News Nouvelle Star 2009
Dalé : "On ne jouait pas nos vies !"
Il a la sympathie d'un novice et les habitudes d'un pro : Dalé, repêché tout juste pour la tournée, mérite amplement sa place. Le but de ce bluesman ? Prendre du plaisir et surtout en donner. C'est ce qu'il a fait lundi, alors que la tournée de La Nouvelle Star faisait escale à Nivelles. Juste avant qu'il ne réponde à nos questions...
Comment se passe la tournée ?
"Je suis vraiment ravi, surtout d'être en Belgique. Le public belge n'a pas son pareil pour nous filer le sentiment d'être vraiment soutenu..."
Loin de la pression des primes, vous vous épanouissez ou ça vous manque ?
"Sincèrement, je n'ai jamais cherché à me mettre de pression. Même si la tendance est à l'emballage des esprits et que le fait de prendre le melon suite à une aventure de ce genre devient la règle plutôt que l'exception, j'ai veillé à faire mon chemin dans La Nouvelle Star en n'oubliant pas de relativiser : on ne jouait pas nos vies, tout de même... Moi, c'est simple : chaque prime était un concert où j'avais deux missions. La première, prendre du plaisir. La seconde : en donner ! La tournée, c'est simplement la continuité de tout cela. Avec le côté caméra et positionnement en moins, le côté familial en plus. C'est très important pour moi d'aller à la rencontre des gens qui nous ont soutenus..."
Qu'est-ce que vous retenez de l'aventure, après coup ?
"Même si il y avait la compétition et un gagnant à la clé, chaque instant, et je vous jure que même si ça peut paraître cliché c'est ce que je pense profondément, j'étais gagnant. Rien que du fait d'être là ! D'abord 25.000, pour finir dans les cinq derniers, c'est juste extraordinaire. Quand je pense à toutes les rencontres qu'on a fait, du jury jusqu'aux musiciens ou aux techniciens, je crois qu'on est vraiment des veinards..."
Votre sourire, l'enthousiasme, le fait que vous n'oubliez personne (un merci aux techniciens, au public belge,...) Vous faites ce métier depuis 10 ans ?
(Sourire) "Merci du compliment ! C'est vrai que depuis ma sortie, je n'ai que des bons contacts avec les personnes qui m'abordent. Il y a beaucoup de générosité, pas de haine ni de jalousie. Mon caractère ? Je pense que c'est avant tout une question de mentalité. Il ne faut pas perdre de vue les gens grâce à qui on se trouve là, du technicien au téléspectateur en passant par le cuistot ou André Manoukian, par exemple. Après il y a peut-être aussi le fait que je n'ai pas attendu La Nouvelle Star pour faire de la musique. Je tournais déjà, avec mes musiciens, sur les scènes, avant de passer les castings..."
Vous avez donc un groupe ?
"Oui, c'est ça"
Qui s'appelle ?
"C'est-à-dire, que je chante, et j'ai mes musiciens avec moi. Vous m'aviez mal compris ?"
C'est juste qu'on n'est pas habitués : certains artistes n'auraient même pas parlé de leurs musiciens...
"Ah mais pour moi, ils sont essentiels, au même titre que j'espère être essentiel pour eux. D'ailleurs j'en profite : le 26 août, on passera à Verviers pour l'ouverture d'un événement assez sympa et particulier qui me tient beaucoup à cœur : on chantera avant que des pilotes de Formule 1 de renommée mondiale (NdlR : Schumacher, Alonso, Massa...) n'affrontent des personnalités belges, comme des présentateurs télé, par exemple, sur... un terrain de foot ! Et ce n'est pas tout : pas plus tard que ce samedi, je serais sur scène en compagnie de William Baldé !"
On pouvait déjà le pressentir lors de l'émission : la scène, c'est vraiment votre dada ?
"A 100 %. C'est là que je trouve le plus de plaisir dans la musique."
Quid d'un album à vous, dans ce cas ?
"C'est dans un coin de ma tête, bien sûr, j'y pense de plus en plus. J'écris, je coécris, bref : le chantier est en cours. Mais je n'ai pas encore de dates..."
Revenons à la tournée. On imagine qu'entre vous cinq, il doit y avoir pas mal de frictions ?
"Bien sûr, mais c'est totalement humain. Nous sommes cinq à avoir été réunis sans nous être choisis l'un l'autre. Statistiquement, il y a vraiment peu de chances que ce soit la symbiose totale... Il y a deux choses : d'abord, on ne peut pas s'entendre avec tout le monde. Puis on ne peut pas s'entendre tout le temps avec tout le monde... L'important, c'est de garder la tête sur les épaules, de ne pas oublier d'où on vient. Puis, entre deux dates, chacun rentre chez soi."
Maintenant que la compétition est derrière vous, règne-t-il encore une certaine animosité entre vous... et Soan ?
"Soan a son caractère, qui plaît comme il déplaît. Il fait sa vie, je trace mon propre chemin..."
Vous n'êtes pas les meilleurs amis du monde...
"Non, mais je respecte l'artiste et l'homme qu'il est. Il est le gagnant et je lui souhaite une belle carrière. Mais je n'ai, à aucun moment, été envieux envers lui ou sa position. "
Soan est flingué par les médias. Oui, mais entre vous cinq ?
(Il hésite) "Il m'a pas mal critiqué sur beaucoup de choses, et je trouve cela dommage... D'autant plus que poursuivre dans cette voie, même après l'émission, c'était juste pas nécessaire. Après c'est pour ce procédé qu'il a opté. Moi, je préfère l'éviter..."
Votre épaule la plus fidèle parmi le club des cinq ?
"Leila. En plus d'être très talentueuse, en dépit de sa danse bizzaroïde, c'est une personne très vraie."
Les membres du jury vous manquent ?
"Attendez, ce ne sont pas mes parents ! On n'a finalement été que fort peu en contact avec eux, même s'il m'est arrivé quelques fois de discuter en aparté avec eux, le prime fini. Mais si je suis là, je suis conscient que c'est aussi grâce à eux."
Un avis personnel : vous pensez qu'ils vont rempiler, l'an prochain ?
"Sincèrement, je ne sais pas, je ne suis pas dans le secret. Mais je suis prêt à miser gros sur le fait que Manoukian poursuive l'aventure : d'une part parce qu'on en a plus au moins parlé, d'autre part parce que c'est criant : il aime trop ce qu'il fait."
Votre chouchou parmi eux ?
"Un hybride : la justesse de Sinclair, le bon mot de Manoukian, la chaleur de Lio et la folie de Manoeuvre, qui regrettait que je sois parti de l'émission sans lui offrir un petit James Brown... Le membre du jury ultime, quoi !"
Il a la sympathie d'un novice et les habitudes d'un pro : Dalé, repêché tout juste pour la tournée, mérite amplement sa place. Le but de ce bluesman ? Prendre du plaisir et surtout en donner. C'est ce qu'il a fait lundi, alors que la tournée de La Nouvelle Star faisait escale à Nivelles. Juste avant qu'il ne réponde à nos questions... Interview > Alexis Carantonis (25/07/2009) © La Dernière Heure 2009
Leila : "Soan ? Il n'est rien pour moi"
Leila, finaliste de l'émission, est fidèle à ce qu'on a pu voir d'elle durant les primes : pétillante et sympa. Chose qu'on n'a pas toujours vue, cette année. En mode bouclettes, dans sa robe blanche fuschia, celle qui n'a pas gagné mais presque, ne regrette rien : sa place lui convient bien. Soan ? Elle ne veut plus en entendre parler...
Quel est votre bilan de l'aventure ?
"C'est très bizarre. Lorsqu'on parvient à passer entre les mailles du filet au casting, qu'on enchaîne les primes et qu'on se retrouve jusqu'en finale, c'est toute votre vie qui est chamboulée. La Nouvelle Star , c'est un accélérateur de sentiments immense. Mais sincèrement, pour moi, le plaisir n'a jamais été aussi grand qu'aujourd'hui. Alors je ne vous le cache pas, les premiers jours, ça a été très dur. Mais après, quand on retourne chez soi, qu'on retrouve la famille, les amis, les choses simples, les repères reviennent d'eux-mêmes."
Vous n'avez donc pas pris le melon ?
"Ah ben pour moi, c'est carrément pas possible : ma famille ne m'aurait jamais permis de le prendre ! La télé, le spectacle, les paillettes : voilà des concepts bien creux aux oreilles de mes proches..."
Vous semblez épanouie, mais tout de même : lorsqu'on se faufile tant bien que mal au sommet de l'escalier et qu'on trébuche sur la dernière marche, on doit forcément se sentir décu...
"Sur le coup, j'étais bien sûr anéantie. Le souci, c'est que je ne m'étais jamais imaginé arriver si haut. Alors que je prenais chaque prime comme le dernier, où j'étais presque certaine d'être éliminée à chaque fois, au dernier prime, j'ai revu ma manière de penser. Je me suis dit : tu ne seras plus éliminée, c'est soit tu gagnes, soit tu perds. Joue le tout pour le tout. Du coup, la seule fois où je me suis boostée, j'ai été déçue. Mais je n'ai aucun regret : la place qui est la mienne, celle de seconde, me convient bien mieux, au final. C'est le destin qui m'a mis là et c'est tant mieux : si je ne sors pas un album tout de suite, c'est peut-être mieux pour moi, mon avenir."
Donc la musique n'est pas votre priorité immédiate ?
"En fait, de la musique, je n'en ai jamais fait autant... qu'avant La Nouvelle Star ! Avec mon groupe, Leila and the koalas, on était tout le temps en train de chanter, d'écrire, de composer. J'ai une formation plastique et j'ai fait du théâtre depuis toute petite. Donc, Nouvelle Star ou pas, la musique occupera toujours une place importante dans ma vie. Après, mes études sont importantes pour moi aussi. J'ai un diplôme en histoire, et je voudrais entamer un master en sciences politiques. Puis, je viens d'être acceptée dans une école prestigieuse de jazz à Londres, où j'aimerais entrer après ma licence. Sans doute après la tournée... si je trouve des mécènes !"
Qui méritait d'être La Nouvelle Star ?
"Pas moi, je n'ai pas assez travaillé ! (Rires) Lary, Thomas et Dalé auraient aimé gagner mais je ne suis pas convaincue que ça leur aurait été vraiment bénéfique. Puis, Melissa, Charlotte - de la première émission -, ..."
... Bizarre, vous ne citez pas Soan ?
"Tiens, vous avez remarqué ? (Sourire) Non, je ne le cite pas. Clairement, on n'est pas amis. Je respecte l'artiste, mais Soan n'est rien pour moi."
Vous avez toutefois monté de toutes pièces une fausse paparazzade avec lui...
"Quand on vit, 24 h sur 24, pendant trois mois, avec une personne, même si ça ne regarde que moi, on se rapproche, on crée des liens, on fait des erreurs. La vie, quoi. Alors oui, je regrette un peu ça, mais aujourd'hui, c'est derrière moi et je suis tranquille avec cette histoire"
Pas facile de vivre en groupe ?
"C'est ce que j'ai appris de La Nouvelle Star , et ça me servira pour plus tard : ne parle pas des autres ! Il faut être réaliste et avoir le recul nécessaire dans ce genre de cas pour avoir la franchise de se dire que dans deux-trois ans, je ne fréquenterai plus que très, très peu de monde issu de La Nouvelle Star... Chacun sa route !"
En tout cas, vos compagnons de tournée n'ont dit que du bien de vous...
"Qui donc ?"
Thomas et Dalé.
"Ce sont ceux avec qui je m'entends le mieux. Mes chouchous !"
En rue, vous êtes reconnue ?
"On m'a beaucoup abordée, surtout la première semaine. Après, je ne sais pas si c'est par ce qu'ils m'apprécient moi ou parce qu'ils n'aiment pas Soan, mais pas mal de gens sont presque venus me trouver, agressifs : Pourquoi t'as pas gagné ? Tu aurais dû ! Tu aurais dû faire ça, ça et ça... Les gens se sont vraiment impliqués dans le jeu ! Mais je n'ai eu aucune réaction négative."
Vous avez des regrets ?
"Je regrette d'avoir montré une image qui n'est pas tout à fait la mienne..."
Vous-même, ou bien la chaîne ?
'Je ne sais pas si c'est imputable à moi ou à la prod, mais on a mis l'accent sur des côtés qui ne me correspondent pas tant. Le côté fofolle de service, franchement ce n'est pas moi ! Après, je sais qu'en France, on aime mettre des étiquettes sur les gens. Problème : aucune ne me correspond. On a peut-être voulu me coller celle-là..."
Leila, finaliste de l'émission, est fidèle à ce qu'on a pu voir d'elle durant les primes : pétillante et sympa. Chose qu'on n'a pas toujours vue, cette année. En mode bouclettes, dans sa robe blanche fuschia, celle qui n'a pas gagné mais presque, ne regrette rien : sa place lui convient bien. Soan ? Elle ne veut plus en entendre parler...
Interview > A. Ca. © La Dernière Heure 2009 (25/07/2009)
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Il y a : 1 Commentaires | Par : Nico |
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Posté par : Héléna, le 06/08/2009 - 14:05:41 |
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