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Boris et Aurélie, les 2 victimes de la réunification de Koh Lanta au 8e épisode + ITW [MAJ 26/11]

Ce vendredi 5 novembre 2010 tf1 diffusait un nouvel épisode de l'émission qui commence à avoir des audiences préoccupantes Koh Lanta 10. Dans ce 8e numéro c'était l'heure de la réunification, Cule et Claude ont été désignés comme ambassadeur par les candidats et ont donc du se mettre d'accord sur un nom, ils ont alors décidé d'éliminer un rouge BORIS qui a émis le souhait de partir trouvant qu'il avait fait le tour de l'aventure, un choix qui les arrangeait bien donc...

Mais le trio de jaunes Cule, Philippe et Véro de retour sur leur camp se sont alliés à Claude, Laurence & Waffa , ce trio de rouges trahissant donc leur équipe, les stratégies les plus hypocrites commençant donc... Chacun revelant son vrai visage peu flatteur... Claude decrocha l'immunité et lors du conseil ce dernier donnera comme ligne de conduite d'éliminer non pas Abdellah comme prevu mais la sympathique et sportive AURELIEqui leur faisait peur ! Celle ci est donc lachement éliminée, mais pourrait revenir si Valentin évacué pour brulure ne revenait pas...

RESUME COMPLET + VIDEOS DE L'EPISODE A VISIONNER ICI

ITW Aurélie


Koh-Lanta - Boris et Aurélie règlent leurs comptes
La réunification a connu son lot d’alliances et de trahisons. Deux candidats en ont fait les frais.
Boris s’est sacrifié et Aurélie a fait les frais des alliances (illustration) © SIPA
Un vent d’élimination a soufflé sur Koh-Lanta hier soir. A l’heure de la réunification, deux ambassadeurs (un jaune et un rouge) devaient choisir un candidat à éliminer avant le conseil, où un autre naufragé a fait ses bagages. Boris s’est sacrifié et Aurélie a fait les frais des alliances.

France-Soir - Boris, pourquoi vous êtes-vous sacrifié ?
Boris - Je savais que je n’avais aucune chance de gagner. Je suis vraiment arrivé en touriste sur l’île, je n’avais vu l’émission qu’une seule fois avant de m’inscrire. Je voulais découvrir l’envers du décor, voir comment la production ficelait tout ça. En plus, j’ai pris des congés payés pour faire ce jeu.

F.-S. Aurélie, vous avez payé les frais de la réunification. Vous attendiez-vous à sortir ?
Aurélie - Oui. Il y a une fin à tout. J’étais la seule vraie jaune avant toutes les réunifications. Donc j’étais un peu seule contre tous.

F.-S. Boris, vous vouliez voir l’envers du décor. Y a-t-il de grandes différences entre ce qu’on voit à la télé et ce qu’il se passe sur l’île ?
B. Oui. J’ai eu l’impression qu’on me faisait passer pour le vilain petit canard. Quand je vois qu’on me montre à l’écran comme un niais… C’est très orienté.

F.-S. Aurélie, avez-vous déjà eu envie de tout abandonner ?
A. Oui, comme tout le monde. Celui qui vous dit le contraire est un menteur. Une fois qu’on a fini les jeux, les conseils, et qu’on se retrouve sur la plage toute la journée, on se demande ce qu’on fout là. Je me suis souvent dit que je serais mieux dans mon canapé à regarder la télé.

F.-S. Qu’avez-vous appris sur vous ?
A. Que j’étais capable de me dépasser. Je ne pensais rester que trois jours…
B. Que je suis incapable de lutter contre la faim.
FRANCE SOIR Propos recueillis par Magali Vogel 06/11/10




ITW BORIS
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Boris était un candidat atypique à Koh-Lanta. Ex-participant de L’Ile de la Tentation en 2008, le jeune responsable marketing n’est pas vraiment un aventurier dans l’âme. Lassé de jouer les Robinson, Boris a demandé à Claude de l’éliminer lors du conseil des Ambassadeurs. Un choix que le leader des Rouges a finalement accepté (voir le résumé du huitième épisode de Koh-Lanta). Sans langue de bois, Boris revient sur les vraies raisons de son départ et règle ses comptes avec l’émission de TF1.

Tele-Loisirs.fr: Au départ, quelles étaient vos motivations pour participer à Koh Lanta ?
Boris : J’aime voir l’envers du décor des grosses productions télé et cinéma. Je suis quelqu’un de joueur et j’aime voyager. Contrairement aux autres candidats, je ne connaissais pas bien Koh-Lanta, vu que je suis la plupart du temps à l’étranger. J’ai découvert pour la première fois l'émission l’année dernière.

Est-ce que la production savait que vous aviez participé à L’Ile de la tentation ?
C’est une grande question. Je ne leur en ai jamais parlé pendant les castings, mais c’est possible que certaines personnes de la production l’aient su. Moi, je ne voulais surtout pas faire le buzz là-dessus et être un candidat lambda. Peu de gens se souviennent des tentateurs de L’Ile de la Tentation !

Si vous avez participé à deux émissions de TF1, ce n’était pas pour faire de la télé ?
Si, pour faire un single ! (rires) Non pas du tout, j’ai déjà été médiatisé dans d’autres pays notamment à Prague (République Tchèque, ndlr) où j’ai joué dans des publicités. En France, mon travail, c’est le marketing. Je préfère être derrière la caméra.

Etre le seul mâle entouré de femmes au début de l'aventure, cela vous a dérangé ?
Ce qui m’a gêné, c’est qu’on fasse le rapprochement avec L’île de la Tentation, l’ancien tentateur avec des filles… Moi je voulais passer incognito, je n’ai jamais voulu être leader ! Et puis, avec les filles, on ne parlait pas des mêmes choses, alors j’ai été vite saoûlé.

On ne vous a pas vu très actif sur le camp…
Ils montrent ce qu’ils veulent à la télé ! Je n’étais ni plus ni moins actif que les autres jaunes. J’allais chercher à manger, je m’occupais du feu… Il y a du montage: on prend les cinq minutes où tu es allongé et on dit que tu as fait ça toute la journée ! On m’a donné une image foireuse ! Mon image a été écornée, mais je le savais en signant pour un divertissement de TF1 en prime time. Les gens prennent l’émission au premier degré.

Pour quelles raisons avez-vous demandé à Claude de voter contre vous lors du conseil des ambassadeurs ?
C’est une accumulation de plusieurs choses. Je n’étais pas à l’aise chez les filles au début. Quand je suis arrivé à la réunification, je me suis rendu compte que je n’avais aucune chance de gagner. Qui aurait voté pour moi ? A part être considéré comme un faire-valoir, je n’aurais pas servi à grand chose. Je serais encore plus passé pour un bouffon à la télé.

Mais pourquoi ne pas être resté quelques jours de plus ?
Je ne voulais pas rester un jour de plus parce que j’aurais été obligé d’être dans le jury final. J’avais pris mes congés payés (avant de partir à Koh Lanta, ndlr) alors je n’avais pas envie de rester là. Pour moi, j’étais en vacances.

Est-ce que vous le regrettez ?
Je vis sans regret et sans remords. Je préfère laisser ma place à d’autres gens qui ont des qualités et qui sont motivés. Les autres avaient des choses à prouver, ce n’était pas mon cas.
Propos recueillis par Laura Benon - TELE LOISIRS

ITW Aurélie (Koh-Lanta) : "Claude est très manipulateur"
Vendredi soir, Aurélie a été éliminée par la tribu réunifiée de Koh-Lanta. La jeune animatrice pour enfants a été la première victime du clan des ex-Rouges conduit par Claude. Interview.
Aurélie a fait les frais de la réunification des deux équipes de Koh-Lanta vendredi soir. Marine, son soutien inconditionnel depuis le début de l’aventure, n’aura pas fait le poids face au nouveau clan emmené tambour battant par Claude. Très remontée contre cette alliance et contre son ex-coéquipier Jean-Pierre, la jeune animatrice revient sur son aventure et en profite pour régler ses comptes.

Téléloisirs.fr: Pourquoi avoir participé à Koh -Lanta ?
Aurélie: C’était plus un délire. Je ne pensais vraiment pas être prise. Je regardais l’émission depuis plusieurs années alors j’ai tenté ma chance.

Comment avez-vous vécu d’atterrir dans une équipe féminine ?
Je me suis dis que ça allait être monotone. Je trouvais qu’elles étaient très filles ! Moi, je suis plus du genre à faire des cabanes, aller à la pêche ou à la chasse. J’étais ravie de retrouver des hommes pour avancer davantage sur le camp.

Les Ex-Rouges (Kunlé, Philippe, Véronique) ont finalement voulu éliminer les Jaunes. Vous leur en voulez ?
Oui et non. C’est dommage parce qu’avec Marine, on n’a pas eu notre chance. Dans leur tête, ils sont restés Rouges et nous, on était comme des jetons qu’ils voulaient éliminer les uns après les autres. C’est surtout au moment où Marine est partie que je leur en ai voulu.

Qui sentiez-vous davantage à l’origine de cette stratégie ?
Philippe était le plus têtu. Son but, c’était vraiment d’amener les ex-Rouges à la réunification.

Pour quelles raisons ne vous entendiez-vous pas avec Jean-Pierre ?
Jean-Pierre parlait beaucoup. Il avait tout le temps des discours de politicien. Dès qu’on perdait, il faisait toujours des théories… C’était pénible à force. Il n’admettait pas la défaite, il fallait toujours trouver un coupable. Quand le manioc a été mangé par les rats, c’était de ma faute, pour l’épreuve du radeau, il disait que j’étais en croisière, pareil pour l’épreuve des scorpions… Ce n’était jamais lui le responsable. En regardant les épisodes, j’ai trouvé aussi qu’il parlait beaucoup derrière mon dos…

Est-ce que vous avez été surprise par votre élimination ?
Pas du tout. Je savais que c’était moi qui allait sortir. J’étais la seule à ne pas connaître tout le monde chez les Rouges.

Qui voyez-vous remporter Koh-Lanta ?
J’ai bien peur que Claude, Philippe, Véro et Kunlé aillent loin. Claude est très fort en épreuve et en stratégie. Il est très manipulateur et peut mettre pas mal de gens dans sa poche. Quand il dit à Laurence : "Tiens Kunlé, je te présente mon bras droit", ça me fait rire.

Qui ne voudriez-vous pas voir gagner ?
Claude et Philippe. Claude mérite de gagner parce qu’il est fort physiquement, mais il fait trop d’alliances.

Marine nous avait confié qu’elle voulait vous voir gagner lors de sa première élimination (lire l'interview de Marine). Est-ce le cas pour vous aussi ?
C’est clair. S’il y en a une que je veux voir gagner c’est Marine. Elle est toujours de bonne humeur, honnête et ne fait pas de stratégie. Sa victoire clouerait le bec à certains.
Propos recueillis par Laura Benon - TELE LOISIRS


Boris (Koh-Lanta) : «J'étais à bout»
Après 20 jours d'aventure, Boris a choisi de quitter l'aventure de Koh-Lanta au moment de la réunification des tribus. Sacrifié lors de la rencontre des ambassadeurs, celui qui a aussi été tentateur dans l'émission L'Ile de la Tentation, revient sur les difficultés rencontrées au Vietnam. Entretien pour TVMag.com.
Boris, comment s'était passé votre retour du Vietnam ?
Très bien ! Le matin même de mon retour en France, j'étais au travail. Dès 8h30, j'étais au bureau et j'avais volontairement gardé ma barbe en souvenir. Ca faisait vraiment Robinson Crusoé. Physiquement, j'avais perdu dix kilos. On les reprend très vite mais on les reprend un peu n'importe comment. Comme je suis assez sportif, j'ai voulu rester actif mais au début, c'est difficile. Le soir, je rentre en vélo du bureau et ce premier retour chez moi ont été les pires. Je n'avais plus de forces...

Durant votre retour en France, est-ce qu'il vous est arrivé de regretter votre choix de vous retirer du jeu ?
Non, je suis quelqu'un d'assez posé et d'assez réfléchi. J'étais sûr de mon choix. C'est une décision qui découle de tout mon parcours. Je travaille dans le marketing et le divertissement. Je vends du divertissement sur téléphonie mobile et sur IP TV. J'aime voir la réalisation des choses et l'envers du décor. C'est pour ça que j'avais participé à l'Ile de la Tentation. Après avoir passé six ans à l'étranger, je m'étais dit que ce serait sympa de le faire...

Et Koh-Lanta, c'est venu comment ?
Il y a un an, je suis tombé sur Koh-Lanta, c'était la première fois que je regardais. J'ai adoré le côté Robinson et je me suis inscrit au casting. Je ne me suis jamais vendu comme ancien candidat de l'Ile de la Tentation. Je voulais jouer incognito, comme un candidat lambda, et apprendre, me faire ma petite expérience. J'ai pris mes congés payés pour participer.

Avez-vous eu le sentiment de jouer « incognito » dans ce Koh-Lanta ?
Tout s'est déroulé un peu à l'envers pour moi. J'ai commis pas mal d'erreurs. Je me suis retrouvé au début du jeu avec l'équipe des filles, on comptait beaucoup sur moi. Je me suis rapidement fatigué. Je crevais de faim ! Je ne m'étais pas du tout préparé à ce qui allait se passer. Arrivé à la réunification, je n'étais ni jaune, ni rouge, ni rattaché à aucune alliance et je n'avais aucune chance de gagner. J'avais fait le tour de mon aventure donc j'ai géré ma sortie.

Est-ce que ce n'était pas une sorte de refus d'être éliminé durant un conseil ?
Ca ne m'aurait pas dérangé. Je savais que je n'avais aucune chance de gagner et je ne voulais pas être dans le jury final. Je ne voulais pas être immobilisé plusieurs jours et rester sur place jusqu'au dernier conseil.

Aviez-vous des impératifs professionnels ?
Oui, clairement. J'avais laissé de gros projets en attente en partant et c'est pour ça que, dès mon retour en France, je suis allé travailler. Si j'avais eu des chances de gagner Koh-Lanta, de remporter les 100 000 euros, j'aurais tenté. Mais là, on attend 22 heures sur 24 sur une plage. Moi qui suis assez actif et qui travaille dans les nouvelles technologies, d'avoir comme seul point de repère le soleil, c'était dur. Avec les autres candidats, au bout de 20 jours, on n'avait plus grand-chose à se dire. Et sur le camp, j'adorais faire plein de choses mais au bout d'une semaine, j'étais sur les genoux. Je suis bon nageur mais à la fin, je ne pouvais même plus utiliser les palmes. J'avais les jambes qui tétanisaient. J'étais à bout.

Débuter l'aventure comme seul homme dans une tribu de femme, c'était bien ou c'était un cadeau empoisonné ?
C'était LE cadeau empoisonné de Koh-Lanta (rires). Ca a orienté toute la suite de mon aventure. Je voulais faire une aventure discrète et je me suis retrouvé en avant malgré moi. Trois semaines avant la diffusion, tout le monde ne parlait que du fait que j'étais un ancien tentateur de l'Ile de la Tentation, que je cherchais encore à me montrer... Alors que pas du tout. Je suis venu en candidat libre et je n'avais jamais parlé de mon expérience dans l'Ile de la Tentation lors des castings. Personne n'était au courant.

Avez-vous trouvé le montage de l'émission fidèle à ce que vous avez vécu ?
De mon point de vue, non. Je sais que Koh-Lanta est monté comme un divertissement et c'est normal. Mais ça ne reflète pas la difficulté de ce que j'ai vécu. Les épreuves et les conseils, ça passe vite. Le reste du temps, on crève de faim, on est à deux de tension et on a la tête qui tourne dès qu'on fait un effort. Koh-Lanta, ce n'est pas Plus belle la vie.

Quand on crève de faim, est-ce que l'on apprécie la fameuse épreuve de la dégustation ?
Ca restera un moment fort de mon aventure ! On a pu me voir comme je suis, à la fois bluffeur et compétiteur. On ne savait pas du tout ce qu'on allait manger. Les scorpions étaient assez secs, difficiles à mâcher et c'est dégueulasse. Mais on a tellement faim qu'on ne se pose pas de question. J'ai eu beaucoup de mal à digérer. C'était comme si vous mangiez du riz sec sans rien boire.

Vos proches vous ont-ils reconnus durant ce Koh-Lanta ?
Ils ont trouvé l'aventure intéressante. Mais c'est important de ne pas croire tout ce que l'on voit et se dire qu'il y a un montage parfois orienté. Les gens qui me connaissent l'ont bien compris.

Votre épouse était-elle inquiète de vous voir partir au Vietnam ?
Non, elle aussi voulait le faire. Mais comme elle est étrangère, c'était compliqué d'être retenu. Du moment que je m'amuse bien, elle est contente pour moi.
Interview réalisée par Damien Mercereau TVMAG




Aurélie : «J'ai fait de la double survie»
Aurélie a fait les frais du premier conseil des tribus réunifiées dans Koh-Lanta. La jeune lorraine revient sur ses trois semaines d'aventure au Vietnam. Entretien pour TVMag.com.
Aurélie, est-ce que ça a été facile de vous remettre de votre voyage au Vietnam ?
Oui, tout va bien. J'ai repris les kilos perdus là-bas. C'était plus facile de s'adapter pour le retour au France que pour l'arrivée au Vietnam.

Qu'est-ce qui a été le plus difficile au Vietnam ?
La faim ! On a tout le temps faim et du coup, on n'a pas d'énergie et on est fatigué.

Etiez-vous plus à l'aise au sein de la tribu remaniée ou au départ dans cette tribu composée essentiellement de femmes ?
Avec le recule, je pense que ça aurait été plus simple de continuer avec les filles. Sur le moment, j'étais très contente de changer d'équipe. Mais ma joie a été de courte durée. (rires) Je me suis rendue compte que la stratégie penchait vers les ex rouges et que mes chances de durer étaient minces. La stratégie était là tout de suite, dès les premiers jours.

Avez-vous reconnu votre aventure en regardant l'émission à la télévision ?
Oui, ça reflète bien la réalité, c'était vraiment ce que j'ai vécu. Mes proches trouvent que je n'ai pas eu de chance. Mais dans mon malheur, j'ai réussi à atteindre la réunification. A chaque conseil, on croit que je vais sortir et puis finalement, non. J'ai un peu fait de la double survie.

Pourquoi avoir participé au casting de Koh-Lanta ?
Je voulais vivre cette aventure, très simplement. Je n'avais rien à prouver, ni à moi, ni à personne. C'était partir au bout du monde et vivre dans la galère une bonne fois dans ma vie. Je regarde beaucoup Koh-Lanta, c'est un jeu formidable.

Qu'est-ce qui ne ressort pas à l'image et que vous avez pu ressentir de l'intérieur ?
Tout ! Même la faim, vous ne pouvez pas imaginer ce que l'on ressent. Avant les épreuves, on se demandait comment on allait faire pour courir. On a la tête qui tourne, on a envie de s'évanouir... Lorsque l'on voit le trek, on a l'impression que l'on se balade avec plaisir mais en fait, on avait les jambes qui tremblaient.

Quels souvenirs gardez-vous de l'épreuve de dégustation des scorpions ?
C'est très croustillant, ça allait. J'avais peur que l'on tombe sur un truc gluant. Je n'en mangerai pas tous les jours mais ce n'était pas mauvais. Ca n'avait pas réglé le problème de la faim pour autant, c'était vite digéré. Ca ne m'aurait pas dérangé d'en manger plus.

Qu'avez-vous pensé du choix de Jennifer et de Boris d'abandonner ?
Je les comprends. A un moment ou à un autre, on pense tous à abandonner. Celui qui vous dit le contraire est un menteur. Vous devez réussir à passer par-dessus ça. C'est très difficile de tenir. Quand il y a les épreuves, ça va. C'est lorsqu'on n'a rien à faire qu'on est démoralisé.

Vous êtes animatrice auprès de jeunes enfants. Qu'ont-ils pensé de votre aventure ?
Ils m'en parlent tous les lundis. A chaque fois qu'ils me voyaient arriver le lundi, ils pensaient que j'étais éliminée. Ils étaient persuadés que j'allais au Vietnam le week-end et que je revenais le lundi pour travailler avec eux. (rires) Ils se sont moqués de moi quand j'avais oublié le numéro de téléphone de mon copain. Et ils m'ont beaucoup questionné sur la dégustation des scorpions.

Et votre petit ami vous a-t-il pardonné d'avoir oublié sur numéro de téléphone durant Koh-Lanta ?
Oui, il m'a demandée ce qui m'était arrivée. (rires) Je le connais pourtant mais là-bas, c'était le trou de mémoire. C'est inexplicable. Je cherchais et je confondais tout : son numéro, mon code bancaire, mon code pin... J'avais un numéro à 20 chiffres à la fin. (rires)
Interview réalisée par Damien Mercereau TVMAG




BORIS : “Je n’ai aucun regret d’être parti”(09/11/2010)
PARIS Avant que Kunlé et Claude, ambassadeurs de la réunification, ne se retrouvent, Boris avait fait part à son coéquipier de son envie de quitter l’aventure. Le candidat a alors éteint son flambeau avec soulagement.

Vous ne regrettez pas d’avoir demandé à Claude de vous éliminer ?
“Ce n’est pas dans ma nature d’avoir des regrets ou des remords. Ma décision était déjà prise depuis quelques jours. J’ai vraiment passé le casting de Koh-Lanta à la va- vite, en touriste. J’étais le candidat le moins préparé à l’aventure. J’ai beaucoup souffert de la faim, j’ai perdu 10 kilos ! Je savais que je n’avais aucune chance de gagner, donc j’ai préféré laisser ma place à des gens qui étaient vraiment motivés.”

Quand vous étiez dans la tribu des filles, vous êtes passé pour un aventurier un peu nonchalant…
“Je ne regrette rien. J’ai été à Koh-Lanta car je suis joueur, je passe souvent des castings et j’avais envie de découvrir l’envers du décor. J’y ai été pour apprendre, pas pour donner des leçons. J’ai fait un petit coup de poker au début qui m’a emmené dans l’équipe des filles. Mon erreur est de ne pas avoir voulu jouer les machos, les chefs et elles m’ont reproché de ne pas être plus directif. Je me suis quand même démerdé pour trouver à manger !”

Vous leur aviez dit que vous étiez un ancien tentateur de L’île de la tentation ?
“Au début, je ne l’ai pas dit mais finalement nous en avons parlé. On n’a quand même rien à faire pendant 22 heures sur 24, alors je l’ai placé lors d’une discussion sur la plage.”

Qui mérite de gagner ?
“Tous les garçons qui restent ont fait un très beau parcours. Les filles aussi ont montré qu’elles en voulaient. Là où j’étais content en partant, c’est qu’il ne restait aucun intru dans le jeu. Ils avaient encore des choses à prouver. Je n’ai pas de regrets. Si j’avais estimé que certaines personnes n’avaient rien à faire là, je ne me serais pas sacrifié.”

Qu’avez-vous mal supporté ?
“La faim, l’attente sur la plage, ce qui est peu montré dans l’émission. Koh-Lanta, c’est de la survie 22 heures sur 24 et il n’y a que 2 heures par jour d’aventure. Pendant 22 heures, il y a un travail sur soi, il faut vivre avec la faim, on est rongé par la gourmandise. On y pense tout le temps. De voir son corps et ses forces diminués, ce n’est pas facile. Je ne pensais pas que la faim serait aussi dure.”
Interview > Sophie Lagesse © La Dernière Heure 2010



“Claude ne pense qu’à lui”(12/11/2010)
Aurélie s’attendait à être la première éliminée de la réunification
PARIS Seule aventurière à avoir gardé la même couleur de tribu du début à la fin, la jaune, Aurélie a été la première victime des stratégies mises en place par Claude et son clan.
Vous êtes la première éliminée de la réunification…
“Dans un sens, on est très content d’avoir la réunification et, dans un autre, on n’est pas content car on l’a atteinte, mais très peu de temps ! C’est à
double tranchant.”

Des alliances se sont formées sans vous. Avez-vous été surprise par votre élimination ?
“Non, pas du tout. Car lorsqu’on regarde les candidats, je suis la seule vraie jaune et je ne connaissais pas tous les autres candidats. Tout le monde se connaissait en ayant vécu ensemble sur un camp ou l’autre. J’étais la seule à être une pure jaune et à n’avoir jamais vu le camp des rouges. Forcément, je savais que je serais la première à sortir.”

Valentin a été évacué suite à sa brûlure. S’il ne revient pas dans le jeu, vous pourriez faire votre grand retour ce vendredi…
“Je ne sais pas ! Quand il est parti, on s’est dit que c’était une petite blessure. On ne peut pas dire que ce n’est pas grave, mais cela ne reste qu’une brûlure. On ne sait pas s’il va revenir. Il faudra regarder ce soir.”

Pensez-vous qu’on va assister à l’extermination des anciens jaunes ?
“Non, les autres jaunes ont maintenant fait une alliance avec Claude. Donc ça va être l’extermination des rouges, ceux qui n’ont pas passé de pacte avec Claude.”

Claude est plus que jamais le meneur-manipulateur…
“Je ne l’ai connu que très peu de temps. Je l’ai côtoyé une journée et puis je suis partie. Je ne me suis pas rendu compte qu’il était à ce point manipulateur. Je savais que c’était quelqu’un de caractère mais pas autant.”

Des images vous ont-elles surprise ?
“Je suis surprise par la façon de parler de Claude ! Il dit : ha non, celle-là, je vais l’éliminer ou celle-là, je la garde. Ce n’est pas Koh-Lanta Vietnam, c’est Koh-Lanta Claude. Il fait son Koh-Lanta. Il ne pense qu’à lui. Il n’emploie pas le nous mais seulement le je. À partir du moment où il prend une décision, il pense que tout le monde va le suivre. C’est assez surprenant !”

Qu’avez-vous eu du mal à vivre ?
“La faim. Tout part de la faim. À partir du moment où vous avez faim, on n’a pas de force, on n’arrive plus à dormir, on pense à sa maison, à ses proches. Koh-Lanta avec des pizzas, ce serait vachement mieux !”

Qui voudriez-vous voir gagner ?
“Marine. Elle est franche, elle est vraie. Elle a, comme moi, un problème avec la stratégie. Elle a toujours le sourire, elle mérite de gagner.”

Koh-Lanta, c’est la survie mais surtout la stratégie !
“Oui ! Je savais que ce serait ma difficulté. Je ne suis pas quelqu’un qui fait des alliances. Pour moi, c’est impossible de m’allier avec des gens avec qui je n’ai pas d’affinités. Je savais que les stratégies, ce ne serait pas mon truc.”
Interview > Sophie Lagesse © La Dernière Heure 2010



Le Manceau Boris à Koh Lanta : « Je ne cherche pas à être connu »
Candidat à l’émission de TF1 cette année, le Manceau a vécu une expérience mitigée.

Un physique d’athlète, une sourire éclatant, une démarche assurée. A 30 ans, Boris est un jeune cadre dynamique ». C’est par ces mots que les télespectateurs français ont découvert, le 17 septembre dernier, Boris, l’un des 18 participants de l’émission de télé réalité Koh Lanta.
Une aventure que le Manceau envisageait comme « un truc marrant, un truc fun ». Il faut dire que Boris n’en était pas à sa première expérience de téléréalité puisqu’en 2008, il était l’un des tentateurs de l’Ile de la tentation. « Je revenais m’installer en France après quelques années à l’étranger. Alors plutôt que de mettre un banal « je suis rentré » sur Facebook, j’ai voulu frapper fort »

Le jeune homme qui se présente comme le « Nicolas Hulot du clubbing », avoue n’avoir « jamais regardé Koh Lanta avant de passer le casting. J’ai joué à l’anti candidat et ça a marché. ».
De ses 23 jours au Vietnam, Boris retire une « expérience belle et forte sur le plan personnel. C’est du pur Robinson Crusoë. On apprend ses limites ».
Malheureusement, l’aventure a tourné court pour le jeune homme. Très vite catégorié « beau gosse de service », Boris se retrouve « seul garçon dans une équipe de filles. La production l’a fait exprès. On voulait que je sois leur chef. Mais moi, j’étais là pour apprendre, pas pour être le chef. Je ne m’étais même pas préparé à cette aventure ».
L’image du jeune homme dans l’opinion publique a plutôt été franchement négative. « On m’a fait passer pour un mec qui ne faisait rien. La production montre ce qu’elle veut. On passe 22 heures sur 24, en dehors des jeux et des conseils, à ne rien faire. C’est super long. C’est dur de tenir son image. Je suis sidéré de voir à quel point le public prend tout au 1er degré. Koh Lanta, ce n’est pas ce qu’on voit à la télé ».
Et puis il y avait la faim « qui ronge, qui rend fou. On ne sait pas ce que c’est de mourrir de faim. J’ai perdu 10 kilos ». Boris finit donc par demander à ses coéquipiers de voter contre lui au moment de la réunification des deux équipes. « Je savais que je n’avais aucune chance de gagner. Je n’avais rien à me prouver en participant à ce jeu. Je ne cherchais pas à être médiatisé. Il valait mieux partir tant qu’il était encore temps ».
Loin d’être totalement désabusé par cette expérience en demi teinte, le Manceau se dit prête à participer à nouveau à une émission de téléréalité « à l’étranger cette fois ».
LE MAINE LIBRE 22 NOV 2010

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Par : Nico

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