News Emissions d'aventures
Sa participation
"J'ai voulu faire l'émission pour réaliser le fantasme Robinson Crusoé. A 13 ans déjà, j'avais cette envie d'aventure et de vie à la dure. Avec des copains, nous avions construit une cabane dans les bois dans laquelle j'ai habité jusqu'à mes 18 ans. Donc, quand un de mes amis m'a demandé de rentrer en contact avec une femme qui travaillait pour la boîte de production qui réalise l'émission, j'ai accepté.
Je ne connaissais pas le principe. Il m'a juste expliqué qu'il s'agissait d'un "truc d'aventure où tu es seul sur une île déserte". Je me suis exécuté et la production m'a rappelé dans les cinq minutes, me demandant si j'aimais voyager. J'étais alors en Arabie Saoudite. Peu de temps après je passais le casting et j'étais sélectionné.
La préparation
Avant de partir, nous avons dû faire des tests médicaux pour vérifier notre état de santé. Arrivés au Panama, nous ne pouvions pas nous parler entre candidats. Cet interdit était pris très au sérieux. Il y avait toujours quelqu'un avec nous pour en être sûrs. Pour ne pas que les prénoms soient révélés avant l'arrivée sur l'île, on avait chacun notre petite étiquette de couleur de sorte que la production puisse nous désigner -ça faisait très Reservoir Dogs.
[...]
Nous avons tout de même eu une formation de survie rapide, pendant laquelle nos formateurs nous ont appris les rudiments: faire des pièges, manger ou ne pas manger certaines plantes (dont la plus dangereuse au monde qui pousse sur cette île), faire du feu, etc. Le grand conseil de l'un d'entre eux était très simple: "Tu testes et tu vois". Le reste, ce n'est que du bon sens.
Sur l'ile
Une fois arrivé sur l'île, je n'ai pas eu de friction particulière avec les autres candidats. Je me suis même fait un super ami, Paul, que je vois presque tous les jours à présent. [...] Entre les autres candidats, c'est vrai qu'il y a eu des tensions. Les gens pensent que nous nous battons pour un morceau de noix de coco ou pour un peu d'eau, mais en réalité, ce qui manque le plus, c'est l'énergie.
Le montage
Quand certains se dépensent, alors que d'autres ne font rien, les embrouilles arrivent. Mais ce n'est pas la guerre non plus. La façon dont l'émission est montée rend ces petites disputes beaucoup plus explosives à l'écran. Tout est exagéré. Ce n'est pas trop fidèle à la réalité. Je ne me retrouve pas dans l'histoire telle qu'elle a été montrée à la télévision et je ne suis pas le seul.
Il y a effectivement eu une scission au sein du groupe, avec deux camps à quelques centaines de mètres l'un de l'autre, mais en réalité, nous passions nos journées ensemble et rentrions chacun de notre côté pour dormir. Ces deux camps sont restés, car nous n'avions pas l'énergie de déplacer tout ce bois pour construire une nouvelle cabane.
Ses pires souvenirs
Sur l'île, bien que je me sois intoxiqué au monoxyde de carbone en dormant à côté du feu, mon pire souvenir reste les moustiques et les chitras, sorte de petits moucherons qui sucent le sang et dont la morsure brûle la peau. Ça m'empêchait de dormir la nuit.
La nourriture, elle, n'était pas si mauvaise. On mangeait des bigorneaux, du poisson, du crabe, puis d'autres choses -qui seront révélés par la suite dans l'émission. C'était globalement toujours la même chose. Ce qui est pénible, c'est la redondance, mais en soi, tous les soirs nous mangions des "plateaux de fruits de mer" que je ne pourrais pas me payer à Paris. A la fin, je fantasmais sur des pâtes à la bolognaise.
L'ennui
Le plus gros problème de l'île est l'ennui. Les journées sont très longues et encore, moi, je devais filmer -ce qui m'occupait un peu. En dehors de ça, il n'y a vraiment rien à faire. D'autant que certains ne cherchaient même pas à chasser, à pêcher ou à fabriquer des choses. Ils restaient juste allongés, sans rien faire. A un moment, pour tuer le temps, nous avons trouvé un jeu: nous dessinions un rond dans le sable dans lequel nous mettions deux bernard-l'ermite, avant de parier sur celui qui serait le premier à en sortir. A ce niveau, on peut dire que c'est de la détresse.
Dur retour
Au retour, nous avons tous eu un coup de blues. Dans l'avion vers la France, je ne pensais qu'à aller manger dans mon restaurant préféré, le Petit Cambodge. Une fois à Paris, dans la voiture avec ma copine pour m'y rendre, j'ai changé d'avis juste à l'angle de la rue Bichat. C'était le 13 novembre, 20 minutes avant les fusillades. Je passais de l'euphorie de l'île à une situation catastrophique en France. Le retour à la réalité a été doublement déprimant.
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |