News Star Academy 1 à 5
Découvrez dès maintenant cette interview et faites plus ample connaissance avec un "animal étrange et rebelle"!
Lors de notre arrivée sur le shooting, elle est assise devant un miroir, absorbée par son image… Maquillage, coiffure, tenue : Nolwenn Leroy, chanteuse née sous les caméras de la Star Academy 2, ne veut rien laisser au hasard. Elle n’a pas tort. Son reflet captive. Reste à savoir qui se tient vraiment de l’autre côté de la glace… Entrez dans le cabinet de curiosités d’un « animal étrange et rebelle », comme elle aime se définir…
Gala : Vous venez de terminer votre Histoires Naturelles Tour. Dans quel état d’esprit êtes-vous : nostalgique ou soulagée ?
Nolwenn Leroy : Nostalgique, bien sûr. Avec mon équipe, nous avons vécu des moments extraordinaires pendant près d’un an… Mais ce chapitre est clos. Je suis déjà dans l’excitation de mon troisième album studio !
Gala : Le retour dans votre appartement parisien n’a pas été trop difficile, après tous ces mois sur la route ?
N.L. : Non, car heureusement, je n’étais pas sur les routes tous les jours. Mais c’est vrai que je suis nomade dans l’âme. On m’imagine casanière, alors que je suis une vraie baroudeuse ! Durant mon enfance, j’ai beaucoup déménagé. Ado, j’ai même participé à une mission humanitaire au Mali. Mon monde, il est intérieur, je le trimballe partout avec moi…
Gala : Appréciez-vous de vivre seule à nouveau ?
N.L. : J’aime, au contraire, être entourée ! J’ai besoin qu’on calme mes angoisses. J’ai beaucoup travaillé là-dessus. Au début, je n’arrivais pas à me résoudre à l’idée de vivre seule, à Paris. D’autant plus que j’ai toujours vécu à l’africaine, avec ma mère, ma petite sœur Kay, mes grands-parents et même mon arrière-grand-mère. Même si à une époque, on a failli se retrouver à la rue…
Gala : Ce qui explique votre soutien à la Fondation Abbé Pierre ?
N.L. : Effectivement, quand mon père nous a quitté, ma mère s’est retrouvée dans une grande détresse financière. Sans l’aide de sa famille, nous n’aurions jamais pu nous en sortir.
Gala : Votre dernier album s’est vendu à près de 400 000 exemplaires, votre tournée a été un triomphe… Comment le vit-on, quand on a pris pour habitude d’avancer dans l’adversité ?
N.L. : Comme Vanessa Paradis l’a dit récemment à la télé : « il ne faut jamais croire à sa propre publicité ». Dans ce métier, un jour on te déteste, l’autre on t’adore. En ce qui me concerne, j’essaie juste de faire ce que j’aime même si au fond de moi, le doute subsiste toujours. Pour preuve, j’appréhende déjà la sortie de mon troisième album. Je sais que je dois continuer à travailler dur.
Gala : Avec Histoire Naturelles (Mercury), on vous a découverte plus drôle et plus sexy qu’à vos débuts…
N.L. : C’est grâce à mon public. Son amour et sa confiance m’ont donné envie de me lâcher un peu plus. Pour le côté sexy… J’aime jouer avec les vêtements, depuis l’enfance. Ado, je passais mon temps à me créer des looks. J’étais souvent en avance sur les tendances. Ma mère travaillait dans un bureau de style. Elle m’a encouragé à assumer mes envies.
Gala : Vous habitez Montmartre. Y cultivez-vous les petits plaisirs à la Amélie Poulain ?
N.L. : En quelque sorte. J’aime faire mes courses au magasin bio, pousser la porte du fromager… Je ne reste pas calfeutrée à la maison. Je vais partout. Aussi bien aux puces de Saint-Ouen que dans les grands magasins, comme les Galeries Lafayette ou le Printemps. Le week-end, comme pendant les soldes ! Les gens sont sympas avec moi.
Gala : On vous dit accro aux potins du blogger américain Perez Hilton…
N.L. : Comment vous savez ça ?! (Eclat de rire). Je m’intéresse surtout à son blog pour son humour corrosif envers les stars. Ce serait un immense honneur que de me retrouver sur son site !
Gala : Vous semblez fascinée par les Etats-Unis, où vous avez étudié…
N.L. : J’y vais tous les ans. Cet été encore, j’y ai accompagné Kay qui doit passer un an là-bas. Elle va enfin pouvoir s’éclater. Ces cinq dernières années, on lui a tellement pourri la vie au lycée qu’elle a fini par suivre des cours par correspondance… Vous voyez, mon séjour n’avait rien à voir avec une histoire d’amour. Du moins, pas cette fois !
Gala : Il paraît que votre cœur est pris par un Américain, depuis quelques mois…
N.L. : Ah… « Il paraît que »…
Gala : Pourquoi tant de mystère ?
N.L. : Il n’y a rien de mystérieux à vouloir vivre comme tout le monde ! Je n’ai pas envie de mélanger ma vie professionnelle et ma vie privée.
Gala : Vous le faites pourtant, en sollicitant l’avis de votre mère sur votre carrière…
N.L. : Ma mère est une artiste. Elle a intégré l’Ecole du Louvre, travaillé dans la mode et est très douée en déco. C’est tout naturellement que nous avons commencé à collaborer. On s’entend super bien. Nous avons plusieurs centres d’intêrets en commun : les antiquités, le design, la peinture, la musique, les chevaux… Notre relation est saine, car elle m’a toujours laissé
libre de mes choix et de mes envies.
Gala : Où en sont vos relations avec votre père, à qui vous avez interdit les coulisses de votre première tournée ?
N.L. : (Irritée) J’en ai assez que ce sujet revienne sans arrêt ! Dans notre société, on se torture trop l’esprit avec les méchanismes freudiens ! Mais puisque que vous voulez faire de la psychologie, je crois au phénomène de résilience. Certains évènements passent de la case de traumatisme à celle du souvenir. C’est ce qui s’est passé avec mon père… Aujourd’hui, je n’éprouve pour lui qu’une vague indifférence. Je ne suis plus dans la douleur.
Gala : Le départ de votre père n’a pas pesé sur vos relations avec la gent masculine ?
N.L. : Non, car j’ai grandi avec lui jusqu’à mes onze ans et c’est un âge auquel on a déjà plus ou moins construit sa personnalité. Je n’ai jamais mis mon père et les autres hommes dans le même sac. J’ai toujours pensé que j’avais ma propre histoire à vivre.
Gala : Quel genre d’homme trouve grâce à vos yeux?
N.L. : Les hommes indépendants, qui ont assez de force et d’énergie vitale pour pouvoir me soutenir dans les bons, comme les mauvais moments. Comme beaucoup de femmes, j’ai longtemps eu un côté « Mère Théresa ». Aujourd’hui, sans doute parce que j’ai connu pas mal de désillusions, j’ai besoin d’un homme qui me ressemble.
Gala : Vous collectionnez les jeux de tarots. Les consultez-vous ?
N.L. : Ma cousine m’a appris à les tirer mais elle est bien meilleure que moi pour les interpréter. Je les utilise souvent au début d’une relation pour savoir si avec l’autre, nous formons « the perfect match ». Si le tirage est mauvais, tant pis. Je laisse l’avenir me dira si les cartes avaient raison ou tort…
Propos recueillis par Thomas Durand pour GALA 25 Octobre 2007.
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La chanteuse nous présente ses objets les plus persos
Voici la pochette du premier CD/DVD Live de Nolwenn Leroy, "Histoires Naturelles Tour". Un visuel, dans la parfaite continuité du photoshoot de son album studio. Le concert a été enregistré en décembre dernier à l'Olympia et sortira donc le 22 octobre . Au programme :
1. Mélusine
2. Histoires naturelles
3. Mystère
4. Rien de mieux au monde
5. Mon ange
6. L'enfant cerf-volant
7. Running Up That Hill
8. Les chimères
9. Le rêve des filles
10. 14 février
11. Time After Time
12. Femme cachée
13. Suivre une étoile
14. Reste encore (duo avec Laurent Voulzy)
15. J'aimais tant l'aimer
16. Song For U
17. Cassée
18. Nolwenn Ohwo
19. Endormie
Bonus : Making Of, Interviews, Clips.
"Jamais fini d'apprendre"(20/10/2007)
Nolwenn Leroy a fait un pas en plus dans le monde de la musique : son premier live. Rencontre
BRUXELLES Rencontrer Nolwenn Leroy, c'est un vrai bonheur. La gagnante de l'édition numéro deux de la Star Academy est bavarde, pétillante et intéressante. Même si l'album qu'elle a à défendre n'est finalement qu'un live. "Oui, mais je n'ai pas fait de live pour ma première tournée. Cette tournée-ci était la tournée à capter parce qu'il y a eu un énorme travail sur tout le concept, sur tout l'album Histoires naturelles... Ce spectacle est important, comme l'album l'est pour moi dans ma jeune carrière. C'est à ce moment-là que tout a basculé et que je me suis retrouvée avec toutes mes influences... Je disais de cet album qu'il était mon deuxième premier album, eh bien cette tournée, c'est ma deuxième première tournée. Il fallait en garder une trace."
Cette tournée s'est faite en deux phases. La première partie s'est déroulée en automne et la seconde en été, avec une autre formule.
"Au départ, on n'était parti que sur la tournée des théâtres, des zéniths, avec le grand décor, le grand cabinet de curiosités, les fabuleuses lumières, de septembre à décembre. Et puis on est resté sur notre fin. On s'est dit que ça serait peut-être bien de changer de formation, de partir à quatre musiciens, sans décor, de s'essayer à quelque chose que je ne connaissais pas avant, c'est-à-dire des festivals gratuits où il y a plein plein de monde qui ne vient pas forcément pour moi. Le public n'est donc pas forcément conquis, acquis... C'était un défi que je me suis lancé. Beaucoup d'artistes commencent justement par là et moi, tout de suite, j'ai été lancée sur de grandes salles, de grandes scènes, avec un grand public. J'ai eu envie de reprendre les choses dans l'ordre, de reconsolider les formations, pour me sentir mieux avec moi-même, plus en confiance dans ce que je fais. J'ai fait ça avec beaucoup d'appréhension au départ mais tout ça s'est passé formidablement bien, les gens étaient au rendez-vous."
Le décor avait une grande importance sur cette tournée...
"C'est très important en général pour moi : l'imagerie en général, le concept qu'il y a autour d'un disque. J'ai toujours été fascinée par Kate Bush, Tori Amos, des artistes qui font toujours attention aux moindres détails, qui ne laissent rien au hasard, qui travaillent toujours dans la cohérence. Ça me faisait rêver quand j'étais petite, ces images de pochettes d'albums, cet univers onirique, féminin, c'est dans cette direction que j'avais envie d'aller dès le début. Quand je pense à des musiques, à des textes, je vois des images avec et tout est lié. La musique sert l'image et vice versa. Ça ne fait qu'un pour moi. Je m'amuse beaucoup à faire ça. Je travaille avec ma maman pour tout ce qui est visuel, les photos, les clips, les vêtements, c'est ma boîte à idées comme je l'appelle souvent. On s'amuse beaucoup à développer cet univers qui est extrêmement riche, il est inépuisable. Là, on est en pleine recherche pour le prochain album."
Vous parlez de Kate Bush. Vous reprenez d'ailleurs, entre autres, un de ses titres sur ce live.
"J'avais repris Tori Amos sur ma tournée précédente, là, ça allait de soi de chanter du Kate Bush. Je ne m'y étais jamais attaquée auparavant parce que ce n'est pas évident : ses chansons ont d'ailleurs rarement été reprises pour cette raison. Mais c'était génial."
Il y a donc toujours des chansons qui vous effraient, la peur de ne pas être à la hauteur ?
"Quand je m'attaque à une chanson, je ne peux pas bâcler. Je ne prends rien à la légère. La Callas, mon idole, disait qu'en matière de chant, on est élève toute sa vie. Même quand les gens ont l'impression qu'on a une voix incroyable, qu'on peut chanter de tout, tous les registres, dans le grave comme dans l'aigu, on n'a jamais fini d'apprendre."
Nolwenn Leroy, Histoires Naturelles Tour (Universal).
Propos recueillis par Déborah Laurent © La Dernière Heure 2007
Le troisième album se dessine
BRUXELLES Maintenant que cette belle tournée est terminée, Nolwenn peut désormais penser à la suite. "Le troisième album se dessine. Maintenant que la tournée est terminée, je vais vraiment pouvoir m'y atteler. Même si j'ai tendance à ne pas respecter les timings, j'aimerais qu'il sorte en décembre 2008, ce qui me permettrait de partir sur les routes au printemps. Mais c'est difficile de parler de ce genre de choses en matière de musique et de création. Parfois, ça peut aller très vite, parfois ça peut prendre des mois, des années. Je vais en tout cas faire en sorte que ça sorte à ce moment-là. J'ai déjà des idées, je réfléchis au concept, à l'imagerie, tout ça. Quant aux musiques, aux textes, j'ai envie que cet album soit encore plus personnel, parce qu'il n'y aura plus l'histoire de cette rencontre avec Laurent. Là, on se focalisera plus sur moi et sur mes textes. Tant mieux. C'est un défi pour moi qui suis musicienne, de composer. C'est frustrant de ne pas avoir cette liberté de me dire : allez, ça y est, je me lance." Nolwenn espère bien entendu continuer la belle collaboration qu'elle a entamée avec Laurent Voulzy. "Ce n'était pas la petite histoire d'un disque. C'est une amitié qui se prolonge et j'espère qu'on aura l'occasion de faire quelques titres ensemble, selon ses projets à lui aussi..." Quelques morceaux en anglais pourraient aussi voir le jour. En tout cas, la chanteuse aimerait bien avoir la possibilité de chanter dans ce qu'elle considère sa deuxième première langue. "J'ai autant de ressenti en anglais qu'en français. En plus, ma voix a une sonorité différente en anglais, je la place différemment et je préfère la manière dont je chante en anglais qu'en français. C'est d'autant plus frustrant. Ça apporte autre chose. Je pense que ça peut être intéressant et j'ai vraiment envie de le faire et peut-être même à terme partir faire quelques concerts là-bas avec la formation que j'avais cet été. On était peu sur scène, c'était super. On envisage déjà ça pour le Québec au printemps, les Francofolies de Montréal peut-être..."
En duo avec Nikos
BRUXELLES L'informa- tion prête à sourire : Nikos Aliagas va sortir bientôt son premier album. Nolwenn, amie du présentateur de la Star Academy, prend sa défense. "C'est un projet hyperintéressant. Les médias en France sont déjà en train de se moquer mais c'est dramatique. Oui, Nikos présente la Star Ac' mais sa carrière ne s'arrête pas à ça. Il a une vraie culture musicale, il s'est entouré de supermusiciens pour faire son disque, il a pris totalement le contre-pied de ce qu'on aurait pu imaginer. Le meilleur moyen pour moi de vous décrire cet album-là, c'est tout l'inverse de ce que vous pouvez imaginer de Nikos. Il a collaboré avec beaucoup de gens. Il y a Liane Foly mais il y a aussi Souad Massi, Paul Anka... Je chante une chanson d'Alain Bashung avec lui. Si j'ai accepté, c'est parce que de toute l'aventure Star Ac', s'il me reste bien quelque chose de sincère, en dehors de mon amitié avec mes camarades du château qui est intacte encore aujourd'hui, de toutes ces dizaines et centaines de gens qui nous entouraient, c'est Nikos. C'est vraiment un mec bien dans ce monde brut."
© La Dernière Heure 2007
Nolwenn change de creneau desormais en se lancant dans les combats politiques et humanitaires en participant le jeudi 21 février à une nuit solidaire pour le logement à Paris, organisée par la fondation Abbé Pierre; interview dans le parisien du 22 février.
Nolwenn / Nikos le clip
On vous en avez parlé à l'automne dernier, Nikos Aliagas avait choisi Nolwenn son amie, pour interpréter une reprise de la chanson d’Alain Bashung, 'La nuit je mens', un titre qui figure dans son album à succes, intitulé Rendez-vous et sorti uniquement en Grèce. Un album qui devrait sortir en France d'ici l'été... Voici le clip de cette chanson :
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Il y a : 2 Commentaires | Par : Nico |