News Pékin Express


Le 24 avril démarre sur M6 la 4e édition de ce marathon. Jacky et Alexia ont tenté l'aventure. Ils habitent Fonsorbes et, durant trois mois, ont vécu une aventure humaine inoubliable. Alexia et Jacques, le père et la fille, ont pour la première fois participé à la course de Pékin-Express, qui sera diffusée le 24 avril sur M6. Les participants, qui doivent traverser cinq pays (le Laos, le Vietnam, la Thaïlande, l'Indonésie et le Cambodge), ont en tout et pour tout 1 € en poche pour survivre. Pour passer à l'étape suivante, ils doivent faire appel à la générosité des habitants des pays traversés pour tenter de trouver de quoi manger et se loger : « La grande force de l'émission, indique-t-on à M6, est de tisser du relationnel entre les candidats et les autochtones. C'est une course qui fait aussi intervenir l'aspect humain, bien au-delà de la victoire ». Pour l'heure, on ne sait pas si le duo de Toulousains a gagné ou pas.

Jacques, qui travaille à la mairie de Fonsorbes, et Alexia, conseillère dans une agence de voyage, ont laissé un souvenir particulièrement émouvant à toute l'équipe et aux autres candidats : « On a apprécié à la fois leur côté fair-play et humaniste ».
Chacun a bien sûr réagi différemment : Jacques, quadra dynamique et téméraire est de loin, unanimement, le plus attachant. C'était un vrai bonheur de le voir à l'écoute et à la découverte des gens qu'il côtoyait au fur et à mesure du périple. Jacques est réellement venu pour créer des relations privilégiées, cela se sentait dans ses propos et sa façon d'être ». Alexia a 23 ans. Elle a donc réagi, très différemment de son père : « Elle était très heureuse de partager cette aventure avec son papa, comme elle disait. Mais on sentait aussi son esprit combatif, elle était aussi là pour gagner et ramener le plus d'amulettes possible, puisque c'est le but de cette course. Elle avait une grande conscience de la compétition ».
En fin de compte, deux candidats émerveillés devant la baie d'Ha Long au Vietnam et ses paysages d'une beauté à couper le souffle. Deux candidats fous de joie de découvrir les temples d'Angkor, au Cambodge. Une réalité à laquelle ils ne croyaient pas. « C'était l'un de leurs grands rêves, Pékin-Express leur a permis de le concrétiser ». Rendez-vous donc au 24 avril, pour enfin connaître Alexia, Jacques et les autres de cette course au pays des dragons.
Silvana Grasso - La dépêche 8/4/09























Portrait.
Jacky est un personnage. De ce phénomène, c'est sa fille, Alexia, qui en parle le mieux. « « Il était en balade. Au début de l'aventure, il discutait avec le tout le monde. Dès qu'il apercevait un villageois avec deux bouts de bois, il allait lui parler, en français. Le type ne comprenait rien. Mais il continuait. Et moi pendant ce temps, je faisais du stop ! »
Dès les premières images de Pékin-Express, dans un marché du Vietnam, Jacky s'approche des hommes, les prend dans ses bras. Alexia s'emporte, le secoue, se prend au jeu. Son père ressent, aide les autres candidats, accepte de les prendre dans son bus, et regrette d'en délaisser au bord du chemin. En quelques minutes, le Fonsorbais se détache de la compétition et de l'enjeu (100 000 euros). Jacky est comme un enfant, émerveillé devant le spectacle de la Baie d'Ha Long. Et transporté en plein cœur de l'humanité.
Fils d'immigré espagnol ayant échappé au franquisme, Jacky grandit à Fonsorbes, à quelques kilomètres de Toulouse. Pendant vingt ans, il est chaudronnier aéronautique dans une taulerie. Délégué syndical, il met en exergue son charisme et son art oratoire. Qualités qu'il manie aujourd'hui dans son nouveau rôle de délégué aux festivités de la ville. Dans Fonsorbes, ses racines, il déambule, au gré de son optimisme. « On l'aime. Il faut le prendre comme il est : un bon vivant, une grande gueule, un boute-en-train », confie Gilles, cousin et ami. « C'est un fêtard. Il anime toutes nos soirées. Il adore se déguiser. Pour un anniversaire, il s'était travesti en Dalida… »
« JE PENSE QU'IL A GAGNÉ »
Sa participation à Pékin-Express, Jacky l'a portée pour sa fille. L'homme n'est pas féru de télé, encore moins de télé-réalité. Par défi peut être, par amour et générosité sûrement, le Fonsorbais s'est engagé dans cette aventure comme il est dans la vie. « À fleur de peau », résume Nadine, sa femme. Avant d'ajouter : « Ce qui intéressait ma fille, c'était de traverser le plus de pays possibles. C'est une voyageuse. Jacky, lui, s'arrêtait avec les gens. Il oubliait le jeu, la course. Il s'enrichissait d'une autre façon, plus intérieure ». Elle avoue : « Il a du mal à se remettre de son voyage. Il est encore là-bas. À vivre simplement, modestement ».
Contrat de confidentialité oblige, le père et la fille n'ont pas ébruité le gain de leur aventure. Mais un sourire innocent, un bonheur contagieux, un je-ne-sais-quoi qui respire à Fonsorbes laisse penser à Gilles, l'ami de toujours : « Je pense qu'ils ont gagné… De toute façon, même avant l'aventure, je savais que Jacky allait gagner… »
LA DEPECHE 27/4









Le candidat de l'émission « Pékin Express » sur M6 n'est pas devenu une star dans son village : il l'était déjà.
Jacky et Alexia ont donné hier le coup d'envoi d'un match de foot à Fonsorbes. Photo DDM, Michel LabonneÀ Fonsorbes, son village natal, Jacky Galiano ne parle que de « Pékin Express », le jeu d'aventure diffusé tous les vendredis soir sur M6 et pour lequel il est toujours en course, avec sa fille Alexia. Devant la boulangerie de son copain Philippe Lopez, un cycliste l'interpelle : « Félicitations ! On vous suit ! » Jacky ne le connaît ni d'Éve ni d'Adam mais il entame la conversation : « Ah, à partir de ce soir, c'est tendu, hein ! Je ne peux rien vous dire mais ça va faire des dégâts ! » L'émission a été enregistrée à l'automne dernier et Jacky, qui a signé une clause de confidentialité, est tenu au secret. Ses six frères et sœurs, qui résident au village, n'en savent rien. Même son épouse, Nadine, qui tient un salon de coiffure, n'a rien pu lui soutirer. Une torture pour Jacky, une sacrée pipelette : « Au début, je ne savais pas si j'allais pouvoir tenir ma langue. Finalement, je prends un malin plaisir à garder le secret ! » S'il rechigne à signer des autographes (dix demandes par jour en moyenne), c'est de bonne grâce qu'il confie que « l'araignée, ça a quand même meilleur goût que les fourmis ou le chien » ou que « des conflits vont bientôt se produire ».
« Un autre jacky »
Les mains blanches de farine, l'ami boulanger a découvert « un autre Jacky » à la télévision : « Jacky le baroudeur, une autre facette du personnage ». A la boulangerie, il claque des bises aux clients : « Il connaît tout le monde » glisse Philippe Lopez. Et tout le monde le connaît. Faut dire qu'à Fonsorbes, les Galiano font partie du patrimoine communal. Avant de devenir « Jacky de Pékin Express », l'employé municipal était surtout « Jacky le fils de Manuel ». Sa notoriété lui rappelle l'ancien temps, qu'il évoque avec nostalgie : « Je retrouve le Fonsorbes d'autrefois où tous les gens se connaissaient », dit-il. Jamais il ne pourrait habiter ailleurs : « Je suis fier d'être Fonsorbais ! » A tel point qu'il n'a pas hésité une seconde lorsque le club de football local lui a demandé de donner le coup d'envoi, hier après-midi, du quart de finale de la Coupe du Midi face à Revel. Un bain de foule en sac à dos. « Les Fonsorbais sont très supporters !» Son frère André l'observe : « Il est euphorique, c'est un meneur. Depuis l'émission, il a changé mais c'est quand même lui. Il a pas du tout la grosse tête. Il donne une bonne image du village. Parce qu'on est des figures, ici ».
Au salon de coiffure on parle de Jacky ; au bar-PMU, à l'heure de l'apéro, on parle de Jacky ; au supermarché, où il lui faut « deux fois plus de temps pour faire
[ses] courses », on parle de Jacky. Jacky, Jacky, Jacky… Bon, pour dire la vérité, il y a des fois où ça le gonfle un peu. Mais il ne peut pas s'en empêcher. « Samedi dernier, au vide-grenier, je m'étais juré de ne pas en parler. Et puis quand j'ai dit à quelqu'un qu'il faisait beau, on m'a répondu : Ah oui ! Vous, vous avez connu la mousson ! Et c'est reparti… »
LA DERNIERE HEURE Publié le 22/05/2009 08:35 | Sébastien Marti









Sauvés en secret la semaine dernière, Hocine et Sébastien devront finir l'étape de ce soir sans être vus.
Au revoir Hocine, au revoir Sébastien : les adieux ont été déchirants la semaine dernière. Tous les concurrents survivants de l’émission Pékin Express ont regretté le départ des si sympathiques Marseillais. Car ces amis d’enfance, habitués à partir ensemble en missions humanitaires, sont des candidats de bonne composition. Et voilà le coup de théâtre, la nouvelle règle, qui les impose carrément comme les vedettes de l’épisode de ce soir . Hocine, éducateur socio-culturel et sportif de 28 ans et Sébastien, prof de danse hip-hop de 30 ans, vont constituer une "équipe cachée".
Le temps d’un épisode, l’équipe éliminée dans l’étape précédente se voit offrir une opportunité unique : pouvoir réintégrer la course. A une condition : franchir la ligne d’arrivée dans les deux premiers binômes sans être vue par les autres équipes.
Hocine et Sébastien vont-ils y arriver alors même que les autres concurrents apprendront leur retour au cours de l’étape ? Le suspense est entier, car si les deux Marseillais sont encore dans la course, il se pourrait bien que, ce soir, ce soit la dernière. Dans la bonne humeur, avec des scènes dignes du film "Les hommes préfèrent les blondes", quand le duo tentera de passer incognito déguisé en femmes... Mais chut, on n’en dira pas plus. Rendez-vous ce soir à 20h40.
Malika Bouazza LA PROVENCE 19 Juin



Depuis le 24 avril, le coeur des Corses bat au rythme de l'émission Pékin Express diffusée sur la chaîne M6.
Pendant 45 jours, plusieurs candidats s'affrontent dans cinq pays du Sud-Est asiatique (Vietnam, Laos, Thaïlande, Cambodge, Indonésie) pour tenter de décrocher près de 100 000 euros de gains. Deux hôtesses de l'air de la CCM Airlines Nicole et Marcelle portent haut les couleurs de la Bandera. Les deux jeunes femmes, qui sont devenues amies au fil des semaines, ne cessent de surprendre. Elles viennent de remporter une troisième étape, détiennent le plus beau palmarès du jeu et figurent du coup parmi les favoris pour disputer la finale qui se déroulera à Bali. Depuis que l'émission a été tournée, Marcelle et Nicole ont repris leur vie à Bastia et à L'île-Rousse.
« Ti tengu cara amica »
Loin du tumulte de l'aventure. Malgré tout, dès que l'on évoque leurs péripéties leurs yeux s'illuminent.
Les souvenirs remontent à la surface. L'émotion est perceptible à chaque parole des deux amies. Marcelle crâne un peu, Nicole a ses yeux qui deviennent humides. « Je n'aurais jamais participé à cette aventure sans Marcelle. Ti tengu cara amica. » Des larmes perlent sur son visage. La brune sourit, la prend dans ses bras. « Nous avons vécu des choses magiques. Les rencontres avec les populations locales ont été exceptionnelles. Ces gens nous donnaient le peu qu'ils avaient. Ils partageaient tout. Nous avons gardé des contacts avec certains d'entre eux. »
Les moments les plus riches en émotions de ces neuf premières étapes resteront pour les deux amies : la découverte des ethnies du nord du Laos et la visite privée des temples d'Angkor Wat. « Pour moi l'aventure a véritablement commencé au Cambodge. La nuit que nous avons passée avec les Bonzes et la visite privée de ces merveilles a été un déclic. J'avais besoin de cela », confie Nicole. Tout le monde a également en mémoire, les larmes des deux hôtesses de l'air lorsqu'une jeune Laotienne a chanté et dansé devant elles. « C'était une véritable décharge de sentiments à l'état brut. Les larmes coulaient seules. Nous avons voulu à notre tour leur faire découvrir notre culture, notre langue et c'est tout naturellement que nous nous sommes mises à chanter in lingua nustrale. »
S'il y a eu pendant ce premier mois de diffusion beaucoup de larmes, l'adrénaline et la peur étaient aussi au rendez-vous. « Quand nous sommes arrivées dans le village aux étoiles au Laos nous n'en menions pas large. Les villageois refusaient de nous recevoir chez eux. L'ambiance était assez bizarre. Les hommes du village ont veillé toute la nuit devant la case où nous dormions. C'était étrange. »
Du stop en roulant
Pour se tirer d'affaire et parvenir aux portes de la finale, Nicole et Marcelle ont dû, aussi, batailler, jouer des coudes pour être parmi les premières. « Nous avons mis au point une véritable stratégie pour le stop. Pourtant avant notre départ, nous n'avions jamais eu recours à ce genre de procédé. Nous faisions tout en roulant, des signes aux voitures qui circulaient dans la même direction pour savoir s'ils allaient plus loin encore. Les trois quarts du temps ça fonctionnait très bien. La veille nous tentions de trouver des chauffeurs. Une fois dans les voitures, nous poussions les conducteurs à nous porter toujours plus loin. Certains n'ont pas hésité à annuler des rende-vous pour nous amener à bon port. »
Si Nicole est plus calme, Marcelle a montré qu'elle avait un tempérament de feu. Elle le concède volontiers. Le clash avec Anthony en atteste aussi. « Le jour, il devait jouer les ralentisseurs. Il a parfaitement rempli son rôle. Mais je n'ai pas supporté qu'il nous manque de respect en ne se levant pas et en ne disant bonjour à personne. Je suis un peu sortie de mes gonds, mais j'ai quand même réussi à me canaliser. »
« Seule la victoire est belle »
Et contrairement à ce que tous les téléspectateurs peuvent penser, ce n'est pas l'épreuve de la dégustation des tarentules qui aura été la plus dure. « Cela n'a aucun goût », glisse encore Marcelle dans un sourire, « il fallait les avaler pour avancer. » Le plus difficile restera le trek dans la jungle thaïlandaise. « Le dénivelé était de 50 % par endroits. Cela nous prenait une demi-heure pour faire 500 mètres. Nous n'avions jamais connu un univers aussi hostile. En plus, nous étions obligées de suivre la balise GPS pour nous guider. À 500 m de l'arrivée, elle est tombée en panne. Là, nous avons craqué nerveusement. Mais le fait que l'on termine deuxième nous a vraiment booster. »
La succession de bons résultats aura motivé plus que de raison nos deux compatriotes. « Seule la victoire est belle. Et plus nous gagnions et plus nous en voulions. »
Iront-elles jusqu'au bout comme les frères Casanova lors de la première édition de Pekin Express ?
L'avenir le dira.
Depuis leur retour Nicole et Marcelle mènent des actions pour soutenir l'association Apashe de Houcine et Sébastien et récoltent des fonds auprès de tous les bienfaiteurs. Elles ont déjà réuni 1500 euros et comptent recueillir davantage encore.
Yann Monti CORSE MATIN 26 JUIN








Dans Pékin Express, l'heure de la finale a sonné ce vendredi / Patrick Robert/M6
Après trente-cinq jours de course à travers cinq pays de l’Asie du Sud-Est, les finalistes de Pékin Express s’apprêtent à poser leur sac à dos. Mais avant un repos bien mérité, ils vont se livrer une dernière bataille pour remporter la victoire.
Le marathon Pékin Express prend fin ce vendredi soir après un long périple en Asie du Sud-Est. Du Vietnam à Bali, 10.000 km, parcourus en trente-cinq jours avec seulement un euro par jour et par personne. Les concurrents ne bénéficient de ce maigre budget que pour manger. Interdiction de l’utiliser pour payer le logement et le transport. A chaque étape de leur périple, les candidats doivent donc se débrouiller pour se faire conduire et héberger par des habitants des pays traversés.
Parmi les dix équipes au départ de la baie d’Along au Viêtnam, il n’en reste plus que deux : Laurence et Albert, le couple de sportifs, et Caroline et Jean-Luc, qui ne se connaissaient pas avant l’aventure. Ils ont traversé des paysages extraordinaires : les temples d’Angkor, les villages reculés du Laos, Bangkok, les eaux turquoise de Phuket…
A la clé : 100.000 euros
Ce vendredi soir, la douzième et dernière étape les amène sur l’île de Rinca en Indonésie. A la clé de cette grande finale : 100.000 euros. De quoi rompre avec leur mode de vie nomade adopté pour le jeu. Ce pactole s’est constitué au fil des épreuves. A la fin de chaque épisode, l’équipe arrivée en première position se voyait remettre une amulette d’une valeur de 7.000 euros. Chaque binôme éliminé remettait ses amulettes à une équipe de son choix.
Chaque étape comprenait une épreuve d’immunité, dont les vainqueurs étaient protégés de l’élimination le temps d’un épisode. Qu’elles testent la résistance, l’intelligence, la persévérance ou même la personnalité de chacune des équipes, ces épreuves s’inspirent fortement de la culture et du folklore des pays et des régions traversés.
Les conditions pour gagner Pékin Express ne sont autres qu’un mélange d’endurance, de physique, de stratégie et de chance. Des qualités dont Laurence et Albert, comme Caroline et Jean-Luc sont dotés.
Edition France Soir du vendredi 10 juillet 2009 Lisa Gougué




Les paris sont ouverts. Marcelle et Nicole ayant quitté le jeu sur une note peu fair-play, deux couples restent en lice et vont en découdre dans la grande finale de «Pékin Express», quatrième du nom, le divertissement proposé par Stéphane Rotenberg.
À ma gauche, Albert et Laurence, couple issue de la «vraie» vie qui se porte bien. À ma droite, Jean-Luc et Caroline, couple choisi par la production qui ne se supporte plus. Après 10 000 kilomètres de balades à travers cinq pays, voilà les deux dernières paires lâchées en mer d'Indonésie.
À elles de rejoindre au plus vite, et par tous les moyens (à pied, en voiture, à vélo, en raft, en bateau, en hydravion...), la cité de Bali, ligne d'arrivée de l'épreuve. L'effort s'annonce intense, ce qui rend perplexe l'agent assermenté Jean-Luc: «C'est pire qu'un triathlon! Je crois qu'ils nous ont pris pour des sportifs de haut niveau». Reste à savoir s'il va encore «tanker» sa blonde partenaire.
Mais, avant d'envisager de gagner le gros lot, il va falloir assurer sur la mythique île de Rinca. Là, les attendent des créatures impressionnantes, quasi surnaturelles, issues d'un autre temps: les dragons de Komodo. Dans ce décor irréel, candidats et équipes techniques ont dû redoubler de vigilance pour ne pas devenir la cible de ces dangereux dragons carnivores de plus de 3 mètres de long et capables de s'offrir un sprint à 30 km/h pour attraper une proie.
Comme si cette présence animale ne suffisait pas, la production de «Pékin Express» a corsé l'affaire en ajoutant une nouvelle règle: pour la première fois dans le jeu, chaque équipe va pouvoir subtiliser de l'argent et des amulettes à son adversaire.
M. Loyal, Stéphane Rotenberg, pourquoi tant de haine? «Parce que les candidats sont, chaque année, de plus en plus forts. On sent qu'ils ont vu et revu le programme; qu'ils en ont assimilé les règles et les ficelles. Cette année, il ne fut pas rare de les voir arriver beaucoup plus tôt que ce que nous avions prévu. C'est pour cela que l'on crée de nouvelles péripéties pour les surprendre.» Et le téléspectateur par la même occasion.
TVMAG Le 10/07/2009 par Patrice Gascoin


CARCASSONNE Albert et Laurence ont un élan de "Solidarité Express"
Les anciens candidats de Pékin Express ont créé une association d'aide aux populations des pays traversés. Ils organisaient un repas à Ferrals samedi dernier. Les bénéfices recueillis serviront à donner des outils et des fonds aux villageois dans le besoin. Un autre repas devrait être organisé à Paris.
LÉZIGNAN. Salade, paëlla et fromage, tel était le menu du festin organisé à Ferrals samedi soir dernier, par Albert et Laurence, les deux célèbres ex candidats de l'émission de télévision Pékin Express. Pour l'occasion, près de 250 convives ont participé à la fête. Le repas a été intégralement financé par le Carrefour Market et la boulangerie Arnault de Lézignan pour la nourriture et les Celliers d'Orphée pour le vin, et préparé par le traiteur lézignanais Olivier Mateu. Une animation musicale proposée par le groupe Toulousain Tarzifo était également assurée à titregracieux, et a fait danser la foule sur des airs rock et de la chanson française revisitée.
Devant le succès de l'événement qui a permis de récolter 3 500 euros, un autre sera organisé prochainement à Paris. De plus amples informations sont à retrouver sur le profil facebook d'Albert Leone, dans l'attente d'un site internet tout entier dédié à l'association.
Genèse. L'idée de fonder une association humanitaire qui viendrait en aide aux personnes et aux populations rencontrées lors de leur périple avait germé depuis longtemps dans l'esprit d'Albert et Laurence. Mais c'est le jour de leur mariage, accompagnés de 18 anciens candidats, qu'ils ont sauté le pas, tous ensemble et ont créé "Solidarité Express". Bien sûr, l'association est ouverte à tous les anciens candidats des différentes saisons de l'émission, et devrait donc s'étoffer au fil des années.
Pour Albert, le désir d'aller vers les autres est inhérent à une expérience comme Pékin Express : "Quand on fait ce genre d'émission, ce n'est pas par hasard. Avec Laurence, nous voulions voyager en immersion avec les populations des pays traversées, ce n'était vraiment pas pour passer à la télévision. Nous avons été très touchés par ces gens qui n'ont rien, mais qui offrent tout. Un homme nous a dits un jour que quand on faisait quelque chose pour quelqu'un, ce quelqu'un ferait un jour la même chose. Quand on a la chance de tout avoir, on n'a pas le droit de se plaindre, et on se doit de tout faire pour amener un peu de confort à ceux qui sont dans le besoin".
C'est cet état d'esprit altruiste que partagent tous les candidats, et qui leur a permis de transformer une émission de télé-réalité en formidable aventure humaine.
Actions. D'autres événements seront proposés prochainement, comme des concerts, des calendriers, etc. L'argent récolté est à chaque fois dépensé dans les pays traversés, afin d'acheter des outils, des vêtements, des fournitures scolaires, du matériel de pêche et bien d'autres produits utiles. L'idée est d'aider les gens à subvenir à leurs besoins, tout en faisant fonctionner l'économie locale (tous les produits sont achetés sur place). Pour Albert, d'autres projets de plus grande ampleur pourraient rapidement voir le jour :"On ne s'attendait pas à un tel impact, mais au final, les gens répondent vraiment présent. Dans le futur, on aimerait parvenir à créer des écoles, ou d'autres structures importantes. On va d'ailleurs contacter M6 pour voir si la chaîne serait intéressée par une participation à nos activités".
Un élan de "Solidarité Express" bien parti pour faire de grandes chose.
LINDEPENDANT.COM SEPTEMBRE 2010