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Dans les coulisses de Koh Lanta avec Denis Brogniard [maj]

« Koh Lanta 7 Palawan» prend fin ce mardi 11 septembre , ce soir à 20h50 sur TF1 avec le résumé du dernier épisode suivi d'un best off en direct avec tous les candidats. Le jeu qui cette année , a remporté des records d’audience tout l’été avec des audiences supérieures à 8M chaque semaine ateignant meme 9.2M fin aout. Un jeu qui met également à rude épreuve les nerfs de son animateur-vedette, Denis Brogniart qui s'est confié au journal LE FIGARO.

Comment se déroule concrètement pour vous cette aventure ?
De façon plus confortable tout de même que les candidats… Heureusement, d’ailleurs, sinon nous ne serions pas en état de travailler correctement. La production se répartit en fait dans deux hôtels différents, et c’est là que je passe la plus grande partie de mes journées à préparer les émissions et à discuter avec les équipes de tournage. Nous tenons en général deux réunions par jour, le matin et en fin de journée, souvent dans ma chambre, afin que je prenne connaissance des derniers faits et gestes des candidats et qu’ainsi je comprenne mieux la stratégie des uns et des autres.

Vous n’allez pas les voir sur leur île ?
Jamais, mis à part, bien sûr, lors des jeux et des feux de camp. Et je fais surtout attention à ne jamais rencontrer les candidats en dehors des phases filmées que vous voyez à la télévision, où ils viennent à ma rencontre, afin de conserver intact mon rôle d’arbitre. Je ne voudrais surtout pas risquer de me lier d’amitié avec l’un des garçons ou filles et que l’on me reproche ensuite de l’avoir favorisé.

Comment se passent les épreuves ?
Ce que les gens ignorent, c’est qu’avant que les candidats n’arrivent, des Philippins testent pour nous l’ensemble des jeux ! Nous choisissons ces « testeurs » en gardant la même répartition garçons filles, et surtout avec à peu près la même corpulence que les candidats. Notre objectif : voir dans les conditions réelles combien de temps prendront les épreuves, leur difficulté, la capacité de chacun à résister, à franchir les obstacles, etc.

Des répétitions filmées ?
Oui. Du coup, les cameramen font deux fois les épreuves, et c’est un travail harassant, vu le soleil et le poids du matériel. Mais eux aussi doivent répéter, car ils vont suivre ensuite les candidats sur tous les obstacles, en allant aussi vite, mais en tentant de ne pas trop bouger la caméra afin que l’image reste « propre » .

Comment se répartissent les équipes de tournage ?
Il existe en fait deux équipes, l’une pour les jeux et l’autre appelée « reality » , car elle est chargée de filmer la vie sur l’île. Sachant qu’on ne filme évidemment pas tout le temps. Les candidats se calent vite sur le soleil et du coup se couchent très tôt et se lèvent entre 4 h 30 et 5 heures, avec les premiers rayons du soleil. Ce que nous appelons les « night shots » , autrement dit les images tournées de nuit en infrarouge, ne sont faites que lorsqu’un membre chargé de la sécurité auprès des candidats nous avertit qu’il se passe quelque chose et que nous envoyons une équipe légère voir ce qu’il se passe et éventuellement tourner, si c’est intéressant.


Comment conciliez- vous cette aventure avec votre vie personnelle ?
Ce n’est pas simple, c’est clair. Je suis sur place cinq jours avant le début du jeu, et je reste environ cinq jours de plus à la fin pour les images d’habillage du programme. En tout, cela fait une cinquantaine de jours. L’année dernière, toute ma petite famille était venue avec moi au Vanuatu, et c’était fantastique. Cette fois, nous avons eu un petit bébé peu avant le début du jeu, et les conditions sanitaires sur place ne lui permettaient pas de venir plus d’une semaine. Heureusement que les modes de communication modernes – téléphone, mails ou webcam – permettent d’être en contact permanent, sinon ce serait encore plus dur.


N’est- il pas gênant que ce ne soit pas le meilleur, cette année encore, qui l’emporte, vu que Grégoire a déjà été éliminé ?
Celui qui crève l’écran n’est pas forcément le meilleur. Et la force physique ne suffit pas dans ce jeu. Je crois même que durant les six premières éditions, ce n’est jamais le plus fort qui a remporté l’épreuve. Il faut aussi de la chance, et surtout ne pas se découvrir trop vite, afin de se faire oublier en attendant son heure. Grégoire, lui, a eu cette année le malheur de faire partie de la « mauvaise » équipe… Mais c’est aussi ce qui fait le charme du jeu : on ne sait jamais à l’avance qui va à la fois supporter le défi physique et parvenir à ne pas s’attirer les foudres des autres candidats lors des fameux conseils.


Propos recueillis par JEAN- MICHEL MAIRE



Les derniers candidats n'ont pas mangé que du riz...
"Du jus de fruits, des œufs, des bananes, du chocolat en poudre et du lait concentré" : ce sont les aliments, particulièrement riches en vitamines et en potassium, qu'ont consommés quelques candidats de "Koh Lanta", pas aussi mal nourris que le laisse supposer le programme de TF1. Sur l'île de Palawan, aux Philippines, l'information est connue et certains ne se privent pas d'en parler.
Il fallait la vérifier à Paris, auprès de la production (ALP), qui confirme : "Effectivement, après la réunification des deux équipes, les plus faibles ont eu droit à une boisson énergétique à base de ces aliments vingt minutes avant les épreuves, reconnaît le médecin urgentiste Jean Hallade-Massu, présent sur place. Nous n'étions pas là pour les mettre en danger."
Certes, mais alors pourquoi le cacher aux téléspectateurs?
M.Z. TELE 2 SEMAINES

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Par : Nico

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