News L'actu de Nabilla
Son personnage
Ce personnage, je l'étais vraiment, je ne l'ai pas non plus créé, mais je l'ai poussé. Je parlais de choses vraies et je rajoutais des bêtises, parfois spontanées... A force j'en étais prisonnière, il y a eu un décalage, je n'étais plus cette Nabilla. Comment le faire comprendre au public ? Hé les gars, j'ai changé, je ne peux plus être conne comme avant ? Lors de mon séjour en prison, je me suis dit que c'était peut-être un mal pour un bien, que ça pouvait être une échappatoire pour me sortir de toute cette folie médiatique, l'occasion d'expliquer qui je suis vraiment et de retirer cette étiquette. Pour comprendre comment je suis arrivée dans cette folie, il faut savoir qui je suis. J'ai décidé de le raconter.
La fin de la téléréalité
J'ai touché mon rêve du doigt, celui d'avoir mon propre programme ( NDLR : « Allô Nabilla » sur NRJ 12). On me l'a donné et toute ma famille a voyagé. Mais je n'en referai pas. J'ai pris dix piges de maturité, je ne me vois plus faire la gogole, ce serait mentir aux gens parce que je ne suis plus comme ça. J'en rêvais de devenir célèbre, jour et nuit, je ne savais pas que cela allait être aussi dévastateur. Je voulais être connue, je savais que j'avais les qualités pour être une star, le problème c'est que je n'avais pas de talent apparent... Peut-être qu'à force de l'espérer, ça vient. Ça m'est tombé dessus... Et on me l'a fait payer ! Tout le temps, à chaque interview, à chaque soirée...
La prison
J'ai beaucoup souffert. J'étais livrée à moi-même, paumée. Je me suis dit que je ne survivrais jamais. J'ai cru que j'allais y rester toute ma vie, que ce serait la fin de mon histoire. C'est un souvenir douloureux, mais grâce à des filles rencontrées là-bas, mon séjour n'a pas été chaotique. Sans cela, je ne sais pas, je me serais foutue en l'air peut-être. Elles m'ont aidée, remonté le moral... Là-bas, un sourire ça change une journée.
Les conseils de ses avocats
Ils m'ont conseillé de ne pas le publier, ni de faire de télé ou de presse écrite, je n'ai pas le droit de prendre la parole avant mon procès, mais je n'en fais qu'à ma tête... Chez Laffont, ils voulaient le sortir après le procès, mais ça aurait fait celle qui surfe sur son histoire pour vendre.
« Trop vite », biographie de Nabilla Benattia, avec la collaboration de Jean-François Kervéan. 260 pages. 16,50 €. Ed. Robert Laffont.
Nabilla : « J’assume tout ce que j’ai fait ! » par leparisien
ITW EUROPE 1 - 14 AVRIL 2016
Nabilla : "J'ai trop souffert en prison, je ne... par Europe1fr
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |