News Koh Lanta
* Koh Lanta 2008 , Présentation de la saison et teasers
* Le casting de Koh Lanta 2008
* Koh Lanta 7 Palawan => Présentation de la saison 2007
* Le casting de Koh Lanta Palawaan 2007
CHARLENE
Charlène est la seule femme de l’équipe des Mingao à avoir survécu à la réunification. Elle revient avec France-Soir sur son aventure, ce Vendredi 15 Aout.
FRANCE-SOIR. Les femmes des Mingao se sont faites éliminées les unes après les autres. Comment avez-vous réussi à sauver votre peau ?
CHARLÈNE. J’ai essayé de trouver ma place au sein de l’équipe en apportant le plus de choses possibles. Je suis restée moi-même. Le but était aussi de gagner l’immunité pour que l’on ait pas à se rendre au conseil…
Les garçons n’étaient-ils pas un peu macho ?
Durant les épreuves il leur arrivait de tenir des propos un peu macho. Mais sur la vie du camp, ils ne l’étaient pas du tout. La preuve, ils ont éliminé Alain à ma place (lors du dernier feu de camp avant la réunification).
Quelles sont les qualités requises pour aller jusqu’au bout de Koh-Lanta ?
Avoir un mental d’acier, être optimiste et dynamique…
Lors de la réunification, les jaunes étaient en minorité. Que vous êtes-vous dit à ce moment-là ?
Lorsque l’on a vu qu’il y avait sept rouges et seulement quatre jaunes, on ne s’est pas fait d’illusion. On s’imaginait se faire éliminer les uns après les autres. Après coup, on s’est dit qu’il existait sûrement des tensions entre les candidats de l’équipe des rouges.
Etiez-vous prête à tout pour gagner à Koh-Lanta ?
J’aurai pu embrocher les candidats les uns après les autres (Rire). Non, ce n’est pas dans ma nature d’être stratégique… Je suis simplement restée moi-même.
Il est difficile de croire que sans faire d’alliances on peut aller jusqu’au bout dans une telle aventure…
Il est possible d’y arriver sans être un fin stratège. Je me suis donnée comme ligne de conduite de rester moi-même et de tisser des liens avec tout le monde. Je ne suis pas celle qui tire les ficelles…
Qu’est-ce qui a été le plus difficile à votre retour de l’île ?
De ne pas pouvoir trop en dire à mes proches après le tournage. Dans ces moments-là on se sent seule.
Avez-vous à un moment regretté de participer à l’émission ?
Jamais sur l’île. Mais lorsque l’on m’a appelé pour me dire que je partais faire Koh-Lanta, je me suis demandée dans quoi je m’étais lancée.
Qui était, selon vous, le candidat le plus stratégique ?
Frédéric. Dès le début, il a affirmé qu’il ne voterait jamais contre un rouge. Ensuite, il a essayé de convaincre ses coéquipiers.
Et celui qui mérite le plus de gagner ?
Christelle. C’est une vraie sportive. Je l’apprécie beaucoup. Bertrand a moins de mérite que les autres. C’est un ancien militaire. Il n’a pas vécu la même aventure que nous.
L’aventure a-t-elle changé votre conception de la vie ?
J’en sors grandie. Aujourd’hui, je m’affirme davantage.
Edition France Soir du vendredi 15 août 2008 n°19876 page 34
Interview de Jean Bernard, 'l'homme-poisson harponné réalisée par Céline Martin de Tf1 . Merci à notre partenaire l'excellent site médias www.leblogtvnews.com de nous avoir transmis l'interview.
L'HOMME-POISSON HARPONNÉ !
Lors du dernier conseil de KOH-LANTA, Jean-Bernard a été éliminé par sept voix sur onze. Surprise et déception, le marseillais semble avoir souffert de son statut de chef. Retour sur 18 jours de jeu.
Quels souvenirs gardez-vous de cette aventure ?
Même si j'en suis sorti un peu tôt à mon goût, je garde le souvenir d'une expérience unique et inoubliable. Pour mes 40 ans, je ne pouvais pas rêver d'un plus beau cadeau ! Le fait le plus marquant restera l'arrivée en hélicoptère : un moment exceptionnel qui signait le début de l'aventure, une image qui restera gravée dans ma mémoire. Le pire souvenir est celui de mon malaise : j'ai alors failli être rapatrié et ai connu un vrai moment de doute.
Qu'est ce qui vous a poussé à participer à Koh-Lanta ?
Un concours de circonstances... J'étais l'été dernier chez des amis, les enfants regardaient l'émission avec leur père lorsqu'ils se sont exclamés : «J.B., t'es pas chiche de le faire. Regarde, c'est dans l'eau, ça t'irait trop bien !» Ils ont été un vrai détonateur. J'ai postulé et me suis retrouvé dans ce truc de fous !
Etait-ce différent de ce que vous aviez imaginé ?
Plus dur. Le rendu à l'image atténue la rudesse de ce que l'on vit là-bas. Ainsi, on n'imagine pas à quel point on a froid. La nuit, il m'arrivait de me réveiller en grelottant. Les épreuves, quant à elles, sont affreusement difficiles. On me demande, par exemple, dans mon cercle d'amis : «Mais pourquoi n'es-tu pas descendu à 10 mètres sans ton masque ?» Lorsque vous êtes depuis 15 jours sur une île, ne dormant que trois-quatre heures par nuit, ne mangeant quasiment rien, les choses ne sont pas les mêmes... Il y a quelques sceptiques qui pensent qu'après les épreuves nous retrouvons un petit cocon douillet. Mais ce n'est pas le cas : vous buvez de l'eau, mangez vos deux patates de manioc et c'est tout ! Ce sont ces vraies conditions qui font, aussi, le charme de l'aventure.
La traction du radeau : un moment époustouflant pour les téléspectateurs. Comment l'avez-vous vécu ?
Certains membres de l'équipe étaient un peu dubitatifs sur le fait que je me mette à l'avant de l'embarcation. Je suis parti vite, la tête dans l'eau, sans entendre les cris et les commentaires qui émanaient du radeau et lorsque j'ai relevé la tête, nous étions déjà à la moitié du parcours, avec 100 mètres d'avance sur les Tayak. On ne le réalise pas forcément à l'écran mais c'était très long. J'ai nagé pendant plus de 25 minutes. J'étais à fond, épuisé. A l'arrivée, nous étions très heureux.
Lors de la Réunification, avez-vous vu des changements ? Certaines personnalités se sont-elles montrées sous un jour nouveau ?
La Réunification est quelque chose d'extraordinaire ! Certains équipiers se transforment totalement et se permettent des commentaires acerbes. Nous ne nous y attendions pas et cela a été assez surprenant. Du côté des Rouges, c'était également étonnant. L'ordre pré-établi et la hiérarchie installée n'ont pas été contestés. Quelques piliers menaient les autres et il m'a semblé que les filles vivaient dans une espèce de résignation. Elles n'ont pas profité de la Réunification pour se rebeller et essayer de changer le cours des choses. Même si le jeu exacerbe les comportements, les attitudes sont celles que l'on aurait dans la vie.
Pourquoi pensez-vous avoir été éliminé lors du dernier conseil, alors que les Jaunes vous avaient désigné comme leur chef ?
Je suis un leader naturel sans être de nature autoritaire, que ce soit dans mon travail ou dans ma vie sportive. Chez les Jaunes, il aurait fallu un véritable meneur. Je ne suis pas quelqu'un qui décide sans laisser aux autres la possibilité de s'exprimer. Ils m'ont désigné comme leur «représentant» - je préfère ce terme à celui de «chef» - mais c'est un titre que je n'ai jamais revendiqué. L'équipe était disparate et composée de caractères qui avaient du mal à s'associer. Dès le départ, nous avons perçu la difficulté qu'il y aurait à former un bloc homogène capable d'avancer vers un même objectif. J'ai essayé au sein du groupe de fédérer les uns et les autres en faisant une synthèse de toutes les idées et en essayant d'en tirer la quintessence. Peut-être aurait-il fallu que je sois plus directif, donc que je change mon caractère.
Deux chefs, c'était un de trop ?
Je n'ai pas cette perception d'autant plus que j'étais plutôt positionné en tant que porte-parole des Mingao. Je suis très différent de Bertrand, nous n'avons absolument pas la même personnalité. C'est un militaire, un meneur d'hommes professionnel.
Avez-vous des regrets ?
J'ai été très déçu et très surpris par mon élimination. Cette éviction m'a privé de la partie du jeu que j'attendais avec impatience. Lorsque nous étions en équipe, nous en avons vraiment bavé, on perdait tout le temps, et c'était quelquefois difficile à vivre. J'attendais la Réunification pour que nous puissions sortir de ce contexte, que chacun puisse faire valoir ses capacités, ses faiblesses. Faire la connaissance des autres m'intéressait aussi beaucoup.
Comment s'est passé le retour au quotidien ? Certaines choses ont-elles changé dans votre vie depuis que vous êtes rentré ?
Pour quelqu'un qui n'était jamais parti camper de sa vie, Koh-Lanta a été une expérience extraordinaire. Je me suis régalé et ai vécu là-bas des choses que je n'aurais même pas imaginé pouvoir vivre. A présent, il n'y a plus grand-chose qui m'inquiète, je relativise et profite de la vie. C'est un état d'esprit, je suis la zenitude même !
Si on vous proposait de recommencer ?
Sur Caramoan, je suis redevenu un gamin, j'avais 15 ans, c'était l'aventure, la surprise, j'ai découvert l'envers du décor, le fonctionnement du jeu... Une stupéfaction constante, une surprise perpétuelle que je vivais avec un regard d'enfant émerveillé. De l'inconnu naissait l'excitation. Revivrais-je les choses de la même manière ? Je l'ignore... Mais les motivations seraient probablement différentes.
Céline MARTIN pour TF1
Autre interview de JB, dans CINE TELE REVUE
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |