News Emissions d'aventures
ITW M6 :
Un concept différent :
La vraie différence, c’est que l’émission est basée sur une enquête à ciel ouvert ! C’est du jamais vu à la télévision. Comme dans une série policière ou un roman d’Agatha Christie, on cherche, on observe, on veut savoir qui est le coupable et dans le cas présent savoir qui est ce candidat qui joue un double jeu et qui sabote les épreuves pour gagner de l’argent pour son propre compte.
Son rôle précis :
Animer “qui est la taupe ?” est très différent de tout ce que j’ai fait dans ma carrière. J’ai ici un rôle et un ton très singuliers que ce soit avec les candidats ou avec les téléspectateurs. Avec les candidats, ma mission est de “jouer” avec eux, de leur poser des questions et pourquoi pas de les influencer dans leurs soupçons, leurs certitudes ou leurs doutes. Auprès des téléspectateurs, au-delà de la présentation de l’émission, je vais décoder les séquences, lancer des pistes d’investigation pour que chacun chez soi se forge sa propre opinion sur l’identité de la taupe. Je vais donc, sur toute la durée du programme, jouer sur le soupçon, le mystère et même l’ironie.
Le tournage :
C’était le cadre idéal pour l’émission : de grands espaces, des univers variés tels que Johannesburg, Soweto ou encore le parc Kruger avec toute la faune africaine telle qu’on la rêve… Il y avait aussi des sites moins connus comme le Blyde River Canyon. La météo a aussi beaucoup joué sur le tournage, c’était le début de l’hiver, donc nous avons vu une Afrique qu’on a moins l’habitude de voir, il y avait parfois de la brume qui ajoutait d’ailleurs au mystère... Nous avons eu très chaud et parfois très froid, une alternance presque symbolique de la situation des candidats qui passaient eux-mêmes du chaud au froid.
L’identité de la Taupe :
Je ne l’ai pas su pendant le tournage, comme 99% du staff de production. Nous nous sommes pris au jeu et faisions tous nos pronostics. Les candidats ont peut-être eu l’impression que j’étais au courant à certains moments, et tant mieux, c’était ça aussi le double jeu. Je ne découvrirai l’identité de la taupe que quelques jours avant la diffusion quand nous tournerons la finale, et j’ai hâte de découvrir celui ou celle qui nous a “dupé” pendant plusieurs semaines.
ITW TV MAG :
Le casting :
C'est d'abord une enquête. Les candidats sont choisis sur leur profil de joueur et non sur leurs capacités physiques! Ils affichent tous un personnage, ils ont le sens de la formule, de la réflexion, de la manipulation, dans le bon sens du terme. Franchement, c'est du jamais vu en France.
La différence de son rôle avec celui de Pékin Express :
Trouver un ton différent, jouer sur l'ambiguïté et non l'urgence. Dans Pékin Express, l'objectif était de gagner! Là, c'est de trouver une taupe! Avant je courais avec les candidats, j'étais rouge et ruisselant! Pour ce jeu, je dois forcer ma nature, rester en retrait, ralentir le rythme. C'est une posture. Sans malveillance, j'attise les braises.
Un retour de Pékin Express ? :
Je ne l'aurais pas arrêté de moi-même, mais c'est exaltant de commencer un truc nouveau. Ça fait drôle de rester dans le même hôtel. Avant, c'était le train qui ne s'arrête jamais. Mais, Pékin, ça n'est pas forcément fini. Les Australiens et les Italiens repartent d'ici deux ou trois ans.
ITW TELE 2 SEMAINES
Pourquoi ce format créé en 98 arrive-t-il si tard en France ?
Ca faisait longtemps que M6 était intéressée par ce programme. Mais les dirigeants de la chaîne ne voulaient pas avoir deux marques d’aventures aussi fortes sur leur antenne. Il y a sept ans, Endemol (la société de production, NDLR) s’est positionné sur le format. A l’époque, ils m’avaient appelé en m’indiquant : « Dès le premier coup de mou de Pékin Express, on fonce« . C’est pour cela que ce format a mis tant de temps à arriver en France.
Son role de présentateur
Je suis excité à l’idée de repartir sur un nouveau programme. Pendant des années, j’avais deux grosses émissions par un an sur M6 (Top Chef et Pékin Express, NDLR). Mes années étaient prévisibles, ce qui n’est pas désagréable pour un animateur.
C’est un exercice totalement différent que sur Pékin Express. Il m’a fallu quelques jours pour trouver le ton juste. Pékin c’était une machine qui fonçait sans pouvoir s’arrêter. Là, on peut rester cinq ou six jours sur le même lieu. Ca fait tout drôle. Sur Qui est la taupe ?, j’ai dû forcer ma nature. J’ai un défaut : je ne réfléchis pas au ton. Je suis sans filtre, je ne joue pas. Là, j’ai dû ralentir mon rythme d’élocution pour accentuer le côté mystérieux de ce Cluedo grandeur nature.
La fin de Pékin Express
J’ai été déçu d’arrêter une aventure qui a vécu plus de dix ans mais je n’ai pas eu le temps de ressentir un manque. En plus, je pense que Pékin Express va se reposer et repartir d’ici deux ou trois ans. C’est le cas en ce moment en Italie. C’est un programme fort, je n’aurais pas arrêté de moi-même. J’aurais signé pour une onzième saison.
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |