News La Ferme Célébrités


L'inconnue Hermine de Clermont Tonerre obtenant 24% et Francky devient une fois encore chef avec 54% des votes. Un choix en total desaccord avec vos désirs puisque vous étiez 38% à vouloir que Francky gicle de la ferme contre à peine 28% pour que ce soit Jeane (Hermine étant là aussi au milieu avec 33%)
Mais Hermine l'est elle aussi remplaçant par la même occasion Adeline, tandis que Francky lui a destitué David Charvet qui était chef depuis le premier jour.
Farid et David sont eux aussi revenus dans la ferme après des heures d'exclusions .(plus d'infos ici)


Comme chaque fois la première interview a été réalisée par TF1.FR dans l'after
"Je suis soulagée car ce n’était vraiment pas facile d’être quelqu’un qui veut avoir la paix dans le monde et d'être autour de gens qui font une compétition. Je veux chanter pour mon public en France. Cette semaine, je me suis demandée si je devais rester ici car j’ai souffert de la facon humaine que j’ai vécu. Mais ca va mieux aujourd’hui. Thank you Lord !" Elle reviendra aussi sur l'affaire Farid et Adeline : "Je pense que la violence ne paie jamais. Tous les 2 souffrent de cette violence. Le pardon existe aussi et j’espère qu’ils vont se pardonner. Quand on se reverra à Paris, on fera une grande fête tous ensemble, dans la paix !"
Elle précisera enfin qu'elle a voulu partir : "J’ai demandé à plusieurs personnes de me nominer pour partir. Je ne voulais pas devenir chef, je préférais rentrer chez moi où j’ai plus de paix. Mais je retiendrai la beauté de ce lieu, la sympathie des gens rencontrés quand j’ai pu sortir de la Ferme, les enfants qui m’ont donné beaucoup d’amour, et enfin les animaux extra qui, petit à petit, venaient vers nous".

Une interview très bizarre, où elle sera délirante, totalement à l'ouest et hs, partant sur une colère noire contre les journalistes qui diffusent de la violence, vulgarité, refusant de repondre sur ce qui s'est déroulé entre Adeline et Farid, ne supportant pas les conflits...
On apprendra que les hommes ne foutaient rien en majorité dans la ferme à la différence des femmes.


Pour Ozap, JEANE revient sur cette aventure difficile, aussi bien au niveau humain que sanitaire, mais aussi bien sûr sur le "cas Vendetta", et sur la dispute qui a eu lieu entre Farid et Adeline. Entretien.
Contente d'être rentrée ?
Oui, avec mes potes, ceux que j'aime, ceux qui m'aiment.
Depuis votre sortie vendredi soir, vous avez revu toute votre famille ?
Non, parce que dans ma famille, tout est un peu éclaté. Il y en a en Israël, à New York, d'autres en Espagne. Mais ici, j'ai mes chevaux et tous mes amis.
Quelle a été votre réaction après votre élimination vendredi soir ?
J'étais un peu surprise quelque part, mais en même temps, je voulais me tester un peu moi-même, et le public aussi. J'étais un peu malheureuse de toutes les dissensions qu'il y avait. Franchement, j'en avais un peu marre de tout le temps me bagarrer. Les autres ont oublié le public, le divertissement de ce jeu, parce que c'est un jeu. Ca s'est pris trop au sérieux, avec trop d'insultes, trop de violence, trop de paroles. C'est quand même lourd à porter, surtout avec la chaleur. On ne filmait pas les gens qui travaillaient comme des dingues. C'était très difficile donc quelque part, j'étais un peu soulagée, et puis ça m'a fait rigoler un petit peu. J'ai vu qu'on ne pouvait faire confiance à personne, sauf aux animaux... et aux Africains ! (Rires)
Avec les images qu'on a pu voir, et les disputes, on a l'impression que cette expérience a pu être humainement difficile...
Oui, matin, midi et soir. Mais il n'y avait pas que les êtres humains. Il y avait aussi la chaleur, on était piqué de partout, on avait de la fièvre. Ce n'était pas facile de faire la cuisine dans une cuisinière en bois, pour le café, ça prenait trois heures. Les premiers jours, j'ai trouvé un micro-ondes caché, donc j'ai pu faire mon café, j'étais contente ! Mais le lendemain, ils me l'ont enlevé. (Rires) Donc ils voulaient vraiment qu'on vive dans la simplicité et la difficulté. Et ils ont bien réussi !
Vous parliez de la météo, et en tant que téléspectateurs, on ne se rendait pas bien compte. A combien était la température là-bas ?
45 degrés. Je me souviens, j'ai essayé de faire une sieste dehors, parce que dans l'écurie où ils nous ont planqués pour dormir, il y avait tous les cochons et toutes les bestioles. C'était très sale. Enfin, c'était le jeu, on a accepté. J'ai vécu des choses difficiles avant ça dans ma vie donc ce n'est pas ça qui m'a énervé. Parfois il faisait 48 degrés, plus de 90% d'humidité. On était en nage matin, midi et soir. J'avais des yeux comme une grenouille, je ne suis pas comme ça !
Certains étaient sous médicaments ?
Oui, parce qu'on était piqués par des tiques. J'avais des bleus partout, des boutons qui tournaient en bleus comme si on m'avait frappée. J'avais aussi des ganglions, je pensais que j'avais le cancer du sein. C'était horrible !
Donc ça ne vous pas étonnée que certains candidats aient besoin d'être rapatriés à Paris ?
Non, parce qu'on n'était pas habitué. Les Africains, eux, sont habitués à se faire piquer. Pourtant on a tout fait pour être immunisé, mais il n'y a pas d'antidote contre les tiques. Le seul qui n'ait pas été piqué, c'est Mickael Vendetta ! (Rires)
Dommage !
Dommage, oui ! (Rires) Mais comme il dormait toute la journée, on pensait qu'il était piqué !
Il dormait toute la journée ?
Oui, pratiquement. Beaucoup, oui. Il travaillait sur son bronzage !
Il est quand même très présent à l'antenne...
Oui, comme quand il y a quelqu'un qui est le bouffon du roi. Il me le disait très bien, « Jeane, arrête de travailler, on ne va pas te filmer ! ». Il me disait « Suis moi, on va te filmer ! »
Vendetta, à son arrivée, a traité tous les participants de "has been". Comment avez-vous perçu ce type de remarques plutôt désagréables ?
Oui, mais ça ne m'a pas choquée. Je m'en fous complètement ce qu'il pense. C'est un jeune de 22 ans. Il faut dire une chose. C'est que quand on est arrivé, les chefs ont envoyé Mickael Vendetta et Velvet en dehors de la Ferme. Pour moi, c'était une indication d'un manque de tolérance. Moi je ne connaissais pas ce garçon, je ne savais pas qui c'était, à part ma fille qui m'avait dit « Maman, fais attention, c'est un garçon qui essaye toujours de tirer la couverture sur lui ». Mais lui et moi, on s'est entendu. Ca ne m'a pas gênée, je prenais beaucoup de recul sur tout ce qu'il disait. Peut-être sur certaines choses, il avait raison, mais je savais qu'il voulait tirer la couverture à lui ! Mais il y a toujours un bouffon dans la cour du roi et il y en aura toujours. Il voulait sortir de l'anonymat, et il a bien travaillé !
Vous étiez plutôt tolérante avec lui, mais tous les candidats ne l'ont pas été...
Non, ils n'ont pas aimé que je sois tolérante avec lui. Ils ont essayé de me forcer la main, de ne pas me faire être qui je suis. J'ai de la tolérance pour beaucoup de choses, sauf la violence et la haine gratuite. Mais comment peut-on demander à un jeune - ou même à n'importe qui - d'aller tout seule vider la mare en plein cagnard sous 50 degrés ? Comment peut-on demander à quelqu'un de ne pas manger parce qu'il n'a pas fait ceci ou cela ? Ils se prenaient trop au sérieux et ils ont oublié le public. Et leurs associations d'ailleurs.
Il y a eu un moment de grande tension dans la ferme avec l'incident entre Farid et Adeline. Est-ce que vous étiez présente pendant l'incident ?
Non, pas du tout. J'étais dans mon étable en train de dormir, parce que j'en avais marre des plaintes tout le temps. Je n'étais pas là, et je ne connais pas toute l'histoire. Mais vous pouvez demander aux deux personnes impliquées. Ce sont eux qui sont responsables, ce n'est pas moi et je ne veux pas porter le chapeau. Je suis tolérante, je pense qu'il faut relativiser, vous aussi les journalistes de votre côté, et parler des choses qui sont belles. Moi j'ai eu la chance de sortir de la ferme plusieurs fois lors des safaris, dans des champs d'ananas, dans une école africaine chrétienne publique où les enfants nous ont inspirés par leur amitié, par leur foi, par leurs voix. On a tous espéré que la ferme soit comme ces jeunes enfants.
Quand on veut parler de cet incident, on a l'impression qu'il y a un grand mystère autour de tout ça...
Ca, il faut demander à la production. Moi, je suis tenue par des contrats de ne pas toujours dire les choses et je ne veux pas m'impliquer dans leurs histoires qui ne sont pas très glorieuses, un peu honteuses. C'est leur problème, pas le mien.
Vous en avez beaucoup parlé entre vous ?
Oui, bien évidemment. Vraiment, je ne voulais pas rentrer dans les bagarres. Ma motivation, dès le début, c'était d'avoir le sourire, la tolérance, la joie. Maintenant, je peux me regarder dans la glace, parce que je pense avoir fait le mieux que je pouvais. J'ai craqué une fois parce que j'étais très triste de cette affaire, et qu'on m'a traitée de tous les noms. Si je suis sortie parce que je voulais la paix, eux sont sortis parce qu'ils voulaient peut-être le mal.
Est-ce que comme Jean-Pierre Foucault, vous pensez que c'est une émission culturelle ?
Ca aurait dû l'être. La production elle-même a tout fait. J'étais très peinée pour eux, véritablement, je le dis sincèrement parce qu'ils ont essayé de nous apporter de la joie, des belles choses, de belles idées que personne ne voulait suivre. Tout le monde râlait, sur toutes les petites choses. Personne n'était jamais content alors je disais : « Attendez, vous êtes payés vous venir ici, vous êtes des vedettes, vous avez des noms. Certains d'entre vous veulent sortir de l'anonymat. Arrêtez de vous chamailler, soyez heureux d'être là et profitez ». Je pense qu'ils n'ont pas écouté.
Ce manque de comédie, vous pensez que ça a un rapport avec les soucis d'audience que rencontre l'émission ?
Non, pas du tout. Je pense que la télé-réalité est à bout de souffle. Et je pense que, quand elle est bien montée, avec une scénarisation, c'est bien mieux. Je pense que c'est quand même ennuyeux de voir quelqu'un 24h/24 faire la même chose. Je comprends que quand tu vois quelqu'un traire une vache, tu n'as pas envie de le voir traire toutes les cinq minutes. Il y a d'autres choses à faire. Quand on fait une télé-réalité avec une scénarisation, elle doit être respectée. Il faut que les gens arrêtent de s'insulter. Moi, je prenais le pari de chanter, matin, midi et soir et c'est tout ce que je fais. Et je me suis étonnée de toutes les chansons de mon répertoire ! Je voulais montrer au public la joie de chanter la musique qui rapproche, la paix, la tolérance, l'amour. C'est tout ce que je veux, tout ce que je suis dans la vie et tout ce que je veux continuer à être.
Est-ce que vous êtes curieuse de regarder l'émission, maintenant que vous êtes rentrée, pour voir comment l'émission est montée ?
Oui, je vais prendre un peu de recul pour l'instant, parce que j'ai envie de voir un peu autre chose. En ce moment, je me lève au milieu de la nuit et je fais des cauchemars. Je ne comprends pas, je me lève en pleurs en me demandant si je suis filmée là où je suis. C'était très fort, très violent pour moi donc j'essaye de prendre un peu de recul. Maintenant, j'espère qu'ils ont appris la leçon, mais comme ils ne connaissent rien du tout là-bas... J'espère qu'ils vont s'adoucir et que l'émission puisse connaître une bonne fin. Je le souhaite pour la production et les acteurs qui sont dedans.
