré ?
>> C'est vraiment pour la symbolique que représente ce chat dans le monde d'Alice, sa folie, sa part d'ombre. Sur cet album, il est un peu un guide spirituel. J'ai toujours eu une sorte de fascination-répulsion pour ce personnage, je ne savais pas quoi en penser. En grandissant, j'ai lu et relu Alice différemment puisque finalement, c'est tout sauf un roman pour enfant. Il y a tellement de choses cachées dedans.
Est-ce lui qui a guidé votre écriture ?
>> Je crois que cela m'a permis de parler autant de choses personnelles que de sujets qui me touchent. Bien sûr, j'évolue toujours dans ce petit monde onirique qui est le mien, toujours entre contes et légendes. Je continue à décliner cet univers. Là, on est entre Charles Dickens et Lewis Caroll.
Estimez-vous vous être mise en danger ?
>> Je ne me suis jamais sentie aussi bien parce que j'ai été sincère avec moi. Rien ne présente un risque puisque de toute manière, il n'y a plus de pression commerciale. Beaucoup de gens qui n'adhéraient pas forcément à ce que je faisais ont vraiment apprécié l'album. Ils trouvent que c'est gonflé mais qu'au moins, on ne m'accuserait pas de faire quelque chose de commercial. C'est agréable de se rendre compte qu'un disque est apprécié pour sa juste valeur et balaye les a priori.
Peut-on dire qu'on est vraiment loin du premier album ?
>> Cela faisait partie du package Star Academy.
Pour moi, c'est une autre histoire, c'est tellement loin à tous les niveaux notamment dans la manière de concevoir les choses. À l'époque, je n'avais pas le choix, j'avais cette frustration de ne pas pouvoir participer aux choses.
Estimez-vous avoir fait un grand écart d'un point de vue vocal ?
>> Lorsque techniquement on a des possibilités et qu'on peut chanter dans plein de styles différents, cela offre une liberté incroyable. Sur cet album, je n'avais plus besoin de prouver, aussi bien à moi-même qu'aux autres, que je sais faire la chanteuse. En écoutant les enregistrements précédents, on ressent une crispation. Là, je me sens libérée de pouvoir faire ce que je veux avec ma voix et de pouvoir aussi en jouer. Les chanteuses que j'aime depuis toujours, que ce soit Kate Bush ou Tori Amos, sont de véritables vocalistes.
Les chanteuses à voix sont assez mal accueillies en France...
>> Je sais, mais c'est ridicule. Être une chanteuse à voix, ce n'est pas forcément faire de la grande variété. Il y a un côté péjoratif qui est assez irritant. Le chanteur de Muse, qui est un groupe de rock, a une voix incroyable. Même chose pour Émilie Simon, qui fait de l'excellente pop-electro.
Sur cet album, vous susurrez même parfois.
>> Il n'y a aucun calcul. La voix est au coeur de ce disque. On ne m'a jamais autant entendu chanter, pas par la puissance mais par la présence. La voix est brute, il y a un côté très organique.
Êtes-vous une femme indécise, thème de la chanson « Faut-il, faut-il pas » ?
>> Je suis réellement Balance, donc je suis tiraillée, j'ai du mal à faire des choix. Cette chanson m'a été inspirée par la lecture d'un livre de Kundera qui s'appelle L'insoutenable légèreté de l'être.w
NORD ECLAIR 20/12/09 PROPOS RECUEILLIS, PAR PATRICE DEMAILLY

Pour marquer son retour, l'ex-lauréate de la Star Ac' a choisi d'étonner. «Le Cheshire Cat et moi», album ouaté et envoûtant, révèle une personnalité musicale inattendue
Oubliez tout ce que vous connaissez de Nolwenn... La Star Academy, en 2002? C'est loin. Son album avec Laurent Voulzy? Du passé! Nolwenn Leroy a passé du temps en Scandinavie, en compagnie de Teitur, incontournable artiste originaire des îles Féroé, «un mélodiste de génie, un grand chanteur qui dégage quelque chose d'incroyable». Ce dernier s'est penché sur l'univers étrange et aérien de la chanteuse et le résultat est... surprenant! Finies les vocalises, Nolwenn adapte sa voix à son nouveau répertoire, une collection de chansons ouatées, douces, sereines, organiques. Mêlant l'anglais au français, «Le Cheshire Cat et moi» révèle enfin sa vraie personnalité musicale. Coup de fil.
Après quatre ans d'absence, vous devez en avoir des choses à dire, non?
Oui, c'est vrai. Mais surtout, c'est agréable de revenir avec un album qui parle pour moi. Je n'ai plus à me justifier. Je parle juste de musique.
Pourquoi vous justifier?
J'ai souvent eu l'impression d'être en décalage avec la musique que je présentais. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.
Vous vous êtes retrouvée, avec ce «Cheshire Cat»?
Bien sûr! D'ailleurs, dans le roman d'«Alice au pays des merveilles», le Cheshire Cat sert aussi un peu à ça. C'est un guide, c'est grâce à lui qu'elle retrouve son chemin. Moi aussi, j'ai réussi à le dompter et à déjouer tous ses tours, à trouver le chemin qui est le mien. J'ai une fascination pour ce personnage depuis toute petite, j'avais envie de le mettre en avant sur l'album.
Il a deux canines très aiguisées quand même, ce petit chat...
Il a deux petites canines un peu «Twilight» et avec son piercing dans l'oreille, il a un petit côté rock'n'roll, mais bon, il a l'air plus sympa que celui de Tim Burton dans l'adaptation d'«Alice au pays des merveilles»! (Rires.)
Vous vous rendez compte que vous étonnez avec cet album?
Oui, j'aime étonner et surprendre. Mais je ne le ressens pas comme une révolution, plutôt comme une évolution.
Laurent Voulzy ne serait-il pas parvenu à vous cerner?
C'est grâce à Laurent que je peux faire ce que je fais aujourd'hui. J'ai pu reconstruire les fondations, aller vers quelque chose qui me ressemble complètement. J'ai eu une chance énorme d'avoir pu apprendre aux côtés de Laurent pour mieux me lancer seule.
Vous avez une personnalité plutôt discrète, vous fuyez les pages people, non?
C'est un peu le paradoxe d'avoir participé à une émission où j'étais très exposée. Je suis parvenue à me protéger de tout ça. J'ai très vite compris les dangers de cette surexposition. Je suis passée sous un rouleau compresseur et j'en suis ressortie grandie.
Que s'est-il passé avec votre voix?
En fait, j'ai pris du recul sur ma manière de chanter. Je n'ai plus rien à prouver, ni aux autres, ni à moi-même. Je ne veux plus «faire la chanteuse». J'ai souhaité chanter comme je le souhaitais. C'était un travail très différent. Teitur voulait l'imperfection, la prise directe, il voulait mes fêlures. Cette idée me plaisait, car au conservatoire, il fallait que tout soit parfait. Là, je veux toucher les gens sans rien calculer au niveau de ma voix.
La sortie de votre album coïncide avec Noël, c'est une fête que vous appréciez?
J'adore! C'est une période que j'attends impatiemment. Je dis souvent que novembre et janvier ne servent à rien, je pense qu'on devrait passer directement de Halloween à Noël! (Rires.) C'est le moment où je retrouve les miens, c'est l'odeur du sapin, de la cannelle. C'est vraiment le moment de l'année où quoi qu'il arrive, je serai entourée des gens que j'aime.
Karine Vouillamoz - le 19 décembre 2009 Le Matin Dimanche


En constante recherche, Nolwenn Leroy semble s'être trouvée avec son nouveau disque, «Le Cheshire cat & moi». Une plongée dans un univers féerique.
On l'avait quittée avec ses «Histoires naturelles» arrangées par Laurent Voulzy. Il aura fallu quatre ans à Nolwenn Leroy pour faire son retour avec un nouvel album. «Le Cheshire cat & moi» est un drôle d'objet qui change du tout au tout comparé aux deux premiers albums de la gagnante de la «Star Academy» version 2002. Avec ce disque, Nolwenn emmène l'auditeur dans son monde imaginaire, entre «Alice au pays des merveilles», Tim Burton et les contes de fées des pays du nord. Normal qu'une ambiance nordique règne sur l'entreprise, étant donné qu'un certain Teitur, magicien des sons venu des îles Féroé, a réalisé le disque. Au final, «Le Cheshire cat & moi» révèle une nouvelle Nolwenn, qui module sa voix tout en douceur au fil de chansons ouatées et planantes.
Avec ce disque original et pas calibré pour les radios, vous avez pris un risque commercial?
C'est sûr que ce n'est pas un album fait pour la radio. Mais vu ce qui passe sur certaines radios ces temps... J'observe que tout ce que j'écoute, ce que je préfère, ne passe jamais à la radio. Bien sûr qu'on a toujours envie de passer à la radio, j'y pense malgré tout... Mais aujourd'hui, il y a tellement de manières d'écouter de la musique, les gens l'écoutent sur leur iPod et de moins en moins à la radio.
D'où sortent les histoires que vous racontez dans les chansons?
C'est assez autobiographique. Je me dévoile très peu en dehors de mes chansons, dans la presse, les médias. Donc, d'une certaine manière, je me sers de mes textes pour dévoiler des choses très personnelles, sans filtre...
Vous changez de style d'un disque à l'autre. Est-ce le fruit d'une démarche étudiée ou vous cherchez-vous encore?
