News Emissions d'aventures
Comment va t'il
On va dire de mieux en mieux. A un moment donné, il faut essayer de passer à autre chose, sortir du nuage. Sinon, ce n'était pas la peine de revenir. Et d'être épargné par le destin. Reculer, ce n'est pas dans ma nature, et cela ne fera pas revenir nos amis.
J'éprouve un peu moins de culpabilité maintenant. On éprouve un sentiment double qui nous empêche de nous réjouir de retrouver nos proches, parce que l'on se met à la place des familles qui ont perdu les leurs. Mais il n'y a de culpabilité de personne. C'est un accident que personne n'aurait pu éviter. Toutes les mesures de sécurité avaient été prises.
J'ai même l'impression qu'il y a eu un excès de prudence, qui a poussé à la faute. Les pilotes avaient retardé de six heures le départ parce qu'il n'y avait pas les conditions optimales d'atterrissage. La production se mettait toujours à leur service. Imaginez que les pilotes soient partis dans des conditions moins optimales, ils auraient peut-être été plus concentrés.
Où étiez-vous au moment du crash des hélicoptères ?
" Dans un camion. On ne les voyait plus, mais on a entendu la déflagration. On a demandé au chauffeur de nous y conduire aussitôt. On y était trois minutes après. Et la police est arrivée en moins de dix minutes. Il y avait un hélicoptère qui avait explosé et s'est écrasé au sol et dont le cockpit était quasiment détruit. Il ne restait que l'arrière et la queue. L'autre, moins abîmé et dans lequel étaient les concurrents, je pense, est tombé sur des arbres. Le feu s'y est propagé. On a cherché en vain si quelqu'un avait été éjecté aux alentours. Et l'on n'a aperçu aucune silhouette vivante à l'intérieur. J'essayais de garder mon sang-froid en gérant les gens qu'on connaissait et qui étaient effondrés d'avoir perdu leurs copains."
Et de préciser que les pompiers ne sont pas intervenus rapidement "On était dans la pampa, et il n'y avait pas de bouche à incendie. L'hélicoptère a bien brûlé pendant une heure et demie."
Les quatre jours avant le retour d'Argentine ?
Déjà, j'ai pu rassurer ma femme et mes filles avant même qu'elles soient au courant de l'accident, grâce au portable d'un technicien. Ensuite, nous avons vu trois ou quatre fois des psychologues. Et le juge en charge de l'affaire est venu nous interroger à l'hôtel. Grâce à sa bonne volonté, à TF 1, à la production et à l'Etat français, qui a envoyé des personnes compétentes parlant espagnol, nous avons pu prendre l'avion qui devait initialement nous ramener en France pour quatre jours, entre deux épreuves.
On est resté cloîtrés, en s'interdisant d'aller dans la piscine alors qu'il faisait 45 °C, de peur que quelqu'un prenne une photo mal intentionnée. Idem pour les toasts que l'on portait tous les soirs à nos amis disparus en essayant de retrouver un peu le sourire.
Mi-Juillet, le premier épisode a été projeté à l’ensemble de l’équipe de production et aux candidats. Philippe Candeloro était présent, et s’est confié à TV Grandes Chaînes : "Nous étions une quinzaine. Certains n'ont pas souhaité venir, d'autres n'ont pas pu. Louis Bodin était là. Parmi les participants au jeu, seuls Sylvain Wiltord et Alain Bernard étaient absents. Mais une autre réunion pourrait avoir lieu. Les familles des victimes sont tristes, c'est normal. Mais, le plus important, c'est qu'ils voient ces séquences. La production leur a envoyé le DVD. Je voulais que les proches endeuillés voient combien les jours précédant le drame ont été heureux. C'est aussi une étape pour évacuer le traumatisme. Ces images m'ont fait du bien".
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Il y a : 0 Commentaires | Par : Nico |