Vous avez remporté un total de 18 000 euros pour votre association. Est-ce que vous pouvez nous rappeler quelle association vous défendiez ?
Je défendais Tout le monde chante contre le cancer. C'est une association qui est dans l'Aveyron et qui aide les enfants à sortir, à vivre leurs rêves, parce qu'ils sont atteints de cette terrible maladie. D'ailleurs, le 22 mars, il y a un concert pour eux au Théâtre Mogador et je serai présente pour chanter. Et je continue ma bataille pour Haïti. Le 24 avril, je serai aussi à la basilique de Saint-Rémi à Reims avec mon concert gospel pour une autre association pour les enfants qui sont très malades et qui ne peuvent pas bouger dans leurs hôpitaux. Je continue ma quête pour aider tous ceux qui sont plus malheureux que moi.
INTERVIEW OZAP


Sortie de La Ferme Célébrités vendredi soir, Jeane Manson est de retour à Paris et a accepté de revenir avec nous sur l'expérience qu'elle a vécue à Zulu Nyala les trois dernières semaines.
Comment allez-vous Jeane ?
Ça va très bien !
Pas trop déçue d'avoir quitté la Ferme Célébrités vendredi soir ?
Pas déçue non, ce n'est qu'un jeu !
Qu'est-ce qui vous avait motivée à participer à La Ferme Célébrités ?
Pour moi, c'était la première occasion de participer à une émission de télé-réalité. Et puis j'habite dans une ferme, j'aime les animaux, donc ça ne me semblait pas complètement illogique. Et puis l'Afrique est un pays merveilleux...
Vous connaissiez déjà l'Afrique ?
Je connaissais déjà l'Afrique, j'y avais passé cinq jours pour le tournage d'un film avec Christophe Lambert, mais c'était court.
Aviez-vous des appréhensions en entrant dans le jeu ?
A vrai dire, j'avais surtout peur que Big Brother me regarde.
Et que retenez-vous de cette expérience au final ?
Finalement, je n'ai pas eu si peur des caméras que ça ! Mais je pense qu'on retiendra plus La Ferme Célébrités comme un programme d'engueulades que comme un programme de divertissement.
Comment avez-vous géré les clashs successifs entre les autres candidats ?
J'ai toujours pris beaucoup de recul. Je ne voulais pas y participer. Ça n'est pas mon genre vous savez, moi je ne fais jamais la une des journaux à scandale. Je voulais la paix, l'harmonie, le bien-être.
Avez-vous regretté l'attitude de certains autres candidats ?
J'espérais que La Ferme Célébrités serait un jeu que les enfants pourraient regarder et qui leur apprendrait des choses comme le respect. Après avoir vu et vécu ça, j'ai vraiment peur pour l'avenir de la société.
Comment expliquez vous ces clashs à répétition ?
J'ai l'impression que le clash est une question de mode. Certains candidats ont oublié le public, ils ont oublié que les animaux étaient des êtres vivants qui avaient besoin de nous pour vivre. Et puis il ne faut pas oublier que nous jouions pour des associations, pour des enfants qui souffrent. La Ferme Célébrités est un jeu.
Pensez-vous qu'il y a eu des erreurs de casting ?
Non pas du tout. Il y a juste dans la Ferme des gens qui gèrent différemment leur vie.
Avez-vous quand même tissé des liens avec certains candidats ?
Pour être honnête, je n'étais pas très en confiance car je savais que c'était un jeu et étant donné la manière dont ça se passait, je ne me suis pas vraiment rapprochée de qui que ce soit.
Quels sont les candidats qui se sont le mieux comportés selon vous depuis le début de l'aventure ?
Velvet m'a impressionnée, elle a beaucoup de courage. Et puis la princesse, Hermine, aussi, elle aime les animaux et n'hésitaient pas à dire les choses haut et fort. Christophe Guillarmé, même s'il n'est pas très connu a lui aussi montré beaucoup de talent.
Et quelle est votre opinion sur Mickaël Vendetta ?
Mickaël Vendetta est un instigateur mais il n'est pas mauvais. C'est quelqu'un qui doit apprendre à être meilleur, mais au fond, il est l'un des seuls à ne pas avoir insulté qui que ce soit.
Quels sont vos projets maintenant que vous êtes sortis de La Ferme Célébrités ?
Chanter, écrire... Le 22 mars, je chanterai à Mogador pour mon association Tout le monde chante contre le cancer. Et puis le 24 avril, je vais chanter dans la Basilique de Reims pour un grand concert Gospel. Il faut aussi que j'aille voir ma famille qui est éparpillée à New York et puis mes petits enfants en Israël.
Pensez-vous que La Ferme Célébrités vous aura changée ?
J'ai grandi spirituellement. Dans la Ferme, je lisais ma Bible matin et soir. L'Amour est le roi des rois, c'est surtout ce que je retiendrai.
ITW PLURIELLES.FR 22 février 2010 par Amélie ERMENAULT


Eliminée vendredi soir de La Ferme, l’interprète de Faisons l’amour avant de nous dire adieu, confie son soulagement.
FRANCE-SOIR. Vous semblez heureuse. Vivre dans la ferme était si dur que cela ?
JEANE MANSON. Je crois que j’ai fait mon maximum pour faire en sorte que les tensions s’apaisent. J’ai essayé de donner le meilleur de moi-même car je suis comme cela dans la vie.
Comment viviez-vous toutes ces tensions ?
Cela m’a chagrinée. Ajoutez à la chaleur le fait que les gens ne sont jamais contents, et l’ambiance est plombée. J’ai été un peu choquée par le comportement de certaines générations. La mienne est plus respectueuse.
Quels souvenirs garderez-vous de l’aventure ?
Une plongée dans le Moyen Age avec les insectes qui vous piquent et vous tombent sur la tête, la vaisselle qui s’accumulait, le manque d’eau courante.
Selon vous, qui est le pire fermier ?
J’ai essayé de calmer Mickael Vendetta, de lui faire porter un autre regard sur la vie… Mais ce n’est pas le seul, d’autres font des stratégies. J’ai notamment eu quelques problèmes de direction avec Adeline, puis avec David qui n’appréciait pas que je soutienne Mickael. En revanche, Greg sait faire la part des choses, malgré son côté crâneur.
FRANCE SOIR Loïc Torino-Gilles, le samedi 20 février 2010 à 00:44



Vendredi dernier, Jeane Manson a été éliminée par le public, et a donc quitté La Ferme Célébrités. Depuis sa chambre d'hôtel, elle a accepté de revenir pour leJDD.fr sur cette aventure particulière, qui se déroule dans une ambiance qui l'est tout autant. "Les gens n'avaient pas de respect pour les autres", dit-elle.
Êtes-vous soulagée d'être sortie?
Pour le moment, je suis surtout très fatiguée. Entre la fatigue accumulée là-bas et les interviews, je n'arrive pas à dormir (rires). Ce fut une belle expérience de 15 jours, avec des hauts et des bas. J'essaye de ne retenir que le positif même si ce n'est pas très évident... J'avais envie de rentrer car c'est difficile d'être enfermée, et de devoir vivre avec des gens que l'on ne connaît pas.
Pourquoi avoir participé alors?
Je n'avais jamais fait de télé réalité et je voulais simplement savoir ce que c'était. Et je vis aussi dans une ferme en Normandie, avec pleins d'animaux, donc je pensais pouvoir faire partager mon expérience. Mais dans ce domaine -comme dans d'autres d'ailleurs-, ce n'était pas possible car les gens ne m'écoutaient pas. Les gens n'avaient pas de respect pour les autres. Il y avait beaucoup trop d'égos, c'est dommage.
On sent en effet que l'ambiance n'est pas à la fête…
C'est le moins que l'on puisse dire. Je n'ai pas compris ce mépris. Par contre, je comprends que les gens ne regardent pas… Je n'étais pas venue pour ça. Des choses m'ont beaucoup choqué, je ne cautionne pas la violence, qu'elle soit physique ou verbale. Au bout d'un moment, il a fallu que je m'éloigne car je commençais à ne plus savoir qui j'étais!
"Est-ce les Français qui sont râleurs par nature?"
Comment expliquez-vous cette situation?
Disons que je pense que les chefs ont quelque peu oublié que c'était un jeu, avec des enfants devant leur télé… J'avais parfois l'impression de travailler pour l'administration. Demander à Mikael Vendetta de laver la mare tout seul en plein milieu d'après-midi, alors qu'il fait 50 degrés, c'est juste inhumain. Ordonner à tout le monde de ne plus manger avec lui ou de ne plus lui donner à boire, c'est la même chose.
La production n'est jamais intervenue pour tenter de calmer les choses?
Si bien sûr! On nous a organisé des soirées sympa, avec de la musique, on nous a amené des bébés animaux, le tout dans un seul but: nous rappeler que ce n'était que du bonheur d'être là-bas. Mais il y avait toujours quelqu'un pour casser l'ambiance et rien ne se passait comme prévu. Est-ce les Français qui sont râleurs par nature?
Votre pronostic pour la suite du jeu?
C'est très compliqué mais en tout cas, pour moi, c'est le plus juste, le plus calme et le plus travailleur qui devrait gagner.
Vous ne répondez pas à ma question…
(Rires) J'aimerais bien que ce soit Hermine, Velvet ou Christophe!
Benjamin Bonneau - leJDD.fr Mardi 23 Février 2010


PARIS Médiatrice lors des conflits centrés sur Mickaël Vendetta, la douce Jeane Manson n’a pas fait le poids face à Hermine et Francky. Et pourtant, elle tentait seulement d’apaiser les esprits dans le jeu.
Vous sembliez soulagée d’être éliminée !
“Et un peu triste aussi de ne pas avoir réussi à amener la paix chez mes copains. Mais voilà, certaines personnes se sont prises trop au sérieux avec des stratégies ridicules. Ils ont oublié que ce n’était qu’un jeu et que nous devions divertir…”
Pensez-vous que d’avoir pris le parti de Mickaël Vendetta vous ait porté préjudice ?
“Bien sûr. Quand on se range du côté de celui qui n’est pas aimé, on y est associé. Mais je ne regrette pas d’avoir pris sa défense. J’ai suivi mon cœur. On ne peut pas demander à quelqu’un de vider une mare tout seul sous 50 degrés. Cela aurait pris cinq jours.”
Comment décririez-vous Mickaël ?
“C’est un garçon qui a pris le parti de se faire connaître mais qui n’a pas de talent particulier. Il a par contre le talent de dire la vérité ! Quelque part, ce qu’il disait n’était pas faux. Mais les candidats n’assumaient pas. Il est encore jeune et immature. Il ne se rend pas compte que la médaille a un revers.”
Qu’est-ce qui était le plus éprouvant à vivre ?
“Même si la chaleur est difficile à supporter, on s’y habitue. Les piqûres d’insectes étaient très éprouvantes. Mais Les hommes n’étaient pas à la hauteur de ce qu’on appelle un homme. Les engueulades violentes étaient également stressantes.”
Quel fermier mériterait de gagner ?
“Je ne sais pas ! C’est vrai qu’il y a un groupe, avec Christophe, Hermine et Velvet, qui travaille bien. Ce sont eux qui méritent de sortir de l’ombre.”
Quel fermier vous a le plus déçu ?
“Je suis rentrée dans la ferme sans cracher sur les gens et j’en suis ressortie de la même manière. Je vous laisse donc choisir vous-même.”
Célyne a quitté le jeu à cause de la fatigue. Comprenez-vous son surmenage ?
“On peut être surmené par le travail dans la ferme. Mais quelque part, les jeunes ne savent plus très bien ce que c’est de travailler, de se surpasser. Il fallait avoir envie d’apprendre de nouvelles tâches. Je pense aussi que Célyne a été choquée par les nombreuses discordes.”
David Charvet est présenté comme le plus manipulateur…
“Mais il est celui qui joue le plus la carte de la stratégie.”
Mais au moins, il l’assume !
“Pas toujours en fait, il manipule également dans le dos des gens.”
Interview > Sophie Lagesse © La Dernière Heure 2010
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |