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Thibault de The Island 3 : «je trouvais important de faire passer un message » [MAJ]

Dans cette saison 3 de THE ISLAND on retrouve Thibaud, candidat unijambiste qui interrogé par Télé loisirs, revient sur les raisons de sa participation à l'émission d'aventure

Sa participation
Thibaud : J’aime beaucoup les émissions d’aventure et de survie, comme Koh-Lanta ou celle de Bear Grylls. Mais mon inscription est surtout partie d’un délire avec mes copains, qui m’ont mis au défi de participer. La production m’a contacté pour la saison 2, mais je n’étais finalement pas disponible. Lorsque l'équipe m’a rappelé pour la saison 3, j’ai foncé !
Je pense évidemment que c’était intéressant pour la production d’avoir une personne avec une prothèse ! De mon côté, je suis orthoprothésiste et je trouvais important de faire passer un message : montrer que même si on a une patte en moins, on peut faire les choses comme tout le monde.

Des difficultés ?
Non, ça ne m’a pas trop desservi. C’était juste un peu dur lors des grandes randonnées… La prothèse doit peser 4-5 kilos, donc c’est assez fatiguant. J’ai aussi eu quelques doutes car un matériel comme celui-là n’est pas prévu pour survivre sur une île déserte pendant 28 jours ! D’ailleurs, elle a immédiatement rouillé. Mais ça n’a pas posé problème : elle a tenu le coup ! Je la porte encore aujourd’hui. Au cas où, j’avais aussi apporté une deuxième prothèse, que conservait l’équipe d’urgence en cas de problème. Ça aurait été dommage d’abandonner sur un problème technique !


L'existence d’autres participants
On avait été préparé psychologiquement par la production. Dès le début, elle nous avait dit : "Vous êtes dix et vous ne serez que dix !". On se disait qu’on était sacrément chanceux d’avoir été choisis parmi toutes les candidatures… Et puis, au fur et à mesure, on s’est posé des questions : on se disait que ce ne serait pas très passionnant s’il n’y avait que nous… Et puis, on a croisé un premier groupe avec des caméras, et un deuxième… Et on se demandait combien on était et quand ça allait s’arrêter !


ITW TELE STAR

Comme dit Mike Horn, la survie tient à 80 % au mental. Avec du recul, je trouve que l'aventure n'était pas si compliquée que ça, je m'attendais à pire. Après, la seule peur que j'avais, c'était que ma prothèse rouille avec l'eau de mer. J'en ai donc pris grand soin. La production avait aussi peur que j'abandonne sur un souci technique lié à cette prothèse. Sinon, rien à signaler. Je faisais les choses à mon rythme. À aucun moment ma prothèse ne m'a posé souci. D'ailleurs, le soir, je l'enlevais et elle me servait d'oreiller. Pratique !. Je n'ai pas une prothèse après un accident, donc, je ne prends pas de traitements médicamenteux, et je n'ai pas de douleurs fantômes comme ceux qui sont amputés après un drame. Même en dormant sur le sable, je n'ai pas eu mal au dos. Dans la vie, je ne suis pas du genre à rester sur le canapé. Je fais du sport, du vélo notamment, avec mon chien. Concernant mes capacités physiques, tous les feux étaient au vert.

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Par : Nico

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