Ce qui est terrible, c'est que certaines personnes - les médias notamment - ont cette impression que je me cherche, et je le comprends. De par mon parcours et ce tourbillon, cet engrenage dans lequel j'ai été prise à un certain moment, j'ai été partagée entre un immense bonheur et une frustration de ne pas pouvoir être plus investie, de devoir faire autant de compromis... Mais j'ai su dès le départ que du fait d'avoir gagné cette émission (n.d.l.r.: «Star Academy») à un moment donné, il allait falloir faire des compromis pour parvenir à ce que je fais aujourd'hui. Je pense que chez beaucoup d'artistes, le premier album reflète rarement l'intégralité de leur carrière. Je suis partie sur un premier album qui ne reflétait pas forcément ce que j'étais. Aujourd'hui, beaucoup de gens me parlent d'une révolution et je dis: «Ce n'est pas une révolution, c'est une évolution, tout simplement.» Pour moi, c'est un démarche naturelle: reconstruire les fondations grâce au deuxième album, «Histoires naturelles», et, petit à petit, affiner...
Y a-t-il un projet que vous rêvez de réaliser?
Peut-être enregistrer un album intégralement en anglais. Cet album, je l'ai écrit en anglais et j'aimerais pouvoir le sortir à l'étranger. J'aimerais aussi pouvoir aller faire des concerts à l'étranger. L'anglais est une langue importante pour moi, je l'ai toujours parlée, j'ai vécu aux Etats-Unis. J'ai un vrai ressenti avec cette langue et j'aimerais pouvoir chanter en anglais. Mais en France, c'est difficile de faire un album en anglais.
Si vous n'aviez pas remporté la «Star Academy», vous seriez-vous accrochée à la chanson?
J'étais en fac de droit, et au conservatoire aussi. Je pense que je n'aurais pas pu abandonner la musique: j'aurais continué le droit à côté et j'aurais passé mes concours en chant classique pour essayer d'intégrer le Conservatoire de Paris pour devenir chanteuse d'opéra. C'était mon rêve...
Comment vous sentez-vous aujourd'hui?
Il y a une vraie cohérence dans ce que je fais, mon album parle pour moi. C'est pour ça que je suis plus sereine que je ne l'ai jamais été auparavant, parce que je n'ai plus à me justifier sur mes influences, sur ce que je suis, ce que j'aime. Aujourd'hui, tout est dans le disque... C'est agréable.
23 décembre 2009 - ENTRETIEN JOëL JENZER - LE NOUVELLISTE, Photo D. GAU

Cela faisait près de deux ans qu'on ne l'avait pas vu. Pour certain ce n'était pas plus mal… pour d'autres il y avait un manque. Il est vrai que Nolwenn Leroy, lauréate de la Star Académy 2, a du d'abord se défaire d'une étiquette pas toujours évidente, celle de la téléréalité. Son nouvel album, sorti le 7 décembre, en surprendra plus d'un. On est en effet assez loin de son premier disque formaté Star Ac et conçu avec Pascal Obispo, Lara Fabian et autre Lionel Florence. Cette fois, la chanteuse revient avec un ouvrage plus acoustique, composé de 14 chansons dont 11 titres écrits par elle-même et trois chantés en Anglais. Enregistré entre les Iles Féroé, la Suède et la France, on y trouve une ambiance feutrée, plus épurée dans les arrangements dans une ambiance pop folk que l'on peut comparer, toutes proportions gardées, à Suzanne Vega, Sia Furler…
« Le Cheshire Cat et moi », nom de l'album, est une référence à ce chat au large sourire créé par Lewis Carroll dans Alice au Pays des Merveilles. Un chat qui a toujours fasciné la chanteuse et quelle présente sur un plateau sur la couverture de son album. « Je trouve qu'il représente cette folie, cette sorte de schizophrénie douce, ce que j'ai pu ressentir pendant des années », explique-t-elle dans ces interviews. « Le fait qu'il y ait un décalage entre le discours et la musique que je pouvais représenter, le présenter aujourd'hui sur un plateau d'argent, cela veut dire que j'ai réussi à vaincre cette part d'ombre en moi qu'est le Cheschire Cat… »
Dans cet album, Nolwenn Leroy utilise sa voix comme jamais auparavant. Malicieuse, elle laisse sa voix jouer sur l'air, frotter par instants, subir des cassures, connaître des attaques ou des finales imparfaites. Un album déroutant pour les adeptes de la Star Ac mais sans doute le plus personnel et le plus accompli professionnellement.
« Le Cheshire Cat et moi », de Nolwenn Leroy. Mercury / Universal.
LUNION 27 DECEMBRE 2009

MUSIQUE - La chanteuse sort son troisième album, «Le Cheshire Cat et moi», féerique et audacieux...
On ne vous a pas trop vue pendant quatre ans. Il paraît que vous étiez dans le Grand Nord?
Nolwenn Leroy: On ne peut pas toujours être dans la lumière... J'ai pris le temps parce que j'avais la volonté de faire quelque chose de bien, sans compromis. Pour composer, j'ai passé des semaines avec des potes dans une maison en Suède. Puis, nous sommes allés dans les îles Féroé, d'où est originaire Teitur.
Si on vous dit que cet album est une bonne surprise, ça vous fait plaisir?
Bien sûr ! Mais qu'est-ce qui vous surprend dedans?
Son audace.
Mais c'est le moment ou jamais, pour les artistes, de faire ce qu'ils ont vraiment envie de faire. Je ne le vis pas comme un risque. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que maintenant.
Considérez-vous ce troisième album comme votre meilleur?
Il me ressemble plus. J'avais une idée précise de sa couleur. Je voulais aussi que la voix soit au centre, qu'il n'y ait pas d'effets. Je n'ai pas gommé les imperfections de ma voix et j'ai laissé de la place aux silences. Je voulais chuchoter à l'oreille des gens.
Le grand public vous connaît plus comme une chanteuse à voix que comme une chuchoteuse...
En France, quand on a des capacités vocales et une bonne technique, on est tout de suite réduit à ça. Mais des chanteuses que j'admire, comme Kate Bush, Tori Amos ou Alisson Goldfrapp, on ne leur reproche pas de bien chanter.
Votre voix est tout de même un sacré atout...
Oui, mais ça ne suffit pas. Vocalement, je n'ai rien à prouver, je n'en suis plus là. Aujourd'hui, je veux, par ma musique, emmener les gens dans un petit monde où je me sens bien.
Diriez-vous que vous faites votre révolution artistique?
Mon premier album est à part. Je sortais de la «Star Ac'», je n'ai pas eu la main sur la réalisation. Maintenant, chacun de mes albums est un chapitre. C'est une évolution plus qu'une révolution. Il n'y a pas de nouvelle Nolwenn. Cet univers étrange et mystérieux, c'est ce que je suis, ce que j'ai toujours été.
Recueilli par Benjamin Chapon 20minutes



En quoi votre nouvel album se distingue-t-il des précédents ?
Mon premier CD était formaté parce qu’au sortir de la «Star Ac’», il fallait agir vite. Pour le second opus, j’ai été la muse de Laurent Voulzy qui m’a beaucoup appris. Ceci m’a permis de mûrir et de prendre mon envol, seule, avec mon troisième disque. J’ai affiné mes idées en me mettant moi-même aux fourneaux !
Avez-vous aimé l’exercice d’écriture ?
Bizarrement, j’ai d’abord rédigé tous les textes en anglais. La traduction n’a pas toujours été facile. Mais le français apporte plus de subtilité. J’ai gardé les morceaux originaux pour le public anglo-saxon. Je suis très tentée par le marché international.
La pochette du disque ressemble aux dessins féeriques de Lewis Carroll. Pourquoi êtes-vous attirée par ce style ?
Avoir grandi en Bretagne m’a donné le goût des légendes, du gothique chic et d’un univers magique à la Tim Burton. De plus, j’aime les partis pris visuels, j’ai besoin de cohérence entre chansons et images. Je me crée mon petit monde. Cet écrin me rassure. À une époque où les ventes d’albums deviennent difficiles, je souhaite que le mien soit aussi un objet à garder et à regarder. Chaque morceau y est accompagné d’une carte postale signée par mon peintre préféré, Thomas Jacquet.
Il semble que vous savez très bien où vous voulez aller…
Dans le métier, je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas. Dans la vie, c’est beaucoup plus compliqué ! Le premier titre extrait de mon album, «Faut- il, faut-il pas ?» exprime cela très bien ! (Rires) La tiédeur ne me sied pas. Je suis passionnée, toujours dans les extrêmes, capable de pleurer puis de rire l’instant d’après.
Êtes-vous satisfaite de votre parcours ?
Je me suis pris quantité de gamelles. J’ai vécu un mélange de bonnes et mauvaises émotions, entre le bonheur de chanter et les attaques me qualifiant de produit commercial éphémère. C’était frustrant mais compréhensible. On ne me connaissait pas et je n’avais pas encore le droit de superviser entièrement mes créations qui, tout de même, sont ma meilleure carte d’identité. J’ai vraiment souffert. Quand on est donnée perdante d’avance, ça fait mal. J’étais si impatiente d’être considérée comme un auteur. M’y voilà enfin !
Et côté cœur, est-ce aussi le bonheur ?
Je reste discrète sur ce sujet, je ne veux pas qu’on vole ma vie. Mais oui, je suis heureuse avec mon compagnon (ndlr : le joueur de tennis Arnaud Clément). Quant à la maternité, même si mon agenda est serré, je n’y ai jamais autant pensé !
Carol THILL de Télépro


Interview Chanson. Nolwenn Leroy a sorti son troisième CD, loin des paillettes. Rencontre avec la gagnante de la «Star Academy» 2002 qui affirme son émancipation.
Là où tant d’artistes lorgnent la griserie des disques d’or et des Zénith ou Bercy, elle aurait plutôt tendance à suivre le chemin inverse, mais qui se trouverait également être celui de son élargissement. Quidam parmi les quidams, originaire de Saint-Renan (Finistère), via Saint-Yorre (Allier), la jeune femme n’a encore rien prouvé, qu’en 2002, la France populaire l’idolâtre : elle gagne la deuxième édition de la Star Academy, sur TF1. Elle pourrait n’être que l’énième cartouche d’une télé-réalité cyniquement bonnasse, faisant croire, chaque soir, à des dizaines de millions de personnes qu’elles ont devant leurs yeux les Dalida ou Aznavour de demain. Une infime minorité en réchappera. Dont Nolwenn Leroy qui, elle saura vite le prouver, a du répondant. Après un disque préfabriqué dans la foulée de la Star Ac (la chaîne et la maison de disques savent la nécessité de rentabiliser l’investissement sur le très court terme), puis un deuxième, mitonné en 2005 par Laurent Voulzy, elle revient cet hiver avec un projet très personnel, le Cheshire Cat & moi, collection de comptines pop/folk soignées, correctement écrites, bien chantées et emballées par l’orfèvre des îles Féroé, Teitur (lire page suivante). Sorti avant les fêtes, le disque n’a pas - comme on dit pudiquement - trouvé son public. Mais Nolwenn Leroy, qui va tourner dans des petites salles, assume crânement le prix de son émancipation.

Celui d’une expérience qui a bouleversé ma vie… et qui demeure, malheureusement, encore très présente dans la tête des gens. Ça n’est pas là-bas que j’ai appris à chanter, mais cela m’a propulsée dans ce métier. J’étais en fac de droit, j’arrivais de province et n’avais pas le moindre piston. Donc, si c’était à refaire, bien sûr que je le referais.
Sans cette émission, pensez-vous que vous auriez percé un jour ?
Oui, mais différemment. J’aurais continué le conservatoire, tenté des concours. Très jeune, j’ai été marquée par Callas, les grandes tragédiennes, et partant de là, l’envie de faire ce métier, «à l’ancienne», avec de grands décors, de magnifiques costumes, comme on en trouve chez Puccini ou Bellini. Adolescente, je me suis mise au chant classique, solfège, violon, piano… Je crois que je n’aurais jamais abandonné la musique, tout en continuant la fac, où mes études de droit auraient pu m’orienter vers les relations internationales.
Comment, fan d’opéra, avez-vous appréhendé les podiums Star Ac, en tenue légère, sur les scènes françaises ?
Comme une douce schizophrénie. J’ai essayé de faire au mieux, en protégeant mon intégrité, d’où une image parfois «froide», «mystérieuse». J’ai compris tôt les limites et dangers d’une telle surexposition, mais la chance qui m’était offerte passait par ce genre de concessions auxquelles, de toute façon, j’étais tenue contractuellement. Je me sentais en fait plus dans la peau d’une actrice, héroïne de série télé, que dans celle d’une chanteuse, avec néanmoins, devant des foules en délire, un sentiment d’usurpation sous-jacent.
Et aujourd’hui, à l’heure du troisième album ?
Je pensais bien obtenir, à terme, ma liberté. En réalité, je me retrouve d’une certaine façon à devoir me justifier, avec l’impression de porter ma croix. Ce début de carrière a été si malsain et artificiel qu’il faut recommencer petit, reconstruire. Mais c’est une vraie décision de musicienne, qui a des idées et fonctionne par étapes, en devant peut-être désormais souffrir plus que d’autres.
Quels sont vos traits de caractère ?
Je suis têtue et vais au bout de mes idées. On me trouve donc parfois casse-couille, voire un peu folle. Je fonctionne seule, sans manager, en réaction aux mauvaises expériences vécues à mes débuts : l’époque Mireille Mathieu-Johnny Stark est révolue. Par ailleurs, l’injustice me rend dingue, et je lutte contre l’affect qui peut me submerger dans certaines circonstances. Je déteste cela, mais vis avec.
Vous déplorez l’appellation «chanteuse de variétés»…
Ou chanteuse à voix, car ces formules, employées par l’intelligentsia, ont une teneur péjorative - mais une chanteuse sans voix, c’est du mime ! En outre, Brel, Aznavour ou Piaf restent pour moi de la variété.
Vos modèles artistiques ?
Kate Bush, une grande technicienne et vraie chanteuse, qui a su construire un univers personnel, en soignant aussi bien l’aspect musical que visuel. Et puis Billie Holiday, Ane Brun, Imogene Heap, Jonatha Brook, Sia… J’adore les artistes passionnées, sincères, dont on perçoit la fêlure, la douleur. C’est la direction vers laquelle je veux aller : au Conservatoire, on nous demande d’être irréprochables, aujourd’hui je recherche presque l’imperfection, dès lors qu’elle sert l’émotion.
Quitte à perdre au passage une grosse partie de votre public…
Le contexte général est très difficile pour tout le monde, alors autant en profiter pour faire ce qu’on aime. Je suis en transition, avec le courage de fermer des portes qui, je l’espère, permettra d’en ouvrir d’autres. Mieux vaut avoir l’impression d’aller vers la vérité, que de vendre des centaines de milliers de disques pour de mauvaises raisons.
Enfin, il n’existe plus de décalage chez moi entre le discours et l’action.
Votre rencontre avec Teitur ?
Après avoir écouté son disque, l’avoir vu sur scène, à New York puis à Paris, et convié à assurer ma première partie à l’Olympia, nous sommes devenus amis. A force de me donner des conseils, il devenait logique que Teitur réalise le disque, entouré d’un réseau d’amis musiciens. Nous avons travaillé vite, une semaine aux îles Féroé (lire ci-dessous), un mois en Suède, dans la campagne. On a réfléchi au son, que je souhaitais organique, à la couleur, trouvé un quatuor à cordes, une contrebasse, une harpiste. Je n’avais jamais enregistré dans ces conditions, avec un sentiment total de liberté qui fait que je ne me suis jamais sentie aussi heureuse de parler de mon travail.
LIBERATION 19/01/10




** Sans surprise et comme nous le pressentions, l'album de Nolwenn est un échec en première semaine puisqu'elle ne se classe que 26ème . Nous n'avons pas le nombre de ventes mais le chiffre doit etre très faible à cette place sans doute 2000 exemplaires voir centaines à peine . (à titre de comparaison "Histoires naturelles" son précédent opus, était entré directement 3ème il y a quatre ans).
** Sans surprise Nolwenn Leroy poursuit son flop spectaculaire dans les charts, dans la mesure où elle a voulu faire un album sans rester dans les gouts de son public, qui l'a amené jusque là, en ne faisant un album que selon ses désirs sans garder quelques racines principales et surtout sans aucun titre accrocheur. Résultat après n'avoir écoulé que 10 058 ventes en première semaine chiffre ridicule et sans concession, elle chute encore plus fort en seconde semaine du 13 au 19 décembre 2009, avec 24 places de perdues , se retrouvant déjà 50e et un minuscule chiffre de ventes de 6 074 exemplaires. Une diminution de moitié donc...
**Le bide se poursuit en 3e semaine du 21 au 27 décembre 2009, mais avec une baisse moins forte, puisqu'elle n'a perdu que 6 places et se retrouve 56e.
** Toujours la même descente régulière en 4e semaine puisqu'elle se retrouve 60e du 28 décembre 2009 au 2 janvier 2010.
** Alors que ses apparitions télé sont plus nombreuses en ce début d'année, la chute est de plus en plus rude et s'est accentuée en 5e semaine; puisqu'elle perd 11 places en se retrouvant désormais 73e du 04 janvier au 10 janvier 2010 .
** Le bide se poursuit puisqu'en 6e semaine il n'y a pas eu une seule remontée, elle se classe ainsi 82e dans la semaine du 11 janvier au 17 janvier 2010 , soit 11 places de perdues...
** Quel exploit héroique !!!! Il aura fallu attendre la 7e semaine pour que Nolwenn et son bidesque album historique remonte dans les charts, il était temps pourrait on dire ... En effet dans la période du 18 janvier au 24 janvier 2010 son 3e opus a gagné 13 places et se retrouve du coup 69e.
** Apres une belle hausse et alors que sa présence médiatique est encore importante dans la presse ou à la télé, la chute est très brutale en cette 8e semaine avec 39 places de perdues du 25 janvier au 31 janvier 2010 , où elle se retrouve 108e.
** La chute se poursuit de 13 places en 9e semaine ! Nolwenn se retrouve 121e du 01 février au 07 février 2010
** Grosse surprise, en cette 10e semaine l'album fait un gros bond de 51 places pour passer à la 70e place du 08 février au 14 février 2010 .
** Ca ne pouvait pas durer bien longtemps la chute est de retour du 15 au 21 février avec -15 places soit 85e... Elle n'en serait qu'à 40 000 exemplaires environ d'écouler...

Nolwenn fait un bide dans les bacs mais marche très bien sur scène, elle qui démarrera sa tournée dès mars en France . En effet Nolwenn Leroy sa date prévue le 18 mars 2010 à La Cigale de Paris est déjà complète, la chanteuse va ainsi prolonger à l'Olympia le 4 octobre 2010. La tournée devrait durer jusqu'en Décembre 2010 avec de nombreuses dates dans toute la France, la Belgique et la Suisse.



Dans son troisième album, la lauréate de la « Star Ac », ce soir à la Cigale à Paris, a enfin trouvé sa voix. Un bonheur. 2 réactions | RéagirEMMANUEL MAROLLE | 18.03.2010, 07h00 On ne la reconnaît plus. Pourtant, Nolwenn Leroy prétend s’être retrouvée à travers « le Cheshire Cat et moi », magnifique troisième album aussi élégant qu’inattendu, qu’elle défendra ce soir sur la scène de la Cigale. A 27 ans, la demoiselle y évolue dans la finesse, la retenue, oubliant les performances vocales qui lui ont permis d’emporter il y a sept ans la deuxième édition de « Star Academy ».
Car oui, Nolwenn Leroy a d’abord été un produit de téléréalité, dans une autre vie. Loin de celle qui l’a amenée à travailler sur ce nouveau disque avec l’un de ses héros, Teitur, un musicien folk originaire des îles Féroé, auteur de grands disques discrets, qui a composé, arrangé et réinventé l’univers de la chanteuse qui signe tous les textes. « On a enregistré en Suède dans une petite maison. Je faisais trois prises pour chaque chanson, en gardant volontairement toutes les petites imperfections.»
Trois jours pour poser ses voix, trois ans pour penser ce disque. Entre-temps, la chanteuse a pris « le temps de vivre », est tombée amoureuse du tennisman Arnaud Clément. « J’avais besoin d’être heureuse dans ma vie personnelle après avoir bossé toutes ces années. » Trop occupée par l’effet télé, cette lucarne bien minuscule pour l’univers grand large de la jeune femme. « La victoire a été un cadeau fabuleux, mais empoisonné. Parce que dans le package, il y avait un album, déjà prêt avant la fin du jeu. »
Et voilà Nolwenn étiquetée chanteuse à voix, elle qui vibrait pourtant en écoutant les arrangements soyeux de Tori Amos ou les productions vertigineuses de Kate Bush. « Ma carte d’identité musicale n’était pas la bonne dans ce premier album. J’ai passé un temps fou à tenter de faire comprendre qu’il y avait un décalage entre le disque et la personne. » Mais impossible de cracher dans la soupe quand on vous offre une carrière sur un plateau d’argent avec 350 000 ventes à la clé…
Alors elle a cherché à remonter à la source. « J’ai mis du temps à revenir à ce que j’étais avant la Star Ac. » Un second album avec Laurent Voulzy a amorcé le chemin avant ce nouveau disque. Désormais, la chanteuse fait patte douce au sein d’un décor de harpe, de cordes, de cuivres, où puissance ne veut pas dire exubérance. Nolwenn Leroy a vaincu ses démons, cette part d’ombre, ce « Cheshire Cat » d’« Alice aux pays des merveilles » qui a inspiré le titre du disque. « Ce chat, c’est un peu le symbole de la schizophrénie, ce que je vivais avant cet album. Aujourd’hui, ma musique correspond enfin à ma personne. »
Nolwenn Leroy en concert ce soir à la Cigale, 120, bd Rochechouart, Paris XVIII e . Complet. Dernier album : « le Cheshire Cat et moi », Mercury, 22 €.
LE PARISIEN 18 MARS 2010

La gagnante de la Star Académy 2 revient là où on ne l'attendait pas, avec un univers qui s'inspire du conte de Lewis Carroll.
Après deux ans d'absence, la chanteuse est en tournée avec « Le Cheshire Cat et moi ». ...
Un troisième album onirique et félin qui la débarrasse de son image « Star Ac' ». Entretien avant son concert, mercredi, au Sébastopol de Lille.
Cet album, vous le gardiez en sommeil depuis longtemps ?
« J'y pensais depuis quelques années mais je n'ai pas pu le concrétiser tout de suite. Mon premier album, je l'ai chanté mais je n'y ai pas participé. Il faisait partie du "package" et il a marché. Tant mieux, mais ce n'était pas moi. Il y a eu plusieurs étapes avant d'arriver à installer un univers plus personnel et mes propres textes. »
Comment est apparue la figure du Cheshire Cat de Lewis Carroll ?
« J'ai toujours eu une fascination/ répulsion pour ce personnage et pour les vilains en général, depuis toute petite. Je les trouvais attachants. Dans Alice au pays des merveilles, le chat essaie de détourner la fillette de son chemin, l'embrouille un peu. Mais grâce à lui, elle se pose les bonnes questions. C'est un personnage très important dans le parcours initiatique qui est celui d'Alice. Un peu comme le mien. »
Le vôtre, sur un plan musical ?
« Nos parcours sont semblables au niveau de la symbolique. J'en ai rencontré des Cheshire Cats. J'aurais pu suivre d'autres chemins, moins personnels, qu'on me conseillait. Ce métier est difficile, surtout quand on débarque sans le connaître. Le fait d'aller au bout de mes idées, de ne rien lâcher, m'a permis de sortir autre chose. »
Par cet univers onirique, on entre dans « votre monde » ?
« C'est ma part d'ombre, celle qu'il y a de l'autre côté du miroir d'Alice, ce que j'ai pu installer au fil de l'album. J'aime ce côté gothique lumineux. Je suis la version dark d'Alice, en quelque sorte ! »
Comment s'est passée la réalisation du disque ?
« J'ai coécrit les textes avec l'artiste Teitur, en anglais d'abord. Puis je les ai retravaillés en français. C'est un disque qui s'est fait de manière très artisanale, avec des gens que j'ai rencontrés sur mon chemin et qui ne faisaient pas partie de la même famille musicale que moi. »
C'est un album du voyage ?
« Exactement ! On a écrit à Los Angeles. Après, la réalisation s'est passée entre les îles Féroé, d'où Teitur est originaire, et la Suède, où on a enregistré. D'ailleurs, je trouve que les îles Féroé ont apporté un côté sauvage, épuré, au disque. »
Votre voix est plus posée...
« Ça a été une sorte d'évidence. On est vraiment parti sur l'idée que la voix soit au coeur de la musique, que chaque partie instrumentale soit identifiable. Je voulais travailler sur quelque chose de très délicat, de brut, de folk et de symphonique à la fois. » Avez-vous craint votre retour après deux ans d'absence ?
« Dans l'absolu, deux ans, c'est pas grand-chose. Moi, je n'ai pas vu le temps passer ! Mais aujourd'hui, on consomme les artistes. J'ai préféré prendre mon temps et revenir avec une véritable identité. » •
RECUEILLI PAR M. CA. LA VOIX DU NORD


Lors des Francofolies 2010 de Belgique, Nolwenn Leroy a clôturé le festival de Spa en beauté. Retrouvez son interview ci-dessous. Elle nous parle de son tube "Cassé" et du chaleureux accueil qu'elle reçoit chaque fois en Belgique.


Le site recheche des rédacteurs pour écrire des résumés des émissions françaises "The Voice, Koh Lanta, Nouvelle star, Garde à vous..." et des talent-shows étrangers... Si vous etes interressé laissez un commentaire ou envoyer un mail! Merci d'avance ! On a besoin de vous !!!
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Il y a : 11 Commentaires | Par : Nico |
Les commentaires
Posté par : peau dours, le 03/02/2008 - 20:09:18 |
Posté par : sara, le 19/02/2008 - 10:55:56 |
je rigole, Chambers ne fait pas commercial ? Minogue et Williams MDR les fans
Posté par : peau d ours, le 26/07/2008 - 16:52:19 |
Posté par : bargette, le 05/03/2009 - 20:47:07 |
Posté par : nana, le 06/03/2009 - 18:36:23 |
Pour l'album la fusion Mercury/Ulm est peut être une bonne excuse mais elle a bloqué la sortie d'autres albums (Domi Fidanza par exemple, celui de Lara Fabian est annoncé pour mai mais est lui aussi sans cesse reporté). Perso je trouve qu'une sortie en septembre est mieux qu'une sortie peu avant l'été mais c'est sur que ça commence à faire long pour les fans . Maintenant Nolwenn a aussi fait une tournée d'été en plus en 2007 + la promo de son album live cette même année donc ça ne fait qu'1 an et demi qu'elle bosse sur son album c'est pas énorme je trouve. Après si vous préférez des chanteurs qui sortent des albums tous les 6 mois pour ne pas se faire oublier tant mieux pour vous mais je doute que la qualité soit la même.
Posté par : Leslie, le 18/03/2009 - 17:22:20 |
Posté par : erdan, le 19/07/2009 - 07:43:07 |
Posté par : jojo, le 04/09/2009 - 11:32:53 |
Posté par : papyg, le 30/10/2009 - 06:52:15 |
Posté par : massaye, le 30/10/2009 - 10:12:03 |
Posté par : erdan, le 05/11/2009 - 07:29:11 |